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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Lorsque fut conçu le projet de doter le quartier Maison Blanche d'une nouvelle église, il était prévu que celle-ci s'appela Saint-Marcel de la Maison-Blanche. Ce fut Sainte-Anne qui l'emporta.


La maison qui, en 1900, était située au 68 du boulevard d'Italie, servait de dépôt au sculpteur Rodin.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1910

Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau.

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C'est arrivé dans le 13ème

 À coups de rasoir

À coups de rasoir

Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927

Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente, Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la quitter.

Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la Maison-Blanche.


 Aux fortifs 1896

Aux fortifs

La Lanterne ― 27 janvier 1896

Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement, a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la porte de Choisy.

Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas ! plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de réformes sérieuses.

Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans avoir pu prononcer une seule parole.

Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé


Faits divers

 Un mari meurtrier - 1903

Un mari meurtrier

Le Petit Parisien — 7 septembre 1903

Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui. Il lui répétait sans cesse qu'elle lui rendait la vie insupportable.

Le ménage était devenu un véritable enfer. Des injures, on en venait fréquemment aux coups, et cette situation impossible ne pouvait se dénouer que d'une façon dramatique.

En effet, hier soir, à la suite d'une scène plus violente encore que les précédentes, l’employé des postes, rendu subitement furieux s'arma d'un long couteau de cuisine qui se trouvait à portée de sa main et le plongea tout entier dans la poitrine de sa femme.

Atteinte au sein gauche, la malheureuse tomba à la renverse en poussant des cris terribles, tandis que son meurtrier demeurait sur place, contemplant son œuvre sanglante d'un œil hagard, le corps secoué de tremblements convulsifs.

Des voisins, attirés par le bruit, se précipitèrent au secours de Mme Jamais, qui fut transportée dans une pharmacie voisine où elle reçut les premiers soins, et de là à l'hôpital Cochin où elle morte dans la soirée.

Quant au mari meurtrier, interrogé par M. Pélatan, commissaire de police, il a déparé avoir agi dans un moment de folie et il se repent sincèrement de son acte.

Il n'en a pas moins été envoyé au dépôt.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)

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Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

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54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

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Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

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Menu faits divers

Faits divers

Terrible méprise - 1897

Un accident des plus sérieux a eu lieu hier matin, 4, rue Jean-Marie Jégot, à la Butte-aux-Cailles.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1895

C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...

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Crue de la Bièvre - 1881

A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.

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Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931

Au 12 de la rue Cantagrel, dans le quartier de la Gare, l'Armée du salut fait construire un vaste bâtiment.

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Perquisition dans une pharmacie - 1911

Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca

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La cité Jeanne d’Arc transformée en fort Chabrol - 1934

La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.

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Treize émeutiers de la Cité Jeanne-d’Arc ont été arrêtés hier matin - 1934

Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.

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Les Amis de « Guibollard » - 1905


Deux voleurs d'autos arrêtés sur les… toits


Rue de l'Amiral-Mouchez une jeune femme est enlevée en taxi par quatre hommes. - 1931


Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933


L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912


Les fortifications s'effondrent sur plus de cent mètres - Le Journal 28 janvier 1912


Une chasse à l'ours en plein Paris - 1906


On repêche de la Seine, le cadavre d'un enfant - 1911


Un journaliste yougoslave assassiné à la Butte-aux-Cailles - 1930


Les deux assassins ont été vus à l'angle de la rue Croulebarbe et de la rue Corvisart - 1930


Le crime de la Buttes-aux-Cailles - 1930


Le pénible drame du quartier Croulebarbe - 1929


Une cartomancienne assassine son ami - 1921


L'incendie de la rue des Cordelières - 1895


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