C'est la création de la rivière et des lacs du bois de Boulogne qui fit perdre aux prairies de la Glacière son caractère de lieu de rendez-vous pour les amateurs de patinage.
Le groupe scolaire de la rue Fagon a été inauguré le 5 février 1899.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et
demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile,
passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à
l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui,
sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune
homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver
qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large
Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé
fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe
gauche.
Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons
s'étaient prestement enfuis.
Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé
de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la
disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.
Macabre découverte - 1893
Macabre découverte.
Le Matin - 22 mars 1893
Des enfants qui jouaient, hier, vers trois heures, dans le fossé des
fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent
l'avenue de Choisy.
A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le
cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,
M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet
d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.
Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.
Faits divers
Les maraudeurs du 13ème - 1870
Les maraudeurs du 13ème
Le Gaulois — 17 décembre 1870
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans
l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à
l'opinion publique et aux autorités.
Une centaine d'hommes, de femmes et
d'enfants, avaient pénétré dans une propriété privée avec des haches, des
scies, suivis de voitures de transport, abattant et coupant tranquillement
de beaux arbres. La propriétaire, s'étant plainte timidement, avait été
menacée et maltraitée. Par bonheur, un élève de l'École polytechnique et des
gardes nationaux de service aux environs sont intervenus et ont empêché ce
pillage de s'accomplir jusqu'au bout ; ils ont eu de la peine ; il a fallu
mettre la baïonnette au canon ; nous ne savons même pas s'il n'y a pas eu
menace de faire feu.
Les maraudeurs ne comprirent même pas la défense qui leur était faite. «
Cet arbre est à moi, disait l'un d'eux, je l'ai abattu ». On voit combien la
propriété est prompte à reparaître, elle disparaît sous la forme du Tien et
reparaît bien vite sous celle du Mien. Il a fallu arrêter une quinzaine de
gens. Une vive émotion a suivi cette affaire. On annonçait qu'on reviendrait
dans la journée ou dans la nuit. Deux hommes qui causaient ensemble disaient
« Quand on a besoin, il faut bien prendre. ― Oui, répondait l'autre, mais il
faut demander la permission. » On voit à quelle condition de pure forme est
soumis ce droit que produit la nécessité d'avoir ce qu'on n'a pas.
L'incident de dimanche n'était pas le premier. Les voisins disaient que
de trois cents arbres, il en restait à peine cinquante et tous étaient
atteints.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac