UNE ÉVOCATION
DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30
Jeudi 21 Septembre 2023
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Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Il est établi dans le 13e arrondissement des cantines pour le service des militaires qui montent la garde sur les remparts. (1870)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint Marcel viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris. (1868)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des découvertes fort importantes au point de vue archéologique. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Paris qui souffre : la misère à Paris
Treizième arrondissement
Le XIIIe est un arrondissement perdu, au bout de la ville. Il est enfermé entre le fleuve, la montagne Sainte-Geneviève et la vallée de la Bièvre. La Seine aurait pu servir de voie de transport vers le centre, si les dépendances du chemin de fer ne formaient pas, devant le fleuve, comme une barrière qui en défend l'accès. Il n'y a pas de voie directe pour en sortir, parce que l'ensemble du Ve arrondissement se dresse comme un obstacle qu'il faut tourner. On comprend que cet endroit de Paris se trouve désigné pour recevoir la décharge publique, et avec elle les malheureux qui peuvent y découvrir des moyens d'existence, pour se loger et se nourrir. D'ailleurs les terrains en contrebas, qui sont inondés chaque hiver, et les carrières effondrées permettent à peine des constructions légères où trouve refuge une nombreuse population composée pour partie de tous les éléments malsains des professions déjà vues. C'est de beaucoup l'arrondissement le plus misérable de Paris ; mais il n'a pas l'aspect maussade. Au contraire, ses belles avenues, ses hauteurs et ses plaines, offrent parfois des aspects d'un pittoresque saisissant.
Il peut plaire au promeneur.
Victor Hugo a dit quelque part :
On vit de rien, on vit de tout, on est content.
Il n'est pas bien sûr qu'on soit toujours content dans le XIIIe arrondissement ; mais, s'il est un endroit où l'on vit à la fois de rien et de tout, c'est certainement ici. D'après les statistiques, la moyenne du loyer annuel par habitant est de 55 francs, alors que pour Paris elle est de 176 francs. Les denrées alimentaires sont à des prix beaucoup moins élevés qu'aux Halles ; dans les marchés et chez certains vendeurs on peut se procurer des bas morceaux et certaine viande qu'on trouverait difficilement en un autre endroit de la ville. Enfin, doit-on le dire ? beaucoup parmi les chiffonniers mangent ce qu'ils trouvent dans les restes abandonnés à la porte des belles demeures.
Si l'on demande à quelqu'un ayant vécu dans la région, quelles sont les professions dominantes qu'on y rencontre, de suite, il est parlé des ouvriers raffineurs, des chiffonniers, des porteurs aux Halles, des maquignons, des terrassiers ; en même temps l'affirmation revient que tous ces gens sont malheureux et qu'ils ont un très grand nombre d'enfants. Cette idée de la cité de misère est encore précisée par la présence du pesant asile de la Salpêtrière dont la population est évaluée à plus de 5.000 âmes et dont les dépendances couvrent la moitié du quartier qui porte son nom.
C'est là que se trouvent la célèbre et triste Cité Doré entièrement habitée par des chiffonniers, les abattoirs désaffectés de Villejuif, centre de la boucherie hippophagique, le marché aux chevaux (1) et la lugubre rue de Villejuif où tous les journaliers en guenilles vont faire la noce.
Le territoire habité, dans ce quartier, n'est pas considérable. Il touche au Ve arrondissement et a reçu une partie des malheureux qui ont dû quitter le Jardin des Plantes à la suite des travaux de voirie qu'on y a faits.
C'est ainsi que les environs de la place d'Italie ont fait héritage d'un grand nombre de brocanteurs et chiffonniers, de toute la colonie italienne des modèles et de presque tous les journaliers à professions équivoques qui fréquentent le marché aux chevaux ; on trouve aussi un certain nombre des agents de la Salpêtrière et du Magasin Central des Hôpitaux, quelques employés du Chemin de fer d'Orléans et quelques ouvriers de la raffinerie Say.
