Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.
L'église Notre-Dame de la gare a été construite en 1855 aux frais de la commune d'Ivry
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis.
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Un jeune héros - 1895
Un jeune héros
Le Petit-Parisien ― 6 février 1895
Une dizaine d'écoliers s'amusaient, hier après-midi, dans le bas de la rue
des Tanneries, à faire des glissades sur la glace qui recouvre la Bièvre, très
profonde en cet endroit.
Soudain le jeune Émile Brajus, âgé de onze ans, demeurant chez ses parents,
rue des Cordelières, 38, s'étant aventuré au milieu de la rivière, poussa un cri
de désespoir.
La glace venait de se rompre; le malheureux enfant disparut sous l'eau.
Aussitôt un de ses camarades, Émile Berne, âgé de treize ans, plongea
résolument à trois reprises différentes et fut assez heureux pour saisir son
camarade par ses vêtements.
Néanmoins, l'intrépide écolier, bien qu'il fût excellent nageur, était
épuisé. Le froid engourdissait ses membres.
Eugène Billion, âgé également de treize ans, se porta à son tour au secours
de ses petits amis; il se coucha à plat ventre sur la glace et tandis que les
autres gamins le retenaient par les pieds, il aida Berne, qui n'avait pas
abandonné Brajus, à sortir de l'eau.
Dans la soirée, M. Perruche, commissaire de police du quartier, est allé
rendre visite à victime et à son brave sauveteur.
Faits divers
Mutilé par son amie- 1914
Mutilé par son amie
Le Journal ― 27 avril 1914
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente
ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient
pas un couple parfait. Une discussion plus violente encore que celles qui fréquemment
troublaient le petit logement où, ils s'étaient installés, 95, rue Broca, éclatait
samedi soir entre eux. La querelle, cette fois, se termina par le départ de
Marie Pécret.
Resté seul, le polisseur, ne pleura guère son abandon ; il se coucha tranquillement
et s'endormit sans autre souci. Hier matin, il devait avoir un triste réveil.
Vers 5 heures, une douloureuse piqûre à la cuisse gauche l'arrachait, en effet,
à son sommeil, et le spectacle de sa compagne, revenue insidieusement et penchée
sur lui, une paire de ciseaux à la main, ne fut pas pour calmer son émoi ; il
se débattit et saisit la mégère au chignon. Mais une souffrance, terrible lui
fit bientôt lâcher prise. A l'aide de son arme sa maîtresse venait de lui infliger
une mutilation aussi douloureuse qu'humiliante.
Des voisins, des agents accoururent ; on transporta d'urgence le blessé à
l'hôpital
Cochin, et l'on entraîna sa compagne au poste de la rue de la Butte-aux-Cailles.
Interrogée au cours de la matinée par M. Delanglade, commissaire de police
du quartier de la Maison-Blanche, Marie Pécret assura, en sanglotant, qu'elle
n'avait jamais eu l'intention de frapper aussi cruellement son amant. A l'en
croire, elle serait revenue au domicile de ce dernier — trop facilement prodige
de ses écus — pour lui enlever le montant de sa paye hebdomadaire. Émile Daucourt
ayant conservé son pantalon et son porte-monnaie dans sa poche, elle avait tailladé
l'étoffe pour prendre l'argent ; un coup de pointe malhabile avait éveillé le
dormeur. En se débattant, au cours de la scène qui suivit, elle avait alors
par accident blessé si, malheureusement son compagnon !...
Le blessé, par contre, jura, en la maudissant, que sa maîtresse avait prémédité
et voulu l'odieuse mutilation.
Lui s'en tirera, espère-t-on, à la suite d'une heureuse opération de suture,
avec quelques semaines d'hôpital. Quant à sa terrible compagne, elle a été envoyée
au Dépôt.
Communiqué
DE LA MOUSSE CONTRE DU FEU
On a enfin trouvé en France le ,vrai moyen de se sauvegarder contre le
feu. Les appareils employés projettent dix fois leur contenu en une. mousse
qui recouvre instantanément tout foyer et arrête toute combustion. Ils s'imposent
partout et, sont fabriqués par la Société « Le Parfait », R Bonnet et Cie,
• 30, rue Marjolin, à Levallois-Perret. Catalogue B franco.
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.