Le 13 juillet 1880 furent organisées des retraites au flambeau dans les principaux quartiers du 13ème arrondissement et le 14, eût lieu à 2 heures, une grande cavalcadre au profit des écoles. Des fêtes forraines se tenaient sur les places et avenue de l'arrondissement et des concerts furent donnés par les sociétés instrumentales et chorales.
Le 1er mars 1932, l'usine de chaussures installée boulevard Kellermann (au 10) était ravagée par un incendie.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement.
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER
A coups de baïonnette.
Le Matin - 19 janvier 1897
Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame
sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un
petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs
coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.
Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la
prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de
tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans
domicile.
Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion
'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire
déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.
Comme Guillon se
refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de
faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista
quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui
signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille
baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.
M. Brichet, blessé très
grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative
de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par
M. Remougin, commissaire de police.
Faits divers
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912
Une mère tue sa fillette et tente de se suicider
Le Matin — 21 mars 1912
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier
Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois,
au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une
fillette de trois ans.
De fréquentes querelles éclataient dans le modeste logement. D'une nature
irritable, souffrant d'une neurasthénie aiguë, Mme Augustine Vaissair, âgée de
trente ans, cordonnière, ne pouvait supporter les observations de son mari,
porteur de journaux, et surtout celles de sa belle-mère.
Il y aura bientôt ici trois cadavres, déclarait-elle fréquemment.
Cette sinistre prédiction devait en partie se réaliser. Profitant de
l'absence de son mari et de sa belle-mère, hier matin, vers six heures, Mme
Vaissair s'approcha du berceau de sa fillette. sa main étreignait un revolver.
L'enfant dormait : la mère tira à bout portant. La tempe gauche trouée, le nez
brisé par deux balles, Yvonne fut tuée sur le coup.
Devant sa fille morte, la mère comprit toute l'horreur de son acte. Elle
aussi voulut en finir, et serrant entre ses dents le canon du revolver, elle se
tira deux coups de feu dans la bouche.
Au bruit des détonations, Mme Vaissair mère, qu'il se trouvait dans une
maison voisine, accourut. Un médecin fut mandé qui ne put que constater le décès
de la fillette et ordonner le transfert, à l'hôpital de la Pitié, de la
malheureuse folle, dont l'état est désespéré.
(Communiqué)
Le légendaire marronnier du 20 mars n'est plus. Mais à sa place, les
bourgeons et les pousses annoncent partout la venue,. tant désirée du
printemps. C'est le moment où, pour la plus grande joie de nos estomacs
et.de notre santé, les fromages à la crème, les normands, les petits,
suisses, ajoutent, aux charmes de leur finesse de sorti, les bienfaits
curatif's de leurs propriétés rafraîchissanfes.
Qui veut bien se porter doit donc égayer son repas et favoriser en ce
moment sa digestion avec l'un des délicieux petits fromages frais à la crème
préparés par la Société lailière Maggi, avec un art si parfait que ces
fromages ont seuls été honorés du grand prix à l'exposition de Londres. On
trouve ces délicieux petits fromages frais la crème dans les nombreux dépôts
de la Société laitière qui sont en outre abondamment approvisionnés
d'excellent beurre fin de tahle et de bons œufs frais, à des prix très
modérées.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.