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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.


C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue ouverte entre la rue de Tolbiac et la rue Baudricourt, prendra le nom de rue Larret-Lamalignie.
Larret-Lamalignie, capitaine de frégate, se fit sauter la cervelle plutôt que de rendre en 1871, le fort de Montrouge qu’il commandait.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1927

Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le feu - Figaro 1898

Le feu

Le Figaro ― 6 mai 1898

Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit, vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.

Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier signal, tout a été détruit par les flammes.

Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.


 BAGARRE A LA MAISON-BLANCHE - 1897

Bagarre à la Maison-Blanche

Le Gaulois — 23 mars 1897

Une grave bagarre s’est produite, l’avant-dernière nuit, place Jeanne-d’Arc, dans le quartier de la Maison-Blanche : un Alsacien, Louis Klamber, a été à moitié assommé par la foule.

Klamber avait, en effet, infligé dans la soirée une correction violente à un passant qu’il avait pris pour un enfant dont il avait à se plaindre. Le bruit se répandit dans le quartier que « l’Alsacien » venait de tuer un enfant.

Bientôt plus de mille personnes s’amassaient devant le logis de Klamber et une douzaine de justiciers improvisés le frappaient cruellement.

Le pauvre homme allait succomber quand la police intervint. Dix arrestations ont été opérées Klamber a été transporté à l’Hôpital de la Pitié.


Faits divers

 Un pickpocket - 1885

Un pickpocket.

Le Matin ― 25 août 1885

M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.

Une surveillance active fut exercée, et, hier, trois agents de la sûreté remarquaient une jeune femme, élégamment mise, qui fouillait dans les poches de deux dames pendant que celles-ci étaient absorbées par une partie de tourniquet.

Cette femme entra dans la baraque des lutteurs Fournier et les trois agents l'y suivirent. Mais avant qu'ils aient pu la rejoindre, quatre hercules en maillot s'élancèrent au-devant d'eux en protestant contre ce qu'ils appelaient une violation de domicile.

Pendant ce temps, la jeune femme disparaissait par une porte latérale. Les lutteurs, interpellés par les. policiers, déclarèrent qu'ils la connaissaient pour une nommée Uzelma, opérant, en effet, comme pickpocket, et que si les agents avaient mis plus de discrétion dans leur mission, ils ne se seraient pas opposés à l'accomplissement de leur mandat.

M. Perruche, ayant mandé les forains à son bureau, a reçu d'eux une contre-plainte pour empêchement de leur représentation du soir que ce scandale a interrompue.

L'enquête du commissaire continue.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

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Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche

Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)

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La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)

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Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

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Menu faits divers

Faits divers

Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin - 29 décembre 1894

On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.

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Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.

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Mutilé par son amie - 1914

Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.

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Un Agent parachute - 1894

La jeune Louise Cardon, âgée de quatre ans, demeurant chez ses parents, rue Broca,était montée, sur une chaise...

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Inondation boulevard Kellermann - 1901

A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.

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Une femme tue son amant - 1911

Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...

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Un brigadier de police tue sa femme dans un accès de fureur et disparaît - 1932

La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.

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Au bas de la pente - 1911


La rupture d'une conduite d'eau - 1930


Une usine incendiée - 1911


Drame de l'alcoolisme - 1903


La mort de Céline Pasquet - 1908


La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc Henri Odoux qui blessa sa voisine ? - 1935


L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté - 1935


Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis - 1935


Tentative d'émeute cette nuit rue Nationale - 1er mai 1934


A l'hôpital de la Pitié un fou cherche à tuer un surveillant de nuit - 1908


Sombre histoire de charbon - 1937


Les fureurs d'un alcoolique - 1894


Terrible méprise - 1897


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


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