Les deux molosses en pierre ornant le portail du mobilier national à #Paris13 sont l'œuvre du statuaire André Joseph Géraud Abbal, 1876-1953. Abbal doit sa renommée à ses sculptures en pierre en taille directe. Il était fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech (82).
C'est le 17 septembre 1901 que fut inauguré le puits artésien de la Butte aux Cailles. L'histoire ne dit pas si ce fut en grande pompe.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une véritable bataille s'est livrée, l'avant-dernière nuit, boulevard de
la Gare, entre ouvriers et rôdeurs qui sortaient d'un bal-musette de
l'avenue de Choisy.
Les rôdeurs mirent bientôt le couteau à la main, et le sang coulait déjà
quand les agresseurs sortant des revolvers firent usage de leurs armes.
Une femme qui passait a dix mètres de là était blessée à la cuisse par
une balle mais la police accourait et parvenait arrêter un des malfaiteurs,
nommé Jean Bouhain.
Cet individu, qui est blessé, a déclaré faire partie d'une bande dite la
« Bande des deux moulins » à laquelle étaient affiliés la plupart des
agresseurs.
L'état d'un des ouvriers nommé Émile Bonnet est désespéré. Il a été
frappé d'une balle à l'œil gauche et d'un coup de couteau au cou. Un
ébéniste, Joseph Verdoneck, a été également atteint d'un coup de couteau au
côté gauche.
Macabre découverte - 1893
Macabre découverte.
Le Matin - 22 mars 1893
Des enfants qui jouaient, hier, vers trois heures, dans le fossé des
fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent
l'avenue de Choisy.
A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le
cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,
M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet
d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.
Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.
Faits divers
La lune de miel fut de courte durée - 1923
La lune de miel fut, hélas ! de courte durée
Le Matin — 10 mars 1923
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble
dans le cœur des femmes.
Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme
Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle
vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
On fit connaissance et, après le tour de chevaux de bois sur le manège
strident, dont les lumières égayaient la place d'Italie, on décida, de part et
d'autre, d'aller sur les rivages ensoleillés de la Méditerranée goûter un
bonheur sans nuage.
La dame, lestée des 10.000 francs, montant des économies de son ménage, car
elle était mariée, la pauvre, et munie de ses bijoux, ne tarda pas à connaître
l'amour et, bientôt, hélas ! aussi l'abandon.
Car le beau Bébert, blasé de la poésie de la Côte-d'Azur et de la tendresse
de sa compagne, partit, emportant argent, bijoux et jusqu'aux menus objets
qu'en épouse consciente de ses droits, elle s'était cru autorisée à soustraire à
son ménage.
Force lui fut de recourir au mari, ce despote exécré. Dans la circonstance,
il se montra magnanime, puisqu'il pardonna.
L'histoire ne nous dit pas s'il usa de son droit de correction. Mais, spolié
par la naïveté de sa conjointe, il s'associa à elle pour porter plainte contre
le don Juan de chevaux de bois. Si bien qu'Albert Granger, la « Terreur des
Gobelins », ainsi que Jean-Louis Colas, 56 ans, 5, rue Croulebarbe, et Louis
Soulier, 49 ans, demeurant à Boulogne, ses complices, sont aujourd'hui au Dépôt.
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.