L'école 8 rue Kuss, a été construite en 1934, par l'architecte Roger-Henri Expert, qui utilisa largement le béton.
Dès les années 1880, l'envoûtement de la Bièvre pour des raisons sanitaires était à l'ordre du jour mais on reculait car cela signifait la mise à mort de toutes les industries qui utilisaient l'eau de la Bièvre et faisaient vivre le quartier Saint-Marcel.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au
cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit
l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et
blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit
Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il
a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.
Singulier pari - 1891
Singulier pari
Le Figaro ― 25 août 1891
Nous doutons fort que le pari suivant soit du goût des baigneurs du high
life. Il faut en effet n'être pas très dégoûté pour accepter de faire la planche
en pleine Bièvre, à la hauteur du n° 65 de la rue Croulebarbe. A cet endroit, le
pauvre ruisseau, large au plus d'un mètre cinquante, sert de dépotoir aux
mégissiers qui travaillent sur ses bords.
Bravement le parieur, un Belge, nommé Benoit Bydekerke, bronzier de son état,
s'est mis hier, à deux heures de l'après-midi, dans le costume primitif de notre
père Adam, et, pour gagner l'enjeu - cinq francs, pas davantage - a plongé dans
la Bièvre.
Il en sortait triomphant lorsqu'un agent de police a surgi du milieu des
spectateurs et l'a conduit au poste.
Benoît n'avait pas pensé que, des fenêtres voisines, plus d'un œil pudibond
pouvait le contempler !
Faits divers
Mystérieuse affaire - 1887
Mystérieuse affaire
Le Gaulois ― 5 août 1887
M. Combes, ancien conseiller municipal, dirige une institution de jeunes
gens, rue Croulebarbe.
La nuit dernière, environ vers dix heures la ronde de nuit à peine
terminée par le gardien, deux formidables détonations retentissaient
soudain et l'une des vitres du dortoir volait en éclats.
M. Combes, immédiatement prévenu, passa la nuit dans des transes que l'on
devine et surveilla les alentours, la nuit durant, mais sans rien
découvrir de suspect.
Le matin, M. Perruche, commissaire de police, prévenu, se rendit rue
Croulebarbe, et en face de la vitre brisée on trouva une balle de très gros
calibre, qui avait pénétré fort avant dans la boiserie qui longe les lits
des enfants.
Il est étonnant qu'il n'y ait pas eu de victimes.
M. Perruche, commissaire de police, a ouvert une enquête.
On soupçonne fortement un maître répétiteur, qui a été renvoyé
dernièrement, et qui était atteint souvent de délire alcoolique.
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.