En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888. Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans
un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.
Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de
l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux
appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans
une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe
électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret
appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat,
M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer
l'espagnolette.
Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille
Jeanne gisait morte.
Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.
De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il
apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans
un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du
radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui
s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes
gens.
Macabre découverte - 1893
Macabre découverte.
Le Matin - 22 mars 1893
Des enfants qui jouaient, hier, vers trois heures, dans le fossé des
fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent
l'avenue de Choisy.
A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le
cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,
M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet
d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.
Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.
Lu dans la presse...
L'inauguration du monument aux Mères Françaises - 1938
L'inauguration du monument aux Mères Françaises
L'Ouest-Eclair — 24 octobre 1938
Paris, [dimanche] 23 octobre. Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu,
boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument
érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en
présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes
personnalités. Il s'agissait de magnifier de façon durable l'abnégation, le
sacrifice des mères de chez nous oui, en élevant leurs enfants dans les
principes d'honneur et de devoir, contribuent à la grandeur de la Patrie.
Le monument, dû au ciseau des sculpteurs Bouchard et Descatoire, est
d'harmonieuse proportion.
Dans la pierre, sont gravés ces mots que prononça M. Albert Lebrun, en
donnant sa haute approbation au comité chargé d'élever cette œuvre de
reconnaissance « Je pense que le dévouement et l'abnégation des mères
françaises qui se sacrifient pour leurs enfants, particulièrement celles
qui, de condition modeste, se privent et travaillent pour que leurs fils
puissent s'élever aux destinées des très hauts serviteurs de la
collectivité, ne sauraient plus longtemps rester soustraits à la
reconnaissance nationale ».
Lorsque, accompagné du capitaine de vaisseau Krantz, de sa maison
militaire, M. Albert Lebrun arrive boulevard Kellermann, il est accueilli
par de nombreuses personnalités au premier rang desquelles on remarque MM.
Le Provost de Launay, président du conseil municipal; Villey. préfet de la
Seine; Langeron, préfet de police Labbé, président du comité d'organisation;
Mgr Chaptal. représentant du cardinal Verdier; MM. Julien Weill, grand
rabbin; Max Boegner, président de la Fédération protestante de France; le
maréchal Pétain, les généraux Billotte, gouverneur militaire de Paris,
Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur; Gouraud, etc.
Les discours
M. Edmond Labbé prend la parole. Après avoir remercié ceux qui ont
collaboré à la réalisation du monument, l'orateur adresse un salut admiratif
et ému à ces mères que l'on glorifie aujourd'hui. Une minute de silence est
observée et M. Labbé conclut « Que demain, devant ce monument des mères
françaises, défilent, sans souci de parti ni de confession, tous les
Français dont le cœur aura battu à la pensée du sacrifice maternel et aussi
tous ceux qui sentent qu'un peu d'optimisme et d'idéal est plus que jamais
nécessaire pour combattre trop de réalités déprimantes. Il y a trop de
sensibilité dans le cœur des mères pour que le monument élevé à leur gloire
ne signifie pas « Haut les cours
M. Villey, préfet de la Seine, déclare que Paris se sent profondément
honoré de pouvoir offrir au pays l'obole fervente de sa part contributive et
de son ardent dévouement. Il ajoute: Comment la Patrie dont nous tirons
toutes nos raisons de vivre, toutes nos manières de sentir et qui nous
marque tous du sceau d'une indéfinissable ressemblance, pourrait-elle être
mieux comprise et mieux aimée qu'en méditant l'exemple de celles qui donnent
tant d'elles-mêmes à la continuité de la race, à sa volonté de défense et de
vie ? L'hommage rendu aux mères est la race, a sa volonté de défense et de
même temps à d'inébranlables espérances ».
M. Le Provost de Launay dit notamment : « Il convient qu'aujourd'hui le
pays se recueille et se rappelle. La ville de Paris par ma voix s'associe à
ce pieux hommage. Lorsque devant nous, les mères laborieuses se trouvent
citées à l'ordre de la Nation, je suis particulièrement heureux de leur
dire, an nom de la ville de Paris, notre infinie gratitude ».
Ayant exalté l'amour maternel qui a su inspirer poètes et écrivains, M.
Marc Rucart énumère les titres que se sont acquis les mères. Il définit ce
qu'il appelle l'héroïsme maternel et poursuit « Nous devons honorer et
protéger les mères, françaises. Elles sont la sauvegarde du pays qui repose
sur la famille et sur l'enfant. Elles sont les gardiennes du patrimoine de
la nation, assurant avec la transmission de la vie le maintien de nos forces
sociales. Elles sont un gage de paix, de concorde et de fraternité ».
Après le discours du ministre de la Santé publique, les délégations des
anciens combattants, les enfants des écoles, et de nombreuses associations,
défilent devant le monument.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)