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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La boucherie centrale de l'Assistance Publique était installée en 1860 au sein de l'abattoir de Villejuif situé 181 boulevard de l'Hôpital. Elle livrait 112.000 kilogrammes de viande par an.


La rue Berbier du Mets tient son nom de Gédéon Berbier du Mets (1626-1709), qui fut le premier Intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, ancêtre du Mobilier national.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1924

La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le drame de la rue Gandon - 1894

Le drame de la rue Gandon

Le Radical — 3 décembre 1894

Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants de la rue Gandon.

Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans, maintenait sur le sol, la frappant avec rage.

Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur l'angle d'une commode.

À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.

Cet ignoble personnage est au Dépôt.

M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.


 A bon chat… - 1923

A bon chat…

Paris-Soir — 9 octobre 1923

Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.


Faits divers

 Les « Étrangleurs de Croulebarbe » - 1902

Les « Étrangleurs de Croulebarbe »

Le Journal — 24 octobre 1902

Cité Jeanne-d'Arc. — Deux bagarres. Vingt arrestations.

La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes.

Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.

Des paroles ils en vinrent bientôt aux coups.

Soudain, au paroxysme de la fureur, Becquet s'arma d'un revolver et en tira quatre coups sur son antagoniste, qui s'affaissa, perdant son sang à flots.

Au bruit des détonations, des gardiens de la paix accoururent et transportèrent le blessé à l'hôpital Cochin, où l'on déclara son état désespéré.

Pendant ce temps, le meurtrier était arrêté et conduit au commissariat de police du quartier de la Gare.

Interrogé par M. Rocher, Léon Becquet a déclaré qu'il aurait été heureux de « faire son affaire » à Douraud. « Ce n'est que partie remise », a-t-il ajouté.

Le commissaire de police a envoyé le meurtrier au Dépôt. Une vingtaine de rôdeurs et de souteneurs, qui avaient encouragé les combattants, furent également arrêtés. Après avoir subi un interrogatoire, sept d'entre eux ont été également dirigés sur le Dépôt.

— A minuit, une nouvelle bataille, à laquelle, cette fois, plusieurs individus participèrent, se livrait dans la cité Jeanne-d'Arc.

Un souteneur, nommé Jules Derrien, dit « Julot ", dit « La Terreur de Charonne », âgé de vingt-huit ans, sorti le matin même de la prison de la Santé, où il purgeait une condamnation pour attaque nocturne et vols, se prit de querelle avec sa maîtresse, Madeleine Besniard.

Cette Madeleine Besniard est la femme légitime du fameux bandit Juiges, le chef de la bande des « Étrangleurs de Croulebarbe », qui terrorisa tout Paris il y a une dizaine d'années.

Arrêté, ainsi que plusieurs de ses acolytes, Juiges fut condamné, en 1894, aux travaux forcés à perpétuité.

Il laissa à Paris, et particulièrement dans une partie du treizième arrondissement, des amis qui, hier, prirent fait et cause pour sa femme.

Une épouvantable mêlée s'ensuivit. On entendit des détonations, les couteaux furent sortis, et un véritable carnage allait se produire si des gardiens de la paix, en force, n'étaient arrivés.

Tous les combattants, au nombre de douze, furent conduits au commissariat de police de M. Rocher, qui les fit immédiatement diriger sur le Dépôt.

De nouvelles arrestations, qui purgeront, une fois pour toutes, le treizième arrondissement des malfaiteurs qui y recherchent un abri, sont imminentes.



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On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)

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Haustrate aux Assises -1907

Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara :
— Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.

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