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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le Rassemblement National Populaire, parti fasciste créé par Marcel Déat en 1941 avait son siège dans une boutique du 14 boulevard Auguste Blanqui. Ce local servait aussi de siège à la Légion des Volontaires contre le communisme.


Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1867

Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le feu.- 1er février 1897

Le feu.

Le Matin - 1er février 1897

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu importants.


 Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897

Un drame boulevard de l’Hôpital

Le Figaro – 5 mars 1897

M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances, se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans, Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis longtemps déjà.

D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait couramment… son malheur.

En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front, la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.

Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis, après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur son mari, au domicile de sa mère.


Faits divers

 Les étrangleurs des Gobelins - 1895

Les étrangleurs des Gobelins

Le Figaro — 24 mars 1895

C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement, parfois des arrondissements limitrophes, et dévalisaient les passants attardés en leur faisant le coup du « père François ». Grâce à l'activité et à l'énergie du chef de la Sûreté, M. Cochefert, fort intelligemment secondé dans cette importante affaire par M. Hamard, son sous-chef, cette terrible association n'existe plus. Tous les membres qui en faisaient partie sont actuellement au Dépôt. Voici dans quelles circonstances ces bandits ont été arrêtés :

Les nombreux méfaits commis par les « étrangleurs des Gobelins » avaient été signalés à maintes reprises, aux divers commissaires de police de l'arrondissement, mais ces magistrats étaient impuissants à les réprimer. Force fut donc d'avoir recours au service de la Sûreté. Après une longue et patiente enquête, on acquit la certitude que les adhérents de la bande se réunissaient presque chaque soir dans un bar situé avenue de Choisy, 202. C'est de là qu'ils partaient, par petits groupes, pour se rendre aux endroits qui leur étaient désignés par leurs chefs. C'était donc dans cet établissement qu'il fallait aller opérer l'arrestation de ces gredins, opération d'autant plus difficile que ce bar communique par un long couloir avec un autre bar, placé à l'angle du boulevard de la Gare. Cette disposition des lieux procurait une double issue aux membres de la bande que pouvait, d'un moment à l'autre, inquiéter la police.

Son enquête terminée, M. Cochefert donna ses dernières instructions aux agents placés sous ses ordres, et, avant-hier, à minuit, il pénétra dans le repaire de l'avenue de Choisy.

À peine était-il entré, suivi de M. Hamard et de ses principaux agents, que des cris « Au secours » partirent d'une salle du fond. Un brave ouvrier, qui s'était fourvoyé dans ce dangereux repaire, venait d'être frappé d'un coup de couteau par une fille, Ventadour qui voulait lui voler son porte-monnaie. Par bonheur pour le malheureux, la lame s'était brisée sur l'omoplate; c'est à cette circonstance que l'imprudent a dû de n'être pas tué net. Son état, cependant, a été juge très grave.

Pendant ce temps, toutes les issues ayant été préalablement gardées, les agents avaient cueilli les nombreux « clients » des deux bars et c'est au nombre de cinquante-quatre qu'ils ont été emmenés, deux par deux. On a saisi sur ces malfaiteurs une grande quantité d'armes de toutes sortes.


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Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac.
M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.

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