Le quartier de la Gare est deux fois plus étendu que son voisin de la Salpêtrière et deux fois plus peuplé. Cependant, un espace considérable est pris par les dépendances de la gare d'Orléans tout le long de la Seine. Malgré cela, il existe en bordure du boulevard de la Gare et de la rue de Tolbiac quelques industriels qui fabriquent pour l'entrepôt de Bercy des tonneaux et les autres objets nécessaires au commerce des vins ; à côté d'eux se sont établis quelques entreprises de roulage, également destinées à l'entrepôt. Il est probable que si la gare du chemin de fer n'existait pas, la gare fluviale, qui a donné son nom au quartier, aurait une importance beaucoup plus apparente. Les débardeurs qui sont occupés sur les deux rives du fleuve logent ici, ainsi qu'une bonne part des employés du chemin de fer ; et aussi, malheureusement pour le quartier, un très grand nombre de journaliers qui se donnent comme porteurs aux halles. Ce sont ces gens qui forment le fond de la population de la cité Jeanne d'Arc, fameuse pour tous ceux qui s'occupent des pauvres à Paris. On peut dire que ceux qui habitent là sont tombés au dernier degré de la misère. Cette cité est une petite ville qui compte 600 ménages ; les gardiens sont armés ; ils tiennent la porte toujours fermée et ne reçoivent personne sans un acompte de 0 fr. 25 pour la nuit. Parfois, malgré les précautions qu'ils prennent, ils doivent, faute de paiement, procéder à des expulsions ; alors, ils usent de moyens sûrs : ils enlèvent portes et fenêtres et attendent que l'occupant ait disparu pour les remettre en place. En ce lieu, les visiteurs sont mal reçus, même quand ils viennent pour donner ; il n'est pas rare de trouver les marches d'un escalier encombrées par des filles et leurs souteneurs ; et, dans la cour, c'est un grouillement permanent d'enfants malpropres, mal portants et grossiers. La cité Jeanne d'Arc est la forme actuelle de la Cour des Miracles, d'antique mémoire. Un peu plus loin, la rue Nationale apparaît comme la grand'rue des chiffonniers ; c'est là que se trouvent ces grandes maisons d'épicerie dont les denrées sont offertes aux prix les plus bas qui soient connus.
A l'extrémité de cette rue, vers la porte d’Ivry, sont installés les vanniers qui campent sur les terrains non construits, pendant une partie de l'année. Ils vont, quand l'herbe pousse, parcourant les grandes routes, avec un mauvais cheval qu'ils ont acheté sur le marché et dont la nourriture doit ne rien leur coûter ; ils emmènent leurs grands chiens et laissent les vieux à la garde de la masure et du terrain. Enfin, vers la porte d'Ivry se tient, trois fois par semaine, le marché aux ferrailles qui est la source d'une animation réelle. Marchands et amateurs s'y rendent de bien des points de la ville et de la banlieue, notamment des XIe et XIIe arrondissements, aussi du Ve ; en sorte qu'on trouve réunis en ce lieu, les Auvergnats-ferrailleurs, les juifs polonais, les cordonniers, les ouvriers terrassiers et raffineurs, les chiffonniers et journaliers, dont nous avons eu occasion de noter les groupements ; ils ont espoir de découvrir, au tas des rebuts, quelque morceau de valeur ; cette idée est la même qui pousse les gens beaucoup plus riches aux devantures des antiquaires, clans les belles rues du centre. Ils forment une foule dense, mal vêtue, qui circule autour d'objets couleur de rouille. Cette couleur-là pourrait servir de marque au quartier. Naturellement tout ce monde.est pampre. Ceux qui n'ont pas besoin sont des employés qui ont été attirés par le bas prix des loyers et qui n'ont pas craint de s'établir très loin de leur travail. Tous les autres demandent. Mais il convient de remarquer qu'on peut avec de faibles sommes assurer aux malheureux la nourriture et le logement, ce qui serait impossible en d'autres lieux de Paris.
Croulebarbe est de beaucoup le plus petit des quartiers du XIIIe arrondissement ; il est aussi le moins peuplé et le moins pauvre. La vallée de la Bièvre le coupe en deux et sur les rives de la rivière qui sera couverte un jour, mais ne l'est pas encore, on voit se succéder de nombreuses mégisseries en amont et en aval de la célèbre manufacture des Gobelins. On a dit tout le bien possible de l'eau de la Bièvre et de ses vertus ; cela explique le passé. Aujourd'hui, tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'elle sent mauvais ; les industriels s'en vont et l'ingénieur sait déjà ce qu'il va faire pour transformer en un égout le riant ruisseau d'autrefois. Pour le moment, il y a là une industrie faisant vivre des ouvriers de bon métier et non pas seulement des manœuvres comme à la Gare ou à la Salpêtrière.
En même temps, la propreté régulière des grandes constructions, telles que couvents, casernes, hôpitaux, maisons d'instruction, contribue à donner cette impression que l'aisance peut ici parfois se rencontrer. Enfin, les belles avenues Arago, de Port-Royal, des Gobelins et le boulevard d'Italie assurent à cette région bon air beau soleil. Il semble donc que la misère s'écarte. Elle n'est pas éloignée pourtant, car il existe des foyers indigents rue Croulebarbe, rue de la Glacière et, dès nos premiers pas, dans le quartier de la Maison-Blanche, nous la retrouvons, avec ses vilains traits.
