La rue du Banquier, ancienne rue, doit son nom au banquier Patouillet qui avait déjà donné son nom au territoire compris entre la rive droite de la Bièvre et les terres de St-Marcel sur le chemin d'Ivry. (Clos Patouillet.)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles.
C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements
vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure
avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.
Les Américains se sont acquis, depuis quelques années, une véritable renommée
en matière de grands travaux publics leur initiative, leur audace, leur fougue,
méritent d'être admirées et surtout imitées. Ce n'est pas la science qui manque
à nos ingénieurs pour les égaler.
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche, celui qui s'étend de la rue
Bobillot à la rue Cacheux, par la place Rungis, est en fête : dans quelques
jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique
qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière,
relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de
l'autre.
Les palais des Reines Blanche aux Gobelins (1878)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux
à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la
rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique.
Le puits artésien de la Butte aux Cailles (1868)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia,
le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à
une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues
Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles.
Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara : — Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles.
C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements
vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure
avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi
arrondis.
L'entrée principale est sur la place Paul-Verlaine. La place Paul-Verlaine
coupe la rue Bobillot, qui appartient au treizième arrondissement, aux alentours
de la place d'Italie.
Au vrai, c'est au-dessus des Gobelins, un quartier assez peu connu sous le
nom de La Maison-Blanche, qui, avec La Butte aux Cailles dominait la vallée
de la Bièvre à son entrée dans Paris et avait vue sur les étangs de La Glacière.
La Bièvre
La petite rivière, chantée par Hugo Delvau, décrite par Parent-Duchâtelet
et dont tant de peintres et de dessinateurs ont croqué les aspects, n'existe
plus que de souvenir. C'est en vain que l'on voudrait retrouver, depuis son
vallon orignal, les moulins qu'elle faisait tourner : où sont le moulin à papier
de la fabrique Boisson à La Meulière ; et ceux de Jouy activés par le génie
d'Oberkampf ; et sa concurrence des toiles peintes de Bièvre fondée par Dolp
? Plus de moulins à farines à Berny et à Cachan; celui de l'Hay s'effondre lamentablement,
au bord de la route de Fresnes. Il n'en existe plus à Arcueil. Où est
le moulin de la blanchisserie des hôpitaux, dans l'enclos de la Salpêtrière
? Et quant à celui du Moulin des Prés, son nom est encore donné à une rue qui
va disparaître.
La rue du Moulin-des-Prés
Sur la gauche de la place Paul-Verlaine, une sorte de chemin rustique descend
entre des murs anciens. A droite, un bel hôtel particulier avec une large cour
; les toits dominants sont en terrasse à l'italienne. Le côté inverse est constitué
par des murs de soutènement épaulant des jardins paraissant dégringoler. On
arrive à une sorte d'esplanade formée de remblais sur lesquels pousse une herbe
lépreuse, vert-de-grisée. Ce terre-plein encage un vieux petit pavillon encore
habité, et s'en va tomber à pic sur le caniveau de l'ancien passage Vandrezanne.
Aussitôt, devant ces murailles basses, percées de petites fenêtres, mais
dont on cherche en vain l'entrée qui est sur une autre voie, isolée du passage
par une lourde porte charretière verrouillée et barrée, on a un souvenir lancinant
de quelque chapitre de Huysmans. Le disciple de Zola a dû suivre par là quelque
brocheuse ou relieuse de l'atelier de ses parents, rue de Sèvres. C'est avec
lui que l'on suit les lignes cahotantes des allées de terre menant à des bicoques
exceptionnelles, avec balcons en bois vermoulus et disjoints, à des cassines
de torchis et de plâtras, séparées par des murs à hauteur d'appui! où s'alignent
les pots de balsamines et de tulipes. Sous un toit goudronné, un coq chante
éperdument, en ramassant ses-poules de la pointe de l'aile... Un coq ! nous
ne sommes pas à Paris ! La Préfecture de police ferait fermer le poulailler.
Le puits artésien
Du côté de la rue de Tolbiac, ce passage est sans issue. On dévale, la pente
de la rue du Moulin-des-Prés, puis on la remonte jusqu'à la rue Bobillot.
Sur la place, quelques marches de nivellement et dans le sol même la plaque
indiquant où se trouve le puits artésien, dont la pyramide de bois a disparu.
Pendant un temps, la municipalité de Paris crut qu'elle trouverait dans sort
sous-sol, l'eau indispensable à ses besoins permanents. A la suite d'Arago,
des savants et des ingénieurs prouvèrent la valeur de l'indication, Il y eut
le puits de Grenelle, foré en 1833 où se trouve actuellement le monument de
Pasteur, place de Breteuil. Puis, en 1855, celui de Passy, bouillonnant dans
le square Lamartine, avant que d'alimenter les lacs du Bois de Boulogne, d'où
sa vapeur alcaline surgit opaque en hiver. Enfin, en 1863, d'après le même programme,
on descendit les mèches à la Chapelle et à la Butte aux Cailles. La profondeur
à atteindre touchait à 600 mètres pour rencontrer la nappe, la même que celle
de Grenelle et de Passy.
