En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.
Par son vote du 26 mai 1859, la Chambre des députés décidait de porter, à compter du 1er janvier 1860, les limites de Paris jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée. Cette loi désignait le 13ème arrondissement sous le nom d'arrondissement des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris.
Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale
a été arrêté par les agents.
Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la
Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il
avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,
Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au
Dépôt.
Une bombe avenue Sœur Rosalie - 1912
Une bombe avenue Sœur Rosalie
Le Figaro — 23 décembre 1912
Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq
heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie,
un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de
diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.
Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste
central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait
prendre.
Faits divers
Un mari meurtrier - 1903
Un mari meurtrier
Le Petit Parisien — 7 septembre 1903
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de
quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles
avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui. Il lui répétait sans cesse qu'elle
lui rendait la vie insupportable.
Le ménage était devenu un véritable enfer. Des injures, on en venait
fréquemment aux coups, et cette situation impossible ne pouvait se dénouer que
d'une façon dramatique.
En effet, hier soir, à la suite d'une scène plus violente encore que les
précédentes, l’employé des postes, rendu subitement furieux s'arma d'un long
couteau de cuisine qui se trouvait à portée de sa main et le plongea tout entier
dans la poitrine de sa femme.
Atteinte au sein gauche, la malheureuse tomba à la renverse en poussant des
cris terribles, tandis que son meurtrier demeurait sur place, contemplant son
œuvre sanglante d'un œil hagard, le corps secoué de tremblements convulsifs.
Des voisins, attirés par le bruit, se précipitèrent au secours de Mme Jamais,
qui fut transportée dans une pharmacie voisine où elle reçut les premiers soins,
et de là à l'hôpital Cochin où elle morte dans la soirée.
Quant au mari meurtrier, interrogé par M. Pélatan, commissaire de police, il
a déparé avoir agi dans un moment de folie et il se repent sincèrement de son
acte.
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses sinistres exploits.