Le XIIIème devait initialement porter le numéro 20 lors de l'extension de Paris en 1860.
En 1930, les Primistères parisiens avaient des magasins aux adresses suivantes : Rues, des Cinq-Diamants, 33 et 56 ; du Château-des- Rentiers, 54 et 135 ; Bourgon, 19 ; Nationale, 151 ; du Moulin-des-Prés, 9 ; de Patay, 92 ; Albert, 67 ; Baudricourt, 75 ; avenues : d'Italie, 52, 100, 198 et 180; d'Ivry, 41 ; de Choisy, 39 ; de Tolbiac, 169; boutevard de la Gare, 132 et 171.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer.
Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir,
d'un bal du boulevard de la Gare.
Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité
douteuse.
L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six
énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.
Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des
agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.
Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.
Drame de la jalousie - 1895
Drame de la jalousie
Le Gaulois — 22 octobre 1895
Jeanne Jennart, une jeune couturière demeurant rue Rubens, entretenait des
relations avec un jeune sculpteur qui la délaissait ces jours-ci pour une nommée
Henriette Ritter, demeurant rue des Chamaillards.
La jeune fille conçut un grand chagrin de cet abandon et jura de se venger de
sa rivale. Sachant qu'elle la rencontrerait dans un bal de l'avenue de Choisy
elle s'y rendait hier soir et, après avoir vidé un saladier de vin chaud pour se
donner du cœur, elle plantait un couteau entre les épaules d'Henriette Ritter
Celle-ci, grièvement blessée, a été transportée à la Pitié. La meurtrière a été
arrêtée.
Faits divers
Une scène scandaleuse - 1894
Une scène scandaleuse
Le Figaro ― 22 septembre 1894
Une scène scandaleuse s'est passée, avant-hier soir, vers cinq heures, sur la
ligne du chemin de fer de Ceinture, dans la gare de la Maison-Blanche.
Deux ouvriers, Ch. Chaupier, typographe, et Célestin Goviaut, peintre en
bâtiment, voulaient pénétrer dans un compartiment qui se trouvait au complet.
Les. voyageurs protestèrent, mais Chaupier et Goviaut s'obstinant, une
querelle s'engagea et des coups furent échangés dans le wagon même où les deux
ouvriers avaient pénétré par force. Le chef de gare intervint, mais
inutilement. On requit alors deux gardiens de la paix. Une lutte s'engagea entre
les agents et les nouveaux occupants. Un des gardiens reçut de Chaupier un coup
de poing violemment asséné qui l'envoya rouler sur le trottoir où il se blessa
grièvement à la tête.
On dut avoir recours à un renfort de la police et les deux auteurs de ce
scandale purent être arrêtés. Mais il fallut veiller sur eux pour les faire
sortir de la gare, la foule qui s'était amassée voulait les lyncher.
Goviaut a été seul envoyé au Dépôt. Son camarade Chaupier qui, au cours de la
bagarre, avait reçu des blessures assez graves à la tête et à la poitrine, a dû
être transporté à l'hôpital Cochin.
Quant au gardien de la paix, son état a été jugé assez grave.
(Communiqué)
On voit souvent nos chasseurs s'arrêter, tirer de leur poche une
petite boîte, croquer un bonbon ou une pastille, et recommencer la même
manœuvre quelques instants après. Ce sont des gens prudents qui aux
brouillards de la terre et de l'estomac opposent savamment les
sels délicieux que la Compagnie fermière de Vichy extrait des sources
fameuses de l'Hôpital, de la Grande-Grille ou des Célestins, et à qui
elle a su donner cette forme hygiénique si agréable et si commode.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.