En novembre 1872, au moment où la sonde atteignait 532 m. 75, dans le tréfonds
de la Butte aux Cailles, des difficultés de règlement surgirent entre l'entreprise
puisatière et l'Administration. L'opération resta, en suspens pendant vingt
ans.
On la reprit en 1893, puis il y eut des accalmies de travaux en 1901 ; enfin
le 19 octobre 1903, le chantier fut remis en activité jusqu'au 17 mars 1904,
où. l'on atteignit la cote de 580 m. 40 et où le jaillissement se produisit
d'une manière ininterrompue.
L'inauguration solennelle eut lieu le 7 août 1904.
Il en avait coûté un million. La piscine blanche coûtera 4 millions et demi.
C'est après vingt ans que l'installation hydraulique et son usage hygiénique
pour les douches et les bains en eau courante, auront trouvé leur formule définitive.
Mais peu après, la Butte aux Cailles aura disparu.
Ce jeune gamin, Albert Doret, est plein d'imagination. Profitant
hier d'un instant d'inattention de son père, qui tient une
fruiterie, rue de la Fontaine-à-Mulard, l'enfant plongea sa
main dans le tiroir-caisse et prit trois louis de 20 francs
Puis, au même instant, il courut vers la porte en criant «
Au voleur »
― C'est un homme coiffé d'une casquette noire à visière
de crin, déclara-t-il à son père. Je l'ai vu ouvrir la caisse
et s'enfuir. Allons le dire au commissaire.
Devant M. Pélatan, le petit Doret renouvela sa déclaration ;
mais, habilement questionné par le commissaire de police, bientôt
il se troubla et finit par se reconnaître l'auteur du larcin.
Sur la demande du père, M. Pélatan se contenta d'admonester
vertement le précoce malfaiteur.
En rentrant dans la boutique de fruiterie, Albert Doret,
s'attendant à une correction paternelle, se jeta à terre et
se roula en hurlant :
— Au secours ! On me frappe ! On va me tuer !
Un passant, M. Charles Vanier, plombier, entra et reprocha
au père sa conduite.
— Vous êtes un lâche de frapper ainsi un enfant.
— Dites donc, vous, répondit M. Doret, mêlez-vous donc de
vos affaires et laissez-moi régler les miennes comme bon me
semble.
Le plombier s'irrita et asséna un formidable coup de poing
sur la tête de son interlocuteur. L'autre, trouvant à portée
de sa main un énorme coutelas, s'en empara et en porta un coup
à Vernier, qui fut atteint au ventre. On juge, à l'hôpital
Cochin, l'état du blessé très grave.
Bien que Doret soutienne qu'il se trouvait dans le cas de
légitime défense, il a été consigné à la disposition de M. Pélatan.
LE SEVRAGE
Toutes les mères savent combien la crise du sevrage
est difficile et dangereuse pour beaucoup d'enfants. Il
y a cependant un moyen de préparer et de ménager ce moment
de transition, de façon à le rendre inoffensif. Mettez
l'enfant, quelque temps avant de le sevrer, à l'usage de
l'Émulsion Scott. Ce merveilleux aliment complet, absorbé
sans fatigue par les voies digestives, fortifiera l'estomac
et le mettra en état de recevoir d'autres aliments que
le lait de la nourrice. À lui seul, il suffit pour élever
et maintenir la nutrition générale, grâce à ses corps gras
et à ses divers sels organiques de fer, de phosphore, de
chaux, etc., éléments constitutifs du sang, des muscles,
des os et des nerfs. En même temps, l'Émulsion Scott, par
ses nombreux ferments hépatiques, favorise la digestion
des autres aliments et donne ainsi au suc gastrique le
temps de se transformer pour s'accommoder au nouveau régime
alimentaire. Grâce à cette précaution, on évite tous les
accidents amaigrissement, faiblesse, diarrhée, convulsions,
qui accompagnent trop souvent le sevrage. Dr REVEL.
Le Truc des Collectionneuses - 1909
Deux voleuses rattapées Place d'Italie
Le Truc des Collectionneuses
Le Journal — 18 janvier 1909
Deux jeunes femmes, vêtues d'oripeaux multicolores, et dont
le regard profond de deux grands yeux noirs assombrissait encore
le teint bruni — des romanichelles — pénétraient, il y a quelques
jours, chez un marchand de vins établi boulevard de l'Hôpital
et se faisaient servir des boissons variées. Puis, engageant
la conversation avec le commerçant, elles lui déclarèrent qu'elles
collectionnaient les pièces de 20 fr. frappées en 1870, et
lui demandèrent s'il ne pouvait pas en mettre à leur disposition.
Leur interlocuteur, bon garçon, sortit son tiroir-caisse
et chercha assidûment. Il trouva des pièces au millésime convenu
et les remit aux deux jeunes femmes qui lui donnèrent, en échange,
d'autres pièces de bon aspect.
