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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Gustave Geffroy, administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, était aussi l'un des dix membres fondateurs de l'Académie Goncourt.


Le 21 août 1881, M. Cantagrel fut élu député du 13ème arrondissement au Corps législatif.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1867

Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.

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C'est arrivé dans le 13ème

 A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER

A coups de baïonnette.

Le Matin - 19 janvier 1897

Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.

Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans domicile.

Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion 'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.

Comme Guillon se refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.

M. Brichet, blessé très grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par M. Remougin, commissaire de police.


 Suicide - 1897

Suicide

Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897

Un ouvrier graveur, M. Jules Kohler, âgé de cinquante-deux ans, domicilié rue du Moulin-des-Prés, s’est donné la mort hier après-midi, à deux heures, en absorbant le contenu d'une fiole de cyanure de potassium. Le malheureux été foudroyé par le toxique. Le désespéré en a fini avec la vie pour se soustraire aux souffrances provoquées par une maladie incurable.


Faits divers

 Le drame de la rue Corvisart - 1905

Le drame de la rue Corvisart

Le Petit Parisien — 20 juillet 1905

Une mère qui se tue avec son enfant. — Le martyre d'une femme. — Par la fenêtre.

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

Une dame Elisa Lassoutaine, âgée de quarante ans, a tenté de s'asphyxier avec sa fille Suzanne, une enfant de cinq ans et de l'enfant succomba bientôt et la mère, voulant en finir quand même, se précipita dans la cour, par la fenêtre du palier.

La malheureuse femme est morte, quelques instants après, à l'hôpital Broca où elle avait été transportée.

Une Idylle qui finit mal

Domestique au service de commerçants du treizième arrondissement, Mme Elisa Lassoutaine avait fait, il y a une dizaine d'années, la connaissance d'un ouvrier, qui lui fit bientôt une cour assidue.

L'idylle fut charmante, mais le jeune homme ayant déclaré que sa famille formulait des objections, le mariage dont il était alors question fut ajourné sine die.

Quelques années plus tard, la naissance de la petite Suzanne aurait modifié la situation si, par malheur, le père de l'enfant, atteint de tuberculose, n'avait dû entrer à l'hôpital, où il succombait. C'est devant ce lit de mort seulement que Mme Lassoutaine apprit quelle était la cause véritable de l'opposition à l'union promise le père de la petite Suzanne l'avait indignement trompée jusqu'alors il était déjà marié.

La déception de la pauvre femme fut vive. Et pourtant son martyre ne faisait que commencer. L'enfant avait hérité des tares paternelles, et sa santé était fort compromise si des soins coûteux ne lui étaient prodigués.

La petite Suzanne fut admise à l'hôpital des Enfants-Malades et envoyée à Berck-sur-Mer. Elle en revint pour subir un nouveau traitement et de nouvelles opérations chirurgicales dans les différents hôpitaux parisiens, où elle passa successivement- La pauvre fillette, pour comble de malchance, resta sourde et muette à la suite d'une de ces opérations, mais, en raison de son état incurable, l'enfant fut rendue à sa mère, à la fin du mois de juin dernier.

Mme Lassoutaine dut abandonner sa place pour se consacrer à la petite Suzanne qui devenait une charge trop lourde et dont le placement dans un asile spécial s'imposait, en raison de ses infirmités.

La pauvre mère, qui habitait, depuis plusieurs années, rue Corvisart, 4, une modeste chambre au sixième étage, tenta courageusement de tenir tête à la misère qui, peu à peu, s'implantait dans le pauvre logis.

La Misère est mauvaise Conseillère

Dans les premiers jours de juillet, deux termes étaient dus au propriétaire qui, connaissant la situation, ne se montrait pas trop exigeant. Mme Lassoutaine ayant alors reçu quelque argent, voulut acquitter sa dette.

La mère était à cette époque déjà trop découragée pour tenter de réagir. La vie lui devenait impossible et elle voulait soustraire son enfant à la maladie, à la misère, aux privations qui la guettaient.

Avant-hier soir, elle fit les préparatifs funèbres. L'enfant couchée, la mère alluma deux réchauds au milieu de la petite chambre et vint s'étendre sur le lit en attendant la mort.

La nuit s'écoula sans que personne, parmi les voisins, ne soupçonnât le drame qui se déroulait. Au petit jour, Mme Lassoutaine, revenant à elle, aperçut le cadavre déjà froid de son enfant. Ne voulant point survivre à sa petite Suzanne qu'elle adorait, la mère après avoir donné un dernier baiser à la fil- lette, sortit de son logement, ouvrit toute grande la fenêtre du palier, se hissa péniblement sur le rebord et se laissa choir dans le vide.

Le corps vint s'abattre sur le pavé de la cour. Des voisins, aidés par des gardiens de la paix, transportèrent à l'hôpital Broca la malheureuse femme qui, affreusement mutilée, râlait déjà et succombait bientôt sans avoir pu prononcer une seule parole. On ignorait alors le drame qui s'était déroulé dans le logement, et c'est plus tard, lorsque M. Pélatan, commissaire de police chargé de l'intérim du quartier, vint procéder une enquête que l'on en connut tous détails.

Le corps de la petite Suzanne, veillé par les locataires de la maison, est resté sur le lit où il avait été trouvé.

Rien n'est encore fixé pour les obsèques, car on ne sait si Mme Lassoutaine n'avait pas encore de la famille, la malheureuse n'ayant laissé sous enveloppe que deux photographies, celle de sa fillette et la sienne, sans aucune explication.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1894


Singuliers dévaliseurs d'Église - 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Trois arrestations - 25 & 26 janvier 1895


Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin - 29 décembre 1894


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