Le pont National a été construit en 1852. Il portait initialement le nom de pont Napoléon.
En 1912, le lit de la Bièvre est couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
La mort de Bacchus - 1893
La mort de Bacchus
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 21 mars 1893
Les marchands de vin de la Butte-aux-Cailles viennent de faire une perte
cruelle. En sortant de chez l'un d'eux cette nuit, à une heure très avancée,
leur meilleur client, un nommé Alibert, surnommé Bacchus (à juste raison,
paraît-il), s'est tué en regagnant son domicile rue de Tolbiac. Ayant, comme' de
coutume, fait de nombreuses libations, Alibert est allé en titubant s'appuyer
contre le parapet du pont de Tolbiac et a passé par-dessus. Son cadavre a été
retrouvé ce matin.
Lu dans la presse...
Un nouveau boulevard pour le 13e arrondissement ? - 1858
Un nouveau boulevard pour le 12e arrondissement ?
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 6 septembre 1858
On sait qu'un décret du 17 octobre 1857 a déclaré d'utilité publique l'ouverture
du boulevard Saint-Marcel, entre le boulevard Montparnasse et le boulevard de
l'hôpital. L'exécution de ce boulevard est comprise parmi les tracés que la
loi du 28 mai 1858 doit mettre à exécution toutefois l'enquête ouverte en ce
moment ne s'occupe pas de ce projet, déjà adopté en principe et régularisé par
une première enquête close au mois de mars de l'année dernière,- mais il s'agit
d'un autre boulevard qui, partant lui-même du boulevard Saint-Marcel, viendra
aboutir à la barrière d'Enfer.
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale à la rencontre de
la rue Mouffetard et des rues Pierre-Lombard et des Trois-Couronnes elle élargira
la rue Saint-Hippolyte, traversera la rue de Lourcine au-dessus de l'hôpital
de ce nom, et viendra déboucher sur le boulevard extérieur, après avoir coupé
la rue de la Santé, le faubourg Saint-Jacques et l'impasse de Longue-Avoine.
Il est question, dit-on, de donner à ce boulevard le nom de boulevard de
la Santé.
Il s'agit toujours du 12e arrondissement puisque, en 1858,
l'extension de Paris n'est pas encore réalisée et que le 13e — qui
devrait être le 16e — est dans les limbes.(NdE)
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)