L'hôpital de Lourcine (111 rue de Lourcine) était consacré au traitement des femmes atteintes de maladies secrètes et comptait 276 lits. Des consultations gratuites étaient données de 8 à 9 heures les mardis, jeudis et samedis.
Le XIIIème arondissement comptait 72.203 habitants en 1876 et 92.221 en 1881 soit une augmentation de 20.018 habitants. Paris, en totalité en comptait 1.988.806 et 2.225.910, ces mêmes années.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir,
d'un bal du boulevard de la Gare.
Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité
douteuse.
L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six
énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.
Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des
agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.
Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.
Vengeance d'amazone. - 1905
Vengeance d'amazone.
Le Rappel — 8 juin 1905
Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait
depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans,
domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière
rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se
précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La
blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La
coupable à réussi à prendre la fuite.
Faits divers
Un ménage devenu la terreur des environs - 1875
Un ménage devenu la terreur des environs
Le Figaro ― 15 septembre 1875
À propos du drame de la rue des Prairies, nous donnions hier quelques détails
sur ce quartier éloigné de Paris. Voici aujourd'hui un autre crime, commis tout
à fait aux antipodes, dans un autre quartier aussi excentrique, mais bien plus
mal habité encore.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit
à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur
des environs. Le mari était un de ces industriels qui, le soir sur le boulevard
vous abordent mystérieusement pour vous offrir des joncs véritables à treize
sous, des livres défendus ou des photographies obscènes. La femme et les filles
avaient des métiers au moment aussi étranges.
Quant à l'intérieur de la maison, on le connaissait peu. Il ne faisait pas
bon y aller, surtout si c'était pour y réclamer le montant d'une dette. On était
reçu par toute la bande, qui vous tombait dessus à coups de bâton, de pierres
ou de pioche, et il fallait déguerpir au plus vite, sous peine d'être assommé.
C'est ainsi qu'a été reçue hier une voisine, qui avait aidé ces gens dans
un travail et qui, ayant voulu insister pour être payée, a été tellement maltraitée
qu'elle a succombé dans la nuit.
Sur le rapport des voisins, toute la famille a été arrêtée.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.