L'école 8 rue Kuss, a été construite en 1934, par l'architecte Roger-Henri Expert, qui utilisa largement le béton.
En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Ce matin, à huit heures, un voiturier. Paul Perrotel, âgé de
quarante-cinq ans, demeurant 26, rue Bourgon, passait rue Abel-
Hovelacque, en compagnie d'une femme, la veuve Fléchel, âgée de
cinquante-cinq ans, avec laquelle il entretient des relations
intimes.
Leur conversation était très animée. Soudain Perrotel, qui était
porteur d'une canne à épée, en tira la lame et frappa la veuve
Fléchel dans le dos, la blessant grièvement. Puis il sortit de sa
poche un rasoir dont il tenta de se couper la gorge.
Des passants, intervenus immédiatement, firent donner des soins
aux deux blessés qui ont été ensuite transportés à l'hôpital
Cochin.
Un exercice de défense passive cité jeanne d'arc - 1939
Un exercice de défense passive cité Jeanne-d 'Arc
Le Figaro ― 19 aout 1939
D'accord avec l'autorité militaire, les services de la-défense
passive de la préfecture de police se sont livrés, hier matin, à
des expériences qui avaient pour but de s'assurer de la résistance
de certains abris. Les étais qui soutenaient l'un des vieux
immeubles de la cité Jeanne-d'Arc restant encore sur place ont été
enlevés en un clin d'œil et tous les matériaux le composant sont
tombés pêle-mêle, avec le bruit qu'on devine, sur les abris
souterrains construits à cet endroit. Ce n'est que lundi,
après le déblaiement de ces matériaux, que l'on pourra juger de
l'efficacité des travaux de sécurité entrepris par la défense
passive.
Lu dans la presse...
M. Félix Faure à l’École Estienne
M. Félix Faure à l’École Estienne
Le Figaro - 2 juillet 1896
Si nous ne sommes pas parmi les plus chauds partisans du développement exagéré
de l'instruction primaire et secondaire, développement que la municipalité déplore
déjà à cause du nombre de déclassés et de solliciteurs furieux qu'il a créés,
nous avons au contraire la sympathie la plus vive pour les écoles professionnelles.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra
une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers
distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur
apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de
sa présence l'inauguration de l'école Estienne.
Qu'est cette école? Son nom, celui du Motteroz du seizième siècle, l'indique.
Elle a pour but de former des ouvriers habiles et instruits pour les arts et
les industries du livre.
L'enseignement est gratuit. La cantine scolaire est gratuite également pour
les élèves habitant Paris.
Les élèves sont externes. Ils entrent à l'école à 8 h. 1/2 du matin et en
sortent à 6 heures du soir.
La durée des cours est de quatre ans. Pendant le premier semestre de la première
année, les élèves passent par tous les ateliers de l'école, et ils sont ensuite
répartis, suivant les aptitudes reconnues par la Commission de surveillance,
dans les ateliers où ils feront leur apprentissage.
Les matières enseignées sont de deux sortes :
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
Typographie : Fonderie de caractères. – Composition,
– Impression (presses à bras et machines). –Clicherie et galvanoplastie. Reliure : Reliure. – Dorure sur cuirs. – Dorure sur tranches.
– Marbrure. Gravure. Gravure sur bois. – Gravure sur acier. –Gravure
sur cuivre en creux et en relief. –Impression en taille douce. Lithographie :
Dessin et écriture lithographiques. – Chromo-lithographie. – Gravure sur pierre.
– Autographie. – Impression. Photographie : Photographie et
procédés. – Photogravure. – Phototypie.
ENSEIGNEMENT THÉORIQUE
Langue française. Histoire et géographie. Notions de mathématiques.
Sciences physiques et naturelles appliquées aux arts et industries du Livre.
Histoire de l'art. Histoire du Livre. Modelage. Dessin à vue et dessin industriel.
Écriture. Gymnastique et exercices militaires.
Un certificat d'apprentissage est délivré aux élèves à la fin de leur quatrième
année.
Des primes sont accordées alors aux élèves ayant satisfait à toutes les épreuves
des examens de sortie.
Est-ce bien une inauguration qu'on a faite hier ? L'établissement, sis
boulevard d'Italie, est ouvert depuis novembre 1889, mais il n'était point terminé
et toutes ses salles ne sont ouvertes que depuis quelques semaines.
Par un singulier hasard, l'école Estienne, où on se propose de former des
ouvriers si paisibles et que visitait hier M. Félix Faure, a juste devant elle,
à sa droite, la maison où est mort Blanqui, à sa gauche une tannerie.
Le Président de la République y arriva à trois heures dans une voiture
à marchepied ; M. Le Gall et le commandant Humbert l'accompagnent.
Il est reçu par les ministres de l'Instruction publique, et du commerce, le
président du Conseil municipal et la plupart de nos édiles, M. Brard compris
en complet, rosé.
Pauvre M. Brard ! Il vient d'être condamné à quatre jours de prison
comme insoumis. Il sera au Gros-Caillou pendant les fêtes du 14 Juillet et ne
pourra point trinquer avec ses électeurs à la destruction des autres Bastilles.
Parmi les personnages présents est le député de l'arrondissement, M. Gérault-Richard,
qui ne doit pas être content de ses électeurs. Ils ont fait, très nombreux,
au Président, à son arrivée et surtout à son départ, une ovation toute départementale.
Mais n'anticipons pas. Nous sommes dans une vaste salle où sont rangés les
professeurs, les élèves et au premier rang leurs parents qu'on prendrait pour
des millionnaires, tant les femmes sont bien mises.
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)