Après le départ de ses clientes, le commerçant s'aperçut
que les pièces jetées par elles dans sa caisse étaient fausses,
et qu'un billet de 100 francs lui avait été adroitement dérobé.
Il alla porter plainte au commissariat du quartier de la Gare
et attendit impatiemment les résultats de l'enquête.
Or, hier, il aperçut ses deux voleuses qui traversaient
la place d'Italie. Il se précipita derrière elles et parvint
à en arrêter une, qu'il conduisit lui-même au poste voisin.
Malgré ses dénégations, celle-ci, une nommée Michaële Rostini,
a été envoyée au Dépôt. Sa complice est activement recherchée.
LES VARICES ne sont immédiatement et radicalement
soulagées que par le port rationnel des Bas élastiques de A.
Claverie (234, faubourg Saint-Martin, à Paris). Lisez l'intéressante
Notice sur les Varices envoyée franco sur demande.
Une maison qui change de place -1897
Quartier de la Gare
Une maison qui change de place
Le Monde Illustré — 21 aout 1897
Jusqu'à ce jour, du moins si l'on s'en rapporte à la pieuse légende, les
anges du ciel s'étaient réservé l'entreprise extraordinaire du transport des
édifices par les airs; entreprise que, du reste, ils n'avaient point
renouvelée depuis la nuit fameuse où ils apportèrent de Nazareth en Italie,
la maison que l'on vénère encore au célèbre sanctuaire de Lorette.
A la grande stupéfaction des badauds parisiens, le miracle s'est
renouvelé dans la matinée du 13 août, et il a eu pour théâtre le treizième
arrondissement.
Un immeuble entier y a été changé de place sans que la pioche des
démolisseurs soit intervenue, et on a déplacé d'une quinzaine de mètres
l'école communale de la rue de Patay, qui comprend un rez-de-chaussée et un
premier étage.
Il est vrai d'ajouter, selon la remarque du Temps, que la
difficulté se simplifiait par ce fait que l'immeuble est entièrement
construit en planches et qu'il avait suffi d'établir un plancher assez
solide pour supporter l'école, qu'à l'aide de rouleaux en bois placés sous
ce plancher, on a fait glisser jusqu'à son nouvel emplacement.
Là-bas, bien loin, au fond d’un faubourg impossible, plus loin que le
Japon, plus inconnu que l’intérieur de l’Afrique, dans un quartier où
personne n’a jamais passé, il existe quelque chose d’incroyable,
d’incomparable, de curieux, d’affreux, de charmant, de désolant,
d’admirable.
La Bièvre représente aujourd'hui le plus parfait symbole de la misère
féminine exploitée par une grande ville.
Née dans l'étang de Saint-Quentin, près de Trappes, elle court,
fluette, dans la vallée qui porte son nom, et, mythologiquement, on se
la figure, incarnée en une fillette à peine pubère, en une naïade toute
petite, jouant encore à la poupée, sous les saules.
On sait que les tapissiers des Gobelins sont des techniciens hors
pair, et non pas seulement des virtuoses, mais des artistes. Ce que l'on
sait moins, c'est qu'ils ont tous leur violon d'Ingres. Ils invoquent,
le dimanche venu, Pomone aux joues vermeilles, déesse des vergers, et
s'escriment merveilleusement, qui de la bêche, qui du sécateur, du boyau
ou de l'arrosoir.
Il est un coin de Paris d'étrange aspect, un paysage pittoresque et
bizarre qui a déjà bien perdu de son caractère et qui, dans quelques
semaines, ne sera plus qu'un souvenir; c'est cette vallée, au trois
quarts comblée à aujourd'hui, que forme, à son entrée à la
Maison-Blanche, la Bièvre, encaissée entre la Butte-aux-Cailles et le
plateau de Montsouris.
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
En décembre 1871, dans Paris assiégé, le 13e arrondissement comptait 79.828 habitants y compris les réfugiés.
En 1879, les écoles chrétiennes de la rue du Moulin des Prés, de la rue Jeanne d'Arc et du boulevard de l'hôpital furent laïcisées à la suite de la décision du conseil municipal. Elles furent remplacées par les écoles libres des 61 rue Dunois, 93 avenue de Choisy et 43 rue Corvisart. Une école chértienne tenue par des soeurs fut laicisée et remplacée par une école libre située 35 rue Jenner.
C'est arrivé dans le 13ème
Une antipatriote - 1917
Une antipatriote
Le Figaro — 26 janvier 1917
Boulevard de la Gare, mercredi matin, une femme, s'adressant aux ouvrières
qui se rendaient aux usines de guerre, essayait de les détourner de leur
travail, menaçant et frappant même celles qui ne voulaient pas l'écouter.
Signalée à la police, cette femme a été arrêtée hier matin, au moment où elle
s'apprêtait à recommencer. C'est une nommée Renaudat, demeurant rue des
Malmaisons.