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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893.
Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.


La rue Küss honore le dernier maire français de la capitale alsacienne en 1871, année de sa mort, le jour même où les députés de l'Assemblée nationale décidèrent de céder l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne. Émile Küss était un savant physiologiste de la faculté de Strasbourg.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1924

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux oeufs cuisaient - 1915

Deux oeufs cuisaient.

Le Matin — 6 juin 1915

Deux œufs cuisaient dans la poêle, et le porteur aux Halles Adolphe Vialard, âgé de quarante ans, allait se mettre à table, hier matin, dans la modeste chambre qu'il occupe 166 bis, rue Nationale.

— Décidément, j'en ai assez ! déclarât-il soudain sa maitresse, Maria Monteiller, âgée de trente-quatre ans. Je sais que tu as remis à la maitresse de mon père une partie des outils qui me servent à « bricoler », et je t'en veux à mort !

La menace n'était pas vaine, car le coltineur — il est réparateur de parapluies, à l'occasion — s'empara d'un long poignard, et, à six reprises, le planta dans le flanc de sa compagne. Puis avec la même arme, toute ruisselante de sang, il se porta une douzaine de coups dans la poitrine. Prévenu aussitôt, M. Prodhon, commissaire de police du quartier de la Gare, fit transporter le couple à l'hôpital de la Pitié. L'état de Maria Monteiller n'inspire pas d'inquiétude. Par contre, on désespère de sauver le porteur aux Halles.


 Une éthylomane

Une éthylomane

Le Figaro — 24 septembre 1897

Une femme, Marie Romanowska, d'origine polonaise, âgée de quarante-cinq ans, habitant 20, rue Vandrezanne, avait contracté la singulière habitude de s'enivrer régulièrement avec de l'acide éthylique, vulgairement appelé esprit de bois.

Cette femme, qui ne trouvait plus aucun goût aux alcools communs, tels que absinthe, amer, vermout, etc., était arrivée à absorber un litre d'esprit de bois par jour.

Hier soir, à huit heures, on l'a trouvée morte chez elle.


Faits divers

 Le perroquet enlevé - 1896

Le perroquet enlevé.

Le Temps — 3 septembre 1896

Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille. Avec l'âge, sa facilité d'élocution, sa mémoire, son talent d'imitation, déjà remarquables en sa jeunesse, se sont développés au-delà de toute expression. Il parle et chante en plusieurs langues (notamment en portugais) et n'hésite pas à soutenir une conversation dans son propre idiome avec tout animal que les hasards de la circulation parisienne amène à proximité de sa cage, hennissant avec les chevaux, brayant avec les ânes, tout prêt à hurler avec les loups, si les règlements de police ne leur interdisaient le pavé de la capitale.

On conçoit qu'ainsi doué il fit les délices de son heureuse propriétaire, une fruitière de la rue Dolomieu. Aussi l'existence du perroquet s'était-elle écoulée jusqu'à avant-hier dans le calme et le confort absolus. Par malheur, à cette date, vint à passer sous la fenêtre de l'ara un chiffonnier (ou se disant tel) nommé Guindot dit la Hache, qui, malgré sa jeunesse (vingt ans), compte déjà sept condamnations à son passif.

A ce moment, Jacquot égrenait les plus belles perles de son répertoire : la Sérénade du pavé, Ma belle inconnue, etc. La Hache se sentit violemment tenté de s'assurer la compagnie habituelle d'un tel virtuose. La fruitière, absorbée par les soins de son commerce, avait laissé seul l'oiseau précieux l'occasion était favorable. Le rôdeur escalada l'appui de la fenêtre, força la porte de la cage et enveloppant dans un foulard la tête de l'ara stupéfait, il l'emporta, à moitié suffoqué du procédé, sous son veston.

On juge de la désolation de la fruitière en voyant la cage vide. Elle s'empressa d'aller faire sa déclaration chez le commissaire de police du quartier, M. Perruche (ô destin voilà de tes coups !), dont le nom ne pouvait qu'aviver ses regrets. On crut d'abord que Jacquot, pris de velléités de courir le guilledou sur le tard, avait brisé lui-même, de son formidable bec, le fil de fer qui fermait la porte de sa cage et pris la poudre d'escampette.

« En tout cas, dit la fruitière, il ne saurait être allé bien loin. Ses habitudes sont trop régulières, son caractère trop familial, pour qu'il nous ait ainsi abandonnés sans esprit de retour. Donnez-moi un agent pour m'accompagner et en parcourant le quartier, je suis sûre de le retrouver. Sa voix est trop forte et douée d'un accent parisien trop particulier pour que je ne l'entende pas et ne la reconnaisse pas partout où il sera. »

En effet, après quelques recherches dans le quartier, en passant rue du Pot-de-Fer, devant le domicile de la Hache, la fruitière entendit une voix perçante qui chantait : J'ai perdu mon Eurydice, avec une puissance d'intonation qui ne laissait aucun doute sur l'identité de son propriétaire. Guidés par ce chant mélancolique, qu'entrecoupait de nombreux Portez armes ! Ranplanplan, etc., la digne femme et l'agent montèrent l'escalier de la maison et arrivèrent bientôt à la chambre occupée par la Hache. Derrière la porte, Jacquot, reconnaissant la voix de sa maîtresse, appelait au secours et chantait.

Dans une tour obscure,
Un roi puissant languit.

Il fut bientôt rendu à la liberté et aux caresses de sa famille. La scène de sa confrontation avec son infâme ravisseur, dans le cabinet de M. Cochefert, chef de la sûreté, fut particulièrement émouvante.

Tantôt il regardait tendrement sa maîtresse en disant à plusieurs reprises « Te voilà ! Te voilà ! Te voilà ! » Tantôt il ébouriffait ses plumes en menaçant Guindot du bec et en l'accablant d'insultes tirées de son riche vocabulaire en toutes les langues. Confondu par son témoignage, Guindot a tout avoué et est allé expier son crime au Dépôt, en attendant mieux.

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Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.

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Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.

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