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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.


La rue située entre la rue du Château des Rentiers et la rue Nationale fut dénommée rue Deldroux, en 1888.
Deldroux était un canonnier qui, en 1871, préféra, mourir que de rendre sa pièce.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux époux asphyxiés par le gaz

Deux époux asphyxiés par le gaz

Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé

Paris-Soir ― 17 novembre 1925

Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.

Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat, M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer l'espagnolette.

Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille Jeanne gisait morte.

Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.

De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes gens.


 Macabre découverte - 1893

Macabre découverte.

Le Matin - 22 mars 1893

Des enfants qui jouaient, hier, vers trois  heures, dans le fossé des fortifications, résolurent de faire une excursion dans les égouts qui traversent l'avenue de Choisy.

A peine s'y étaient-ils engagés qu'ils reculèrent frappés d'épouvante. Le cadavre d'un homme de quarante ans environ, moitié dévoré par les rats, barrait voie souterraine,

M. Siadoux, commissaire de police, informé, a commencé une enquête à l'effet d'établir si l'on se trouve en présence d'un suicide ou d'un crime.

Le cadavre de l'inconnu transporté la Morgue.


Lu dans la presse...

 L'inauguration du monument aux Mères Françaises - 1938

L'inauguration du monument aux Mères Françaises

L'Ouest-Eclair — 24 octobre 1938

Paris, [dimanche] 23 octobre. Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. Il s'agissait de magnifier de façon durable l'abnégation, le sacrifice des mères de chez nous oui, en élevant leurs enfants dans les principes d'honneur et de devoir, contribuent à la grandeur de la Patrie.

Le monument, dû au ciseau des sculpteurs Bouchard et Descatoire, est d'harmonieuse proportion.

Dans la pierre, sont gravés ces mots que prononça M. Albert Lebrun, en donnant sa haute approbation au comité chargé d'élever cette œuvre de reconnaissance « Je pense que le dévouement et l'abnégation des mères françaises qui se sacrifient pour leurs enfants, particulièrement celles qui, de condition modeste, se privent et travaillent pour que leurs fils puissent s'élever aux destinées des très hauts serviteurs de la collectivité, ne sauraient plus longtemps rester soustraits à la reconnaissance nationale ».

Lorsque, accompagné du capitaine de vaisseau Krantz, de sa maison militaire, M. Albert Lebrun arrive boulevard Kellermann, il est accueilli par de nombreuses personnalités au premier rang desquelles on remarque MM. Le Provost de Launay, président du conseil municipal; Villey. préfet de la Seine; Langeron, préfet de police Labbé, président du comité d'organisation; Mgr Chaptal. représentant du cardinal Verdier; MM. Julien Weill, grand rabbin; Max Boegner, président de la Fédération protestante de France; le maréchal Pétain, les généraux Billotte, gouverneur militaire de Paris, Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur; Gouraud, etc.

Les discours

M. Edmond Labbé prend la parole. Après avoir remercié ceux qui ont collaboré à la réalisation du monument, l'orateur adresse un salut admiratif et ému à ces mères que l'on glorifie aujourd'hui. Une minute de silence est observée et M. Labbé conclut « Que demain, devant ce monument des mères françaises, défilent, sans souci de parti ni de confession, tous les Français dont le cœur aura battu à la pensée du sacrifice maternel et aussi tous ceux qui sentent qu'un peu d'optimisme et d'idéal est plus que jamais nécessaire pour combattre trop de réalités déprimantes. Il y a trop de sensibilité dans le cœur des mères pour que le monument élevé à leur gloire ne signifie pas « Haut les cours

M. Villey, préfet de la Seine, déclare que Paris se sent profondément honoré de pouvoir offrir au pays l'obole fervente de sa part contributive et de son ardent dévouement. Il ajoute: Comment la Patrie dont nous tirons toutes nos raisons de vivre, toutes nos manières de sentir et qui nous marque tous du sceau d'une indéfinissable ressemblance, pourrait-elle être mieux comprise et mieux aimée qu'en méditant l'exemple de celles qui donnent tant d'elles-mêmes à la continuité de la race, à sa volonté de défense et de vie ? L'hommage rendu aux mères est la race, a sa volonté de défense et de même temps à d'inébranlables espérances ».

M. Le Provost de Launay dit notamment : « Il convient qu'aujourd'hui le pays se recueille et se rappelle. La ville de Paris par ma voix s'associe à ce pieux hommage. Lorsque devant nous, les mères laborieuses se trouvent citées à l'ordre de la Nation, je suis particulièrement heureux de leur dire, an nom de la ville de Paris, notre infinie gratitude ».

Ayant exalté l'amour maternel qui a su inspirer poètes et écrivains, M. Marc Rucart énumère les titres que se sont acquis les mères. Il définit ce qu'il appelle l'héroïsme maternel et poursuit « Nous devons honorer et protéger les mères, françaises. Elles sont la sauvegarde du pays qui repose sur la famille et sur l'enfant. Elles sont les gardiennes du patrimoine de la nation, assurant avec la transmission de la vie le maintien de nos forces sociales. Elles sont un gage de paix, de concorde et de fraternité ».

Après le discours du ministre de la Santé publique, les délégations des anciens combattants, les enfants des écoles, et de nombreuses associations, défilent devant le monument.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Au bas de la pente - 1911

Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...

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La rupture d'une conduite d'eau - 1930

Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)

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Une usine incendiée - 1911

Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.

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Drame de l'alcoolisme - 1903

M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.

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Lu dans la presse...

Avis à la population

Il est établi dans le 13e arrondissement des cantines pour le service des militaires qui montent la garde sur les remparts. (1870)

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Le futur boulevard Saint-Marcel

Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)

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L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie

L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()

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Un nouveau boulevard pour le 12e arrondissement ?

Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)

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Le percement du boulevard Arago

Les démolitions qu'on exécute en ce moment dans le faubourg Saint Marcel viennent de remettre au jour un coin très pittoresque du vieux Paris. (1868)

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Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)

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Le percement du boulevard Saint-Marcel

Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)

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Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard Saint-Marcel

Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des découvertes fort importantes au point de vue archéologique. (1868)

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Nouvelles dénominations de voies

On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)

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Les palais des Reines Blanche aux Gobelins

Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)

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Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)

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La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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