sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.


En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Le crime de la rue Michel-Bizot - 1897

Le crime de la rue Michel-Bizot.

Le Matin – 10 novembre 1897

Il est certainement très malheureux que le veilleur de nuit Tisseur ait trouvé une mort affreuse sous le marteau d'un inconnu, mais, d'après les renseignements recueillis à la préfecture de police, la victime ne serait guère plus intéressante que son assassin.

Lundi soir, on avait cru être sur la piste de l'auteur du crime, un jeune homme aux mœurs inavouables, qui, à diverses reprises, avait été vu en compagnie du veilleur et qui, samedi soir, était venu le trouver et était allé boire avec lui. Ce jeune homme a été retrouvé et il a pu fournir des indications tellement précises sur l'emploi de son temps qu'il a été reconnu innocent. Mais, en même temps, il a pu donner des indications sur des individus de son espèce que fréquentait le veilleur de nuit. Celui-ci menait une vie de débauche et attirait chez lui, rue de Patay, des filles mineures et des jeunes gens.

M. Cochefert s'est rendu, hier matin, à la Morgue, et, dans les vêtements du mort, il a trouvé des papiers établissant qu'il se nommait Charles Tisseur, né à Abbeville en 1854, ancien garçon boulanger, ayant subi trois condamnations en correctionnelle et une condamnation, par la cour d'assises de la Somme, à huit ans de travaux forcés pour viol de ses deux filles. Une des malheureuses est encore vivante.

La femme de Tisseur, qui habite Amiens, demanda et obtint le divorce. Après sa condamnation, sa peine subie, Tisseur vint à Paris, ou il se fit marchand des quatre saisons. Dans le jour, il poussait sa voiturette devant lui et, le soir venu, il gardait des chantiers de démolitions ou des immeubles en construction. On présume qu'il devait posséder un millier de francs d'économies. Cet argent n'a point été retrouvé au domicile du veilleur, 111, rue de Patay.


 Un pseudo-traître - 1897

Un pseudo-traître.

Le Journal — 24 novembre 1897

Hier, vers quatre heures, un employé de banque, M. Henri Larnaux, âgé de quarante ans, habitant boulevard de Port-Royal, se présentait au commissariat de police du quartier Croulebarbe et demandait à voir le commissaire en personne.

Mis en présence de M. Yendt, le pauvre employé déclara quo Dreyfus était Innocent et que c'était lui-même qui avait dérobé et vendu les documents à l'Allemagne. Puis, il prononça quantité d'autres paroles incohérentes.

Le malheureux fou a été envoyé l'infirmerie spéciale du Dépôt.


Mentions légales

Mentions légales

Ce site est un service de communication au public en ligne édité à titre non professionnel au sens de l’article 6, III, 2° de la loi 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique

Usant de la faculté ouverte par les dispositions dudit article, son éditeur a choisi de rester anonyme.

Ce site est hébergé par AMEN SASU,
12-14, Rond Point des Champs Elysées 75008 Paris
RCS Paris: 421 527 797 000 11.

Conformément à la loi, les éléments d’identification personnelle de l'éditeur  ont été communiqués à l'hébergeur.

En cas de réclamation sur le contenu de ce site, la loi vous permet de vous adresser directement à l’hébergeur à cette adresse :

AMEN SASU, 12-14, Rond Point des Champs Elysées 75008 Paris

Vous pouvez également lui envoyerun courrier électronique à l’adresse suivante: contentabuse@amen.fr.

Il convient de ne pas abuser de cette faculté. L'hébergeur de ce site rappelle, en particulier, que l’article 6.4 de la Loi n°2004-575 pour la confiance dans l’économie numérique dispose que :
« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2 (hébergeurs) un contenu ou une activité comme étant illicite dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion, alors qu'elle sait cette information inexacte, est puni d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15 000 EUR d'amende ».

 

Le choix des textes figurant sur ce site, leur assemblage, leur numérisation, leur actualisation orthographique et les liens établis entre eux sont la propriété exclusive de l'éditeur.

Toute reproduction des textes en ligne à partir de la source constituée par ce site (hormis une brève citation en précisant la source) sans l'autorisation expresse de l'éditeur est interdite.

 

Ce site ne recueille aucune donnée sur ses visiteurs.

sans titre 2

Lu dans la presse...

L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre.


La reconstruction des Gobelins (1891)

Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches.


Sauvons les Gobelins ! (1912)

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire.


La voiture de la Mie de Pain (1897)

Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche.


Les travaux à réaliser dans le XIIIè (1893)

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement


Les prochains grands travaux de Paris (1910)

Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part.


La crue persiste (1910)

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.


Assainissement de la Bièvre (1897)

Le préfet de la Seine a déclaré d'utilité publique l'assainissement de la vallée de la Bièvre aux abords de la rue du Moulin-des-Prés.


Une inondation boulevard Kellermann (1912)

Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.


Mort de M. Ernest Rousselle (1896)

Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville.


La suppression de la Bièvre (1907)

Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains...


La villa des chiffonniers (1897)

Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre.


Nouvelle ligne d'autobus (1923)

A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare »


Nécrologie : Eugène Bonneton (1915)

Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre
délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de
s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne.


L'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc (1934)

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc.


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte