Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.
Le XIIIème arrondissement avait une superficie de 625 hectares à sa création.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un sujet russe, Bernard Steimann, cordonnier âgé de cinquante et un ans,
demeurant 22, avenue de Choisy, menacé d'expulsion fut pris d'un acte de folie
et se barricada dans sa boutique, menaçant de tuer ceux qui s'approcheraient.
L'intervention du commissaire de police n'eut aucun succès. Steimann restait
enfermé. Alors il fut décidé qu'hier matin on lancerait par une fente de la
porte de la boutique deux ampoules remplies d'un gaz soporifique, afin de
pouvoir se rendre maître du forcené.
Or, à sept heures du matin, deux agents en surveillance aperçurent soudain
deux jambes qui s'allongeaient sous le rideau de fer. Chacun en prit une et
tira ; Steimann n'opposa aucune résistance. Le pauvre fou s'était blessé dans
la, région du cœur avec un de ses tranchets à chaussures.
Transporté immédiatement à la Pitié, le malheureux y a reçu les soins
nécessaires.
Comme ses blessures ne présentent aucun caractère de gravité, il sera dirigé
sur l'asile de Sainte-Anne.
A. Magne
Paris la nuit - 1903
Paris la nuit
Le Figaro — 31 mai 1903
Depuis quelque temps, le quartier de la Gare (treizième
arrondissement) était plongé chaque nuit dans une profonde
obscurité. Des malfaiteurs décapitaient les becs de gaz.
Deux d'entre eux ont été surpris rue du Chevaleret par des
ouvriers de la maison Popp, qui, dans leur indignation, les ont à
moitié assommés. On dû les porter à l'hôpital Cochin.
Faits divers
Champion de boxe - 1916
Champion de boxe
Le Figaro ― 23 février 1916
M. Léopold Carlot, réfugié belge, âgé de trente-sept ans, rentrait
avant-hier soir chez lui, rue Vandrezanne, lorsqu'un individu lui demanda du
feu. Comme il se penchait pour présenter sa cigarette, une femme qui venait
derrière, lui enleva sa casquette. Il la réclama, et alors cette femme, une
autre et deux hommes qui se trouvaient près, l'assaillirent.
Mais ils tombaient mal. M. Carlot est champion de boxe et, en un clin
d'œil, deux des hommes et une des femmes étaient étendus sur le pavé. Les
autres prirent la fuite.
Interrogés, les vaincus ont prétendu que celui qui avait commencé
l'attaque était parmi les fuyards. Ils sont gardés à la disposition du
commissaire de police.
Communiqué
Aux Folies-Bergère.
Ce soir, 75è représentation de la revue Jusqu’au bout et rentrée du
merveilleux comique Biscot (la révélation de M. C. Bannel) dans ses trois rôles
épiques de poilu, d’ambassadeur et de chanteur d’opéra.
Jusqu’au bout! revue en 25 tableaux, de M. G. Arnould, avec Prince, Nina
Myra!, Blancard, Ch. Casella, Rose Amy, Vanna, Marg. Yvon, Cornilla et
Cébron-Norbens.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.