En 1911, M. Yendt était commissaire de police du quartier de la Salpêtrière.
Les travaux d'aménagement de la Place d'Italie furent terminés en 1879 et celle-ci fut considérée comme l'une des plus belles de Paris.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Jetée dans le fossé - 1897
Jetée dans le fossé
Le Figaro — 28 juin 1897
Des gardiens de la paix ont trouvé, hier matin, à quatre heures, dans le
fossé des fortifications, en face de la rue du Château-des Rentiers, une femme
Augustine Jourdan, âgée de trente-huit ans, demeurant avenue d'Italie. Cette
femme a dit, d'abord, aux agents qu'elle avait fait une chute accidentelle puis,
se ravisant, elle a déclaré qu'elle avait été précipitée dans le fossé par deux
hommes et une femme parce qu'elle avait refusé de leur donner l'argent qu'elle
avait sur elle.
La femme Jourdan qui se plaignait de vives douleurs internes a été conduite à
l'hôpital Cochin.
Faits divers
Mauvaise surprise - 1875
Mauvaise surprise
Le Figaro ― 28 octobre 1875
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue
hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite
rue Vandrezanne, 33. En arrivant à la porte du logement que la vieille femme
occupait au deuxième étage, Mme Jacquinot trouva la porte fermée. Elle s'informa
auprès des voisins; on lui affirma que Mme Roux qui est blanchisseuse, venait
de rentrer avec un panier et qu'elle n'était pas ressortie.
Elle alla alors chercher un serrurier qui ouvrit la porte la veuve Roux était
étendue morte sur son lit.
Le serrurier effrayé s'empressa de courir au poste de la Butte-aux-Cailles
faire une déposition sur ce qu'il venait de voir. Une enquête fut immédiatement
commencée sur la mort de la femme Roux.
On sut aussitôt à quoi s'en tenir. Une dame Ménie, voisine de la défunte,
raconta que cette dernière, revenant de livrer son linge, était rentrée chez
elle et avait allumé du feu, laissant la porte ouverte à cause de la fumée.
Bientôt, elle l'avait entendue se plaindre, et était entrée pour lui demander
si elle avait besoin de secours. L'ayant alors trouvée gisant à terre sans connaissance,
elle l'avait prise dans ses bras et replacée sur son lit. Puis elle était partie,
fermant sur elle la porte et laissant par mégarde la clef en dedans. Il est
très supposable que la fermeture intempestive de cette porte a complété l'asphyxie
commencée.
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.