Deux foyers considérables se distinguent de suite : à la Butte aux Cailles où la population est très dense, et rue de la Santé, en bordure du XIVe arrondissement, derrière l'hospice Saint-Anne, aux environs du passage et de l'impasse Prévost. Toute cette région, qui est bornée par la rue de Tolbiac, est habitée par des chiffonniers dont les mœurs sont assez accueillantes, au contraire des observations faites à la Gare. Ici, les femmes sont ravaudeuses et c'est dans le XXe qu'elles vont vendre leurs bas. La Bièvre se montre encore un peu ; par suite, on trouve encore quelques ouvriers du cuir. Mais, ils sont de moins en moins nombreux, et, dès la rue de Tolbiac, la Bièvre disparait. Il faudrait aller hors Paris pour la retrouver. Tout le terrain compris entre cette rue et l'enceinte est en contrebas. Il sert à la décharge publique. Les propriétaires attirent à prix d'argent les entrepreneurs et les charretiers, espérant qu'un jour viendra où l'on pourra bâtir. Sans doute, les travaux du métropolitain vont aider à réaliser ce désir. Alors, de nouveaux habitants viendront s'établir où paissent, en ce moment, quelques maigres chevaux.
Dans cette région, rue Charles-Fourier, dominant la plaine de Gentilly et de Bicètre, se dresse l'église Sainte-Anne, qui est le rendez-vous d'une importante colonie de Bretons. Au jour anniversaire de Sainte-Anne d'Auray, dans la seconde quinzaine de juillet, le sanctuaire est trop petit pour contenir les milliers de pèlerins qui s'y rendent de toute la région environnante, mais surtout des quartiers du XIIIè arrondissement. Les marchands de vin vendent alors des bolées et de l'eau-de-vie de cidre ; et, dans la foule qui circule, on peut reconnaître toutes les coiffes et costumes des pays bretons, surtout parmi les femmes. Ces Bretons ne constituent pas des groupements apparents, comme les juifs polonais des IVe et XVIIIe arrondissements, les Auvergnats du XIe, ou les Limousins des IVe et Ve; ils sont cependant fort nombreux, certainement plusieurs milliers, dont une bonne part sont terrassiers dans les chantiers de construction, ou employés dans les gares d'Orléans et de l'Ouest. Les femmes, quand elles sont mariées, s'occupent généralement de leur ménage, et quelques-unes ne parlent pas français. Il est arrivé à des médecins du bureau de bienfaisance, dans le quartier de la Gare, de recourir à l'aide des enfants pour se faire comprendre des parents. Mais, il s'agit là d'exceptions qui deviennent, heureusement, de plus en plus rares. Il convient de noter encore quelques débits, où l'on parle breton ; on y danse, le dimanche, des rondes du pays. Tous ces gens sont réputés comme honnêtes et travailleurs. Quelques-uns sont chiffonniers ; d'autres, ouvriers d'industrie. Parmi les femmes de vingt à trente ans, un très grand nombre sont domestiques et ont été placées dans tous les quartiers limitrophes par des maisons religieuses qui les avaient reçues et hébergées à leur arrivée à Paris. Celles-là, se trouvent réunies à l'heure de certains offices, célébrés à leur intention, notamment à la paroisse Notre-Dame-des-Champs, dans le VIe arrondissement. La présence d'une colonie bretonne dans cette région s'explique par diverses raisons. D'abord, la pauvreté des pays de Basse-Bretagne que desservent les Compagnies des chemins de fer d'Orléans et de l'Ouest ; puis, le grand nombre de Bretons qui composent les régiments du génie de Versailles ; enfin, la foule des domestiques qui, depuis si longtemps, se placent en condition dans Paris, et appellent auprès d'elles tous leurs frères et connaissances.
Ces quelques mots jetés sur le XIIIe arrondissement peuvent servir à quelque chose. Ils sont un appel à qui voudra dire toutes les misères qui sont à soulager, et tous les remèdes possibles. Pour cela, il faut les auxiliaires du lieu. Il n'y a pas de doute qu'avec leur concours, on ne puisse faire œuvre utile. Car, dès maintenant, il est permis d'affirmer que les besoins de cette population sont spéciaux. Il faudrait disposer, pour y parer, de moyens appropriés ; d'ailleurs, il convient de discerner quels doivent être ces moyens. C'est une étude à faire.
(1) Note : Ce marché vient d'être transporté dans le XVe arrondissement ; les nouvelles constructions s'élèvent sur un terrain dépendant de l'abattoir de Vaugirard, en bordure de la rue Brançion. Le marché aux chevaux du boulevard de l'Hôpital a cessé de fonctionner le 23 novembre 1907.
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