Le marché aux chevaux du boulevard de l'Hôpital s'y installa le 1er avril 1878 revenant ainsi à son emplacement initial où il avait été installé une première fois au XVIIè siècle.
En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose.
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 21 mars 1893
Les marchands de vin de la Butte-aux-Cailles viennent de faire une perte
cruelle. En sortant de chez l'un d'eux cette nuit, à une heure très avancée,
leur meilleur client, un nommé Alibert, surnommé Bacchus (à juste raison,
paraît-il), s'est tué en regagnant son domicile rue de Tolbiac. Ayant, comme' de
coutume, fait de nombreuses libations, Alibert est allé en titubant s'appuyer
contre le parapet du pont de Tolbiac et a passé par-dessus. Son cadavre a été
retrouvé ce matin.
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un coup de revolver - 1929
Excédé de l'inconduite de sa femme un gazier la blesse d'un
coup de revolver
Le Petit-Parisien ― 10 janvier 1929
Au cour» d'une querelle de ménage, survenue, hier soir, vers 21
heures, au sixième étage, 137, boulevard de l'Hôpital, Henri
Noirot, vingt-huit ans, gazier, a tiré deux coups de revolver sur
sa femme, Alice, vingt-neuf ans. Celle-ci a été atteinte
d'une balle dans le dos.
Prévenus par des voisins, des gardiens de la paix ont transporté
la blessée à la Pitié où son état n'a pas été jugé grave. Arrêté,
le mari meurtrier a déclaré que depuis trois années, ses trois
enfants et lui menaient une existence lamentable, sa femme se
livrant à la boisson et à la débauche.
Hier soir, comme d'habitude, Noirot, en rentrant de son travail,
n'avait pas trouvé le diner prêt ; ses enfants n'étaient pas
encore débarbouillés. Il adressa à sa femme des reproches,
auxquels elle répondit par des injures et des menaces. D'où le
drame. Les témoignages des voisins sont favorables au gazier.
Faits divers
Les maraudeurs du 13ème - 1870
Les maraudeurs du 13ème
Le Gaulois — 17 décembre 1870
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans
l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à
l'opinion publique et aux autorités.
Une centaine d'hommes, de femmes et
d'enfants, avaient pénétré dans une propriété privée avec des haches, des
scies, suivis de voitures de transport, abattant et coupant tranquillement
de beaux arbres. La propriétaire, s'étant plainte timidement, avait été
menacée et maltraitée. Par bonheur, un élève de l'École polytechnique et des
gardes nationaux de service aux environs sont intervenus et ont empêché ce
pillage de s'accomplir jusqu'au bout ; ils ont eu de la peine ; il a fallu
mettre la baïonnette au canon ; nous ne savons même pas s'il n'y a pas eu
menace de faire feu.
Les maraudeurs ne comprirent même pas la défense qui leur était faite. «
Cet arbre est à moi, disait l'un d'eux, je l'ai abattu ». On voit combien la
propriété est prompte à reparaître, elle disparaît sous la forme du Tien et
reparaît bien vite sous celle du Mien. Il a fallu arrêter une quinzaine de
gens. Une vive émotion a suivi cette affaire. On annonçait qu'on reviendrait
dans la journée ou dans la nuit. Deux hommes qui causaient ensemble disaient
« Quand on a besoin, il faut bien prendre. ― Oui, répondait l'autre, mais il
faut demander la permission. » On voit à quelle condition de pure forme est
soumis ce droit que produit la nécessité d'avoir ce qu'on n'a pas.
L'incident de dimanche n'était pas le premier. Les voisins disaient que
de trois cents arbres, il en restait à peine cinquante et tous étaient
atteints.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.