En 1882, un poste-vigie dit encore poste avertisseur, c'est à dire un local où un pompier serait toujours présent afin d'y recevoir la déclaration des personnes venant faire connaître un incendie était installé au numéro 26 de la rue des Cinq-diamants. Chaque poste avertisseur était en communication avec la caserne des pompiers la plus voisine à l'aide d'un télégraphe à cadran
En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
A onze heures du matin, boulevard Auguste-BIanqui, le jeune Marcel Buis, âgé
de douze ans, demeurant chez ses parents, 36, rue de Reine-Blanche, est tombé
sous un camion. Deux roues l'ont grièvement blessé. On l'a transporté à l'hôpital
Cochin ; son état est inquiétant.
Les discussions tragiques
Les discussions tragiques
Le Petit Parisien ― 25 juin 1923
S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des
Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à
Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été
transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.
Lu dans la presse...
Le puits artésien de la Butte-aux Cailles - 1868
Le puits artésien de la Butte-aux Cailles
Le forage atteint les 350 mètres
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 18 septembre 1868
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la
Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent
régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse
aujourd'hui 350 mètres.
On sait que lorsque l'eau surgit au puits artésien de Passy, creusé a 580
mètres environ de profondeur, une diminution sensible se manifesta dans le
débit du puits artésien de Grenelle. Le nouveau puits de la
Butte-aux-Cailles doit être établi dans des conditions telles qu'il n'en
résulte aucun appauvrissement dans la nappe aquifère qui alimente les deux
premiers puits, et c'est à une autre nappe, située beaucoup plus bas dans le
sol, qu'on se propose de demander son alimentation.
Photo Atget -
Source : Gallica
Quant au mode de forage adopté pour le puits de la Butte-aux-Cailles, il
diffère complément du système qui fut suivi pour creuser le puits de
Grenelle, et qui consistait dans l'emploi de sondes ordinaires avec
lesquelles on perçait un trou. Dans ce trou étaient successivement descendus
des jeux de tubes de retenue eu tôle, qui diminuaient de diamètre à mesure
que la pression extérieure exigeait la présence d'un nouveau tube. Les
accidents furent nombreux dans le cours de l'opération, et le puits,
commencé en 1834, ne fut achevé qu'au bout de sept ans.
Dans le système employé actuellement à la Butte-aux-Cailles l'instrument
de forage est un trépan en fer forgé d'un poids considérable et qui est
supporté par des tiges en bois de sapin qu'on réunit ou qu'on sépare très
facilement au moyen d’armatures en fer fixées à leurs extrémités. Le trépan
est assujetti à un déclic qui lui permet de se détacher de sa tige de
suspension et, de frapper un certain, nombre de coups par minute sur les
roches qu'on attaque.
Lorsque l'instrument a broyé une quantité suffisante de matériaux, ou le
remonte et l'on procède au curage au moyen d'une cuiller. Cette cuiller
consiste, dans un cylindre en tôle qui s'enfonce dans le sol par son propre
poids, et dont le fond mobile se referme lorsqu'on remonte l'instrument, et
empêche ainsi la sortie des matériaux dont elle s'est chargée.
Toutes les manœuvres nécessaires pour mettre en action le trépan ainsi
que la cuiller sont faites, à l'instar du mode qui fut suivi au puits de
Passy, par une machine à vapeur dont on accélère ou on ralentit à volonté la
marche, suivant les exigences du travail. En moyenne, la hauteur à laquelle
on soulève le trépan pour le laisser retomber n'excède pas 60 centimètres.
En dépassant cette hauteur, on risquerait d'amener promptement la rupture
des dents d'acier dont cette énorme pièce métallique est armée.
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)