En 1920, on pouvait trouver un avertisseur public d''incendie à l'angle des rues Watt et du Chevaleret ainsi qu'au 31 quai de la Gare.
L'actuelle rue Fagon a porté le nom de rue de la barrière des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains...
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
A nous le coffre-fort.- 27 mars 1897
A nous le coffre-fort.
Le Matin – 27 mars 1897
Un brocanteur de la rue Nationale, M. Monteil, s'était rendu au théâtre
jeudi soir.
Quand il rentra chez lui, vers minuit et demi, il fut surpris de trouver sur
la table de la salle à manger une lampe allumée. Bientôt, il constata que des cambrioleurs
avaient pénétré dans sa boutique pendant son absence. Les malfaiteurs s'étaient
introduits, dans la maison, qui n'a pas de concierge, en escaladant une fenêtre
du premier étage. De là, ils avaient pénétré dans l’arrière boutique où, se trouve,
scellé dans le mur le coffre-fort du brocanteur. Les voleurs n'ayant pu le forcer,
l'avaient défoncé à l'aide d'une énorme barre de fer qui a été retrouvée sur les
lieux. Au préalable, ils avaient essayés de le desceller en démolissant une partie
du mur.
Le vol commis par les malfaiteurs s'élève à 7,500 francs environ, tant en espèces
qu'en valeurs au porteur.
Le service de Sûreté a été chargé de rechercher les auteurs de ce vol audacieux.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins - 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 24 mars 1895
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième
arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient
dans les divers quartiers de cet arrondissement, parfois des arrondissements
limitrophes, et dévalisaient les passants attardés en leur faisant le coup du
« père François ». Grâce à l'activité et à l'énergie du chef de la Sûreté,
M. Cochefert, fort intelligemment secondé dans cette importante affaire par
M. Hamard, son sous-chef, cette terrible association n'existe plus. Tous les
membres qui en faisaient partie sont actuellement au Dépôt. Voici dans quelles
circonstances ces bandits ont été arrêtés :
Les nombreux méfaits commis par les « étrangleurs des Gobelins »
avaient été signalés à maintes reprises, aux divers commissaires de police de
l'arrondissement, mais ces magistrats étaient impuissants à les réprimer. Force
fut donc d'avoir recours au service de la Sûreté. Après une longue et patiente
enquête, on acquit la certitude que les adhérents de la bande se réunissaient
presque chaque soir dans un bar situé avenue de Choisy, 202. C'est de là qu'ils
partaient, par petits groupes, pour se rendre aux endroits qui leur étaient
désignés par leurs chefs. C'était donc dans cet établissement qu'il fallait
aller opérer l'arrestation de ces gredins, opération d'autant plus difficile
que ce bar communique par un long couloir avec un autre bar, placé à l'angle
du boulevard de la Gare. Cette disposition des lieux procurait une double issue
aux membres de la bande que pouvait, d'un moment à l'autre, inquiéter la police.
Son enquête terminée, M. Cochefert donna ses dernières instructions aux agents
placés sous ses ordres, et, avant-hier, à minuit, il pénétra dans le repaire
de l'avenue de Choisy.
À peine était-il entré, suivi de M. Hamard et de ses principaux agents, que
des cris « Au secours » partirent d'une salle du fond. Un brave ouvrier, qui
s'était fourvoyé dans ce dangereux repaire, venait d'être frappé d'un coup de
couteau par une fille, Ventadour qui voulait lui voler son porte-monnaie. Par
bonheur pour le malheureux, la lame s'était brisée sur l'omoplate; c'est à cette
circonstance que l'imprudent a dû de n'être pas tué net. Son état, cependant,
a été juge très grave.
Pendant ce temps, toutes les issues ayant été préalablement gardées, les
agents avaient cueilli les nombreux « clients » des deux bars et c'est au nombre
de cinquante-quatre qu'ils ont été emmenés, deux par deux. On a saisi sur ces
malfaiteurs une grande quantité d'armes de toutes sortes.
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.