Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.
La maison qui, en 1900, était située au 68 du boulevard d'Italie, servait de dépôt au sculpteur Rodin.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau.
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Aux fortifs 1896
Aux fortifs
La Lanterne ― 27 janvier 1896
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Faits divers
Un mari meurtrier - 1903
Un mari meurtrier
Le Petit Parisien — 7 septembre 1903
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de
quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles
avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui. Il lui répétait sans cesse qu'elle
lui rendait la vie insupportable.
Le ménage était devenu un véritable enfer. Des injures, on en venait
fréquemment aux coups, et cette situation impossible ne pouvait se dénouer que
d'une façon dramatique.
En effet, hier soir, à la suite d'une scène plus violente encore que les
précédentes, l’employé des postes, rendu subitement furieux s'arma d'un long
couteau de cuisine qui se trouvait à portée de sa main et le plongea tout entier
dans la poitrine de sa femme.
Atteinte au sein gauche, la malheureuse tomba à la renverse en poussant des
cris terribles, tandis que son meurtrier demeurait sur place, contemplant son
œuvre sanglante d'un œil hagard, le corps secoué de tremblements convulsifs.
Des voisins, attirés par le bruit, se précipitèrent au secours de Mme Jamais,
qui fut transportée dans une pharmacie voisine où elle reçut les premiers soins,
et de là à l'hôpital Cochin où elle morte dans la soirée.
Quant au mari meurtrier, interrogé par M. Pélatan, commissaire de police, il
a déparé avoir agi dans un moment de folie et il se repent sincèrement de son
acte.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.