Le groupe scolaire de la rue Fagon a été inauguré le 5 février 1899.
35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Réunion tumultueuse - 1905
Réunion tumultueuse.
Le Matin — 10 mai 1905
Une réunion privée, organisée par le comité catholique du
treizième arrondissement, avait lieu, hier soir, I'Alcazar d'Italie
[190] avenue de Choisy.
Des membres des groupes socialistes et libertaires, ayant réussi
à se procurer des cartes, sont entrés dans la salle, et une bagarre
violente eut lieu, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été
contusionnées.
À la sortie, grâce à un imposant service d'ordre, aucun incident
ne s'est produit.
LIEUX DU TREIZIÈME
La mairie du 13e arrondissement - 1893
La mairie du 13e arrondissement
Le Petit-Parisien — 30 janvier 1893
La mairie
dans les dernières années du 19e siècle. A l'arrière, à gauche,
le marché couvert des Gobelins
Il y a une vingtaine d'années, le 13e arrondissement n'avait
pour mairie qu'un des pavillons de l'octroi de l'ancienne barrière
de Fontainebleau.
Quelques années avant la guerre, on décida de construire un
hôtel pour la mairie de cet arrondissement, un des plus populeux
de Paris. Les travaux furent commencés ils ont été terminés après
1870 en ce qui concerne le corps de bâtiment principal, qui a vue
sur la place d'Italie,
Depuis, on a construit un nouveau bâtiment servant de pendant
au premier, dont il n'est séparé que par une cour, et, conformément
à la délibération du 4 février 1885 on vient de terminer le gros
œuvre des constructions, en élevant en bordure de l'avenue des
Gobelins, un pavillon à deux étages, qui relie les deux premiers
bâtiments.
La mairie du treizième arrondissement a donc été construite
en trois fois. Elle avait déjà, dans le corps de bâtiment principal,
le cabinet du maire, une salle dite des mariages, une salle du
conseil, la justice de paix et leurs dépendances. Elle aura bientôt
une salle des fêtes et des salles de réunions.
Les artistes vont se mettre à l'œuvre pour décorer les nouveaux
locaux, et l'on espère que l'année prochaine, tout sera terminé.
La mairie du 13« arrondissement est tout à fait isolée.
Elle est limitée, à droite, par le boulevard de l'Hôpital à
gauche, par l'avenue des Gobelins sur sa façade principale, par
la place d'Italie, et du côté opposé par une petite rue qui la
sépare de la halle aux denrées alimentaires.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)