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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La Butte-aux-Cailles culmine à 60 mètres au dessus du niveau de la mer tandis que le point le plus haut du reste du quartier Maison Blanche n'est qu'à 53 mètres.


C'est sur l'insistance d'Émile Deslandres représentant du 13e arrondissement que le conseil municipal de Paris accepta de conserver le nom cinq fois séculaire des Reculettes à la rue résultant de l'élargissement de cette ruelle si pittoresque.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1923

Des ossements humains découverts par des terrassiers

Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements...

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un train de sucre démolit un mur - 1916

Un train de sucre démolit un mur

Le Figaro ― 1er novembre 1916

Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue Baudricourt.

Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.

II n'y a pas eu d'accident de personnes.


 Un Trésor dans la Bièvre - 1895

Un Trésor dans la Bièvre

Le Petit-Parisien ―  14 septembre 1895

Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir noir.

Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.

La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M. Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.


Faits divers

 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 24 mars 1895

Les étrangleurs des Gobelins

Rafle fructueuse.

Le Matin — 24 mars 1895

M. Cochefert, chef de la Sûreté, a, la nuit dernière, jeté un beau coup de filet dans quelques-uns des repaires où grouille la pègre de Paris.

Depuis longtemps déjà un grand nombre d'attaques nocturnes se produisaient dans le quartier des Gobelins. La spécialité des malfaiteurs qui, presque chaque nuit, dévalisaient les passants, était le coup classique dit « du Père François ». D'où, cette mention « les étrangleurs des Gobelins » fréquemment insérée dans les journaux. Les commissaires de police de l'arrondissement avaient fait en vain plusieurs enquêtes, et le service de la Sûreté avait été chargé de retrouver cette bande.

Les recherches furent longues et difficiles. Enfin des agents acquirent la certitude que la plupart des étrangleurs avaient pour lieu de rendez-vous deux bars situés l'un, 102, avenue de Choisy, l'autre au coin du boulevard de la Gare. Les deux établissements, tenus l'un par un sieur Jacquot, l'autre par un sieur Dupont, communiquaient ensemble par un long couloir qui permettait aux malfaiteurs de s'enfuir si un agent de police était signalé.

M. Cochefert résolut alors de prendre, s'il était possible, d'un seul coup de filet, toute la bande. Vers minuit, il se rendit avenue de Choisy, accompagné de- M. Hamard et d'un nombre respectable d'agents. Des gardiens de la paix requis gardaient toutes les issues.

L'arrivée du chef de la Sûreté, ceint de son écharpe, produisit parmi les nombreux consommateurs attablés l'effet d'une tête de Méduse. Il y eut un mouvement d'affolement indicible mais l'attention de M. Cochefert fut aussitôt détournée par des cris de « Au secours ! au secours ! » partant d'une pièce voisine. Il se hâta d'y entrer et vit un homme affaissé sur une table et perdant beaucoup de sang. C’était un très honnête ouvrier, nommé Sollier, égaré par hasard dans ce bouge, et qu'une fille venait de frapper d'un coup de couteau la lame s'était brisée sur l'omoplate.

On emporta le pauvre diable au poste le plus voisin, où des soins empressés lui furent prodigués.

Puis, M. Cochefert revint à ses voleurs. Cinquante-quatre individus furent conduits au poste, où le chef de la Sûreté passa la nuit à les interroger.

Quarante ont été envoyés au Dépôt, ce sont tous des souteneurs et repris de justice, et sur beaucoup on a trouvé tout le matériel du parfait cambrioleur.

Un certain nombre avaient pu, cependant, profiter du moment où l'attention de M. Cochefert et des agents avait été détournée par l'incident de Sollier, pour se débarrasser des armes et des outils suspects dont ils étaient porteurs.

Le sol, sous toutes les tables, en était jonché.


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