L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.
C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Mme Jeanne Vitrang, blanchisseuse 53, avenue de Choisy, constatait hier en
rentrant du lavoir, que la porte de son domicile avait été fracturée et son
logement cambriolé. Une montre, des billets de banque et du linge, le tout
représentant environ 2.000 francs, avaient disparu. Ayant appris par des voisins
qu'on avait vu rôder aux abords de la maison un manchot, la blanchisseuse rendit
au commissariat de police du quartier Maison-Blanche pour y porter plainte.
Des recherches furent entreprises aussitôt et bientôt on retrouvait le voleur
Léon Courtais, 60 ans, pensionnaire de l'hospice d'Ivry, fort occupé, dans un
débit voisin du lieu de ses exploits, « liquider » la partie monnayée de son
butin.
À coups de rasoir
À coups de rasoir
Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Lu dans la presse...
Le puits artésien de la Butte-aux Cailles - 1868
Le puits artésien de la Butte-aux Cailles
Le forage atteint les 350 mètres
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 18 septembre 1868
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la
Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent
régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse
aujourd'hui 350 mètres.
On sait que lorsque l'eau surgit au puits artésien de Passy, creusé a 580
mètres environ de profondeur, une diminution sensible se manifesta dans le
débit du puits artésien de Grenelle. Le nouveau puits de la
Butte-aux-Cailles doit être établi dans des conditions telles qu'il n'en
résulte aucun appauvrissement dans la nappe aquifère qui alimente les deux
premiers puits, et c'est à une autre nappe, située beaucoup plus bas dans le
sol, qu'on se propose de demander son alimentation.
Photo Atget -
Source : Gallica
Quant au mode de forage adopté pour le puits de la Butte-aux-Cailles, il
diffère complément du système qui fut suivi pour creuser le puits de
Grenelle, et qui consistait dans l'emploi de sondes ordinaires avec
lesquelles on perçait un trou. Dans ce trou étaient successivement descendus
des jeux de tubes de retenue eu tôle, qui diminuaient de diamètre à mesure
que la pression extérieure exigeait la présence d'un nouveau tube. Les
accidents furent nombreux dans le cours de l'opération, et le puits,
commencé en 1834, ne fut achevé qu'au bout de sept ans.
Dans le système employé actuellement à la Butte-aux-Cailles l'instrument
de forage est un trépan en fer forgé d'un poids considérable et qui est
supporté par des tiges en bois de sapin qu'on réunit ou qu'on sépare très
facilement au moyen d’armatures en fer fixées à leurs extrémités. Le trépan
est assujetti à un déclic qui lui permet de se détacher de sa tige de
suspension et, de frapper un certain, nombre de coups par minute sur les
roches qu'on attaque.
Lorsque l'instrument a broyé une quantité suffisante de matériaux, ou le
remonte et l'on procède au curage au moyen d'une cuiller. Cette cuiller
consiste, dans un cylindre en tôle qui s'enfonce dans le sol par son propre
poids, et dont le fond mobile se referme lorsqu'on remonte l'instrument, et
empêche ainsi la sortie des matériaux dont elle s'est chargée.
Toutes les manœuvres nécessaires pour mettre en action le trépan ainsi
que la cuiller sont faites, à l'instar du mode qui fut suivi au puits de
Passy, par une machine à vapeur dont on accélère ou on ralentit à volonté la
marche, suivant les exigences du travail. En moyenne, la hauteur à laquelle
on soulève le trépan pour le laisser retomber n'excède pas 60 centimètres.
En dépassant cette hauteur, on risquerait d'amener promptement la rupture
des dents d'acier dont cette énorme pièce métallique est armée.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)