C'est la création de la rivière et des lacs du bois de Boulogne qui fit perdre aux prairies de la Glacière son caractère de lieu de rendez-vous pour les amateurs de patinage.
Les travaux d'aménagement de la Place d'Italie furent terminés en 1879 et celle-ci fut considérée comme l'une des plus belles de Paris.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Est-ce un empoisonnement - 1894
Est-ce un empoisonnement ?
Le Petit-Parisien — 28 décembre 1894
Hier, à trois heures de l'après-midi, M. Ferdinand Wendertieffoff, âgé de
cinquante-cinq ans, journalier, et Mme veuve Henriette Masillier, âgée de
cinquante-deux ans, demeurant avenue d'Ivry, 67, se présentaient chez M. Cornet,
pharmacien, rue Coypel, et lui disaient qu'ils souffraient de douleurs d'estomac
et de nausées dont ils ne pouvaient s'expliquer la cause. Envoyés à l'hôpital de
la Pitié par M. Perruche, commissaire de police, Mme Masillier déclara, après
avoir reçu quelques soins, qu'en sortant d'un restaurant où ils avaient déjeuné,
son compagnon et elle s'étaient trouvés subitement malades.
Une enquête est ouverte à l'effet de savoir si le restaurateur désigné n'a
pas commis l'imprudence de faire cuire des aliments dans une casserole en cuivre
mal étamée.
Faits divers
La chasse aux indésirables - 1938
La chasse aux indésirables
Le Petit Parisien — 5 mars 1938
Des inspecteurs de la police judiciaire ont arrêté trois Polonais ayant
été déjà condamnés Samuel Snefner, Wolf Gotel, garçons coiffeurs, l'un et
l'autre sans domicile et Herz Mayer Cukier, se disant tailleur, domicilié 1
rue du faubourg Saint-Antoine. Tous trois avaient pris place dans un taxi et
s'étalent fait conduire Place d'Italie. De là ils se rendirent à pied rue
des Reculettes, où deux d'entre eux pénétrèrent dans l'immeuble portant le
n° 20, tandis que leur complice restait dehors pour faire le guet. Mais le
trio était pris en filature. Le guetteur fut appréhenda ainsi que ses
complices qui s'employaient déjà à crocheter la porte d'un appartement.
Communiqué
Drame de Famille
Aux cris de «je n'aime pas la tisane », le mari injuriait sa femme et
voulait tout casser dans la maison Sa femme insista : « Ce n'est pas une
tisane comme les autres, c'est du Thé des Famille, goûte-le.» Non
seulement le Thé des Familles est bon à boire, mais pris le soir, il
fait dormir et nettoie tout le tube digestif. C'est le plus doux des
laxatifs. Le Thé des Familles est un mélange de 18 plantes médicinales
qui agit sur le foie, l'estomac, les reins et l'intestin. Il faut boire
chaque soir sa tasse de Thé des Familles. Seul votre pharmacien vend le
Thé des Familles.
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.