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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.


La piscine de la Butte aux Cailles a été inaugurée le 4 mai 1924.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1895

Expulsion de zoniers à la Porte de Gentilly

Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Paris la nuit

Paris la nuit

Le Figaro — 12 aout 1902

A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.

La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.


 Accident à  la raffinerie Say - 1886

Accident à  la raffinerie Say

Le Figaro  ― 24 août 1886

Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say, boulevard de la Gare.

Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.

Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,  Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes gens de vingt à vingt-cinq ans.

Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés ensuite à l'hôpital de la Pitié.

Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.

Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.


Faits divers

 Le drame de la rue Corvisart - 1905

Le drame de la rue Corvisart

Le Petit Parisien — 20 juillet 1905

Une mère qui se tue avec son enfant. — Le martyre d'une femme. — Par la fenêtre.

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

Une dame Elisa Lassoutaine, âgée de quarante ans, a tenté de s'asphyxier avec sa fille Suzanne, une enfant de cinq ans et de l'enfant succomba bientôt et la mère, voulant en finir quand même, se précipita dans la cour, par la fenêtre du palier.

La malheureuse femme est morte, quelques instants après, à l'hôpital Broca où elle avait été transportée.

Une Idylle qui finit mal

Domestique au service de commerçants du treizième arrondissement, Mme Elisa Lassoutaine avait fait, il y a une dizaine d'années, la connaissance d'un ouvrier, qui lui fit bientôt une cour assidue.

L'idylle fut charmante, mais le jeune homme ayant déclaré que sa famille formulait des objections, le mariage dont il était alors question fut ajourné sine die.

Quelques années plus tard, la naissance de la petite Suzanne aurait modifié la situation si, par malheur, le père de l'enfant, atteint de tuberculose, n'avait dû entrer à l'hôpital, où il succombait. C'est devant ce lit de mort seulement que Mme Lassoutaine apprit quelle était la cause véritable de l'opposition à l'union promise le père de la petite Suzanne l'avait indignement trompée jusqu'alors il était déjà marié.

La déception de la pauvre femme fut vive. Et pourtant son martyre ne faisait que commencer. L'enfant avait hérité des tares paternelles, et sa santé était fort compromise si des soins coûteux ne lui étaient prodigués.

La petite Suzanne fut admise à l'hôpital des Enfants-Malades et envoyée à Berck-sur-Mer. Elle en revint pour subir un nouveau traitement et de nouvelles opérations chirurgicales dans les différents hôpitaux parisiens, où elle passa successivement- La pauvre fillette, pour comble de malchance, resta sourde et muette à la suite d'une de ces opérations, mais, en raison de son état incurable, l'enfant fut rendue à sa mère, à la fin du mois de juin dernier.

Mme Lassoutaine dut abandonner sa place pour se consacrer à la petite Suzanne qui devenait une charge trop lourde et dont le placement dans un asile spécial s'imposait, en raison de ses infirmités.

La pauvre mère, qui habitait, depuis plusieurs années, rue Corvisart, 4, une modeste chambre au sixième étage, tenta courageusement de tenir tête à la misère qui, peu à peu, s'implantait dans le pauvre logis.

La Misère est mauvaise Conseillère

Dans les premiers jours de juillet, deux termes étaient dus au propriétaire qui, connaissant la situation, ne se montrait pas trop exigeant. Mme Lassoutaine ayant alors reçu quelque argent, voulut acquitter sa dette.

La mère était à cette époque déjà trop découragée pour tenter de réagir. La vie lui devenait impossible et elle voulait soustraire son enfant à la maladie, à la misère, aux privations qui la guettaient.

Avant-hier soir, elle fit les préparatifs funèbres. L'enfant couchée, la mère alluma deux réchauds au milieu de la petite chambre et vint s'étendre sur le lit en attendant la mort.

La nuit s'écoula sans que personne, parmi les voisins, ne soupçonnât le drame qui se déroulait. Au petit jour, Mme Lassoutaine, revenant à elle, aperçut le cadavre déjà froid de son enfant. Ne voulant point survivre à sa petite Suzanne qu'elle adorait, la mère après avoir donné un dernier baiser à la fil- lette, sortit de son logement, ouvrit toute grande la fenêtre du palier, se hissa péniblement sur le rebord et se laissa choir dans le vide.

Le corps vint s'abattre sur le pavé de la cour. Des voisins, aidés par des gardiens de la paix, transportèrent à l'hôpital Broca la malheureuse femme qui, affreusement mutilée, râlait déjà et succombait bientôt sans avoir pu prononcer une seule parole. On ignorait alors le drame qui s'était déroulé dans le logement, et c'est plus tard, lorsque M. Pélatan, commissaire de police chargé de l'intérim du quartier, vint procéder une enquête que l'on en connut tous détails.

Le corps de la petite Suzanne, veillé par les locataires de la maison, est resté sur le lit où il avait été trouvé.

Rien n'est encore fixé pour les obsèques, car on ne sait si Mme Lassoutaine n'avait pas encore de la famille, la malheureuse n'ayant laissé sous enveloppe que deux photographies, celle de sa fillette et la sienne, sans aucune explication.

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Faits divers

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On repêche de la Seine, le cadavre d'un enfant - 1911

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