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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue Duméril s'appela rue du Gros-Caillou au XVIIè siècle, puis fit partie de la rue du Marché-aux-Chevaux. Son nom actuel lui fut donné en 1865 en l'honneur de Constant Duméril, naturaliste (1774-1860). La rue ne communique avec le boulevard que par un escalier.


En 1863, la ligne de l'omnibus P (voiture jaune, lanternes rouge et rouge) reliait Charonne à l'ancienne barrière de Fontainebleau tandis que la ligne U reliait Bicêtre à la pointe Saint-Eustache par des voitures jaunes, lanternes vert et rouge


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1910

La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les étrangleurs des Gobelins - 1894

Les étrangleurs des Gobelins

Le Journal — 13 juin 1894

On étrangle quelque peu, en ce moment, dans le quartier des Gobelins. Ses vastes avenues ombreuses, ses rues désertes, la nuit close, sont d'ailleurs lieux propices aux attaques nocturnes.

Un tonnelier, M. Joseph K., rentrant chez lui la nuit dernière, a été accosté par deux individus qui poliment lui demandèrent du feu, et comme, bénévole, il tendait sa cigarette allumée, ils lui passèrent un lacet autour du cou, l'étranglèrent à demi, puis le dévalisèrent.

Une demi-heure plus tard, des agents le relevèrent, le transportèrent au poste et lui donnèrent des soins qui le rappelèrent à la vie.

On recherche les agresseurs de Joseph K…


 Un soldat blesse une jeune fille

Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver

Il est lynché par la foule

Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer, du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune fille a été admise à la Pitié.

Le soldat, lynché par la foule, a dû être transporté au Val-de-Grâce.

Le Matin —15/11/1926

Faits divers

 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 24 mars 1895

Les étrangleurs des Gobelins

Rafle fructueuse.

Le Matin — 24 mars 1895

M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.

Depuis longtemps déjà un grand nombre d'attaques nocturnes se produisaient dans le quartier des Gobelins. La spécialité des malfaiteurs qui, presque chaque nuit, dévalisaient les passants, était le coup classique dit « du Père François ». D'où, cette mention « les étrangleurs des Gobelins » fréquemment insérée dans les journaux. Les commissaires de police de l'arrondissement avaient fait en vain plusieurs enquêtes, et le service de la Sûreté avait été chargé de retrouver cette bande.

Les recherches furent longues et difficiles. Enfin des agents acquirent la certitude que la plupart des étrangleurs avaient pour lieu de rendez-vous deux bars situés l'un, 102, avenue de Choisy, l'autre au coin du boulevard de la Gare. Les deux établissements, tenus l'un par un sieur Jacquot, l'autre par un sieur Dupont, communiquaient ensemble par un long couloir qui permettait aux malfaiteurs de s'enfuir si un agent de police était signalé.

M. Cochefert résolut alors de prendre, s'il était possible, d'un seul coup de filet, toute la bande. Vers minuit, il se rendit avenue de Choisy, accompagné de- M. Hamard et d'un nombre respectable d'agents. Des gardiens de la paix requis gardaient toutes les issues.

L'arrivée du chef de la Sûreté, ceint de son écharpe, produisit parmi les nombreux consommateurs attablés l'effet d'une tête de Méduse. Il y eut un mouvement d'affolement indicible mais l'attention de M. Cochefert fut aussitôt détournée par des cris de « Au secours ! au secours ! » partant d'une pièce voisine. Il se hâta d'y entrer et vit un homme affaissé sur une table et perdant beaucoup de sang. C’était un très honnête ouvrier, nommé Sollier, égaré par hasard dans ce bouge, et qu'une fille venait de frapper d'un coup de couteau la lame s'était brisée sur l'omoplate.

On emporta le pauvre diable au poste le plus voisin, où des soins empressés lui furent prodigués.

Puis, M. Cochefert revint à ses voleurs. Cinquante-quatre individus furent conduits au poste, où le chef de la Sûreté passa la nuit à les interroger.

Quarante ont été envoyés au Dépôt, ce sont tous des souteneurs et repris de justice, et sur beaucoup on a trouvé tout le matériel du parfait cambrioleur.

Un certain nombre avaient pu, cependant, profiter du moment où l'attention de M. Cochefert et des agents avait été détournée par l'incident de Sollier, pour se débarrasser des armes et des outils suspects dont ils étaient porteurs.

Le sol, sous toutes les tables, en était jonché.


A lire également

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Le récit de la rafle par Le Figaro

Les étrangleurs des Gobelins (8 juin 1894)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Menu faits divers

Faits divers

Les escroqueries d'une jolie fille - 1897

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Drame de la jalousie - 1905

Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.

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La traite des blanches - 1923

La 11è chambre a jugé hier une victime de la traite des blanches devenue traitante à son tour, bien que n'ayant encore que dix-huit ans.

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Un meurtre boulevard de la Gare - 1897

Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.

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Le crime de l'avenue d'Italie - 1897

A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.

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Attaqué par un lion - 1897

Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.

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La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.

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Un scélérat - 1896


En sortant du théâtre. - 1903


Un drame sur un échafaudage. - 1903


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Une bataille sous une porte - 1903


Par amour ! - 1903


Un crédit néfaste - 1903


En jouant - 1912


Le crime de l’avenue de Choisy - 1889


Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897


La bande des deux moulins - 1894


Rivalité d'amour. - 1895


Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


Le drame de la rue Corvisart - 1905


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