C'est le 25 mai 1827 que Honoré-François Ulbach tua de plusieurs coups de couteau Aimée Millot, la bergère d'Ivry.
La galerie de la manufacture nationale des Gobelins située sur l'avenue du même nom est l'oeuvre de l'architecte Jean Camille Formigé (1845-1926).
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On avait annoncé
qu'une dame Caroline Foussier, demeurant quai de la Gare, dans le quartier
des Gobelins, était morte victime d'un empoisonnement criminel. On avait même
échafaudé sur la fin de cette femme tout un roman auquel les affirmations des
voisins paraissaient donner un semblant de vérité.
M. le docteur Vibert a
pratiqué, hier, à la Morgue, l'autopsie du cadavre de Mme Foussier et il a
reconnu que cette personne avait tout simplement succombé à la rupture d'un
anévrisme.
Néanmoins, les viscères ont été envoyées au laboratoire de
toxicologie M. le docteur Ogier en fera l'analyse.
L'Escroc des Pauvres - 1903
L'Escroc des Pauvres
Le Petit-Parisien — 28 mai 1903
M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue
des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa
mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de
bienfaisance du treizième arrondissement.
Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le
ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au
nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande,
affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui
réclama certains papiers.
Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les
pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du
pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain
de sa semaine.
Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol
odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa
mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait
rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon,
de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.
Faits divers
On arrête une bande de voleurs - 1911
On arrête une bande de voleurs
Le Gaulois 17 septembre 1911
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de
jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé
dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de
l'absinthe. M. Jouin chargea deux inspecteurs de surveiller cet ouvrier, qui
se nomme Camille Keph, âgé de trente-deux ans, demeurant rue Fagon. Les deux
agents de la Sûreté le virent se rendre, 12, rue des Fossés-Saint-Marcel,
.et s'aboucher avec un locataire de la maison.
Celui-ci remettait à Keph des bouteilles de liqueurs que ce dernier
allait déposer tantôt chez un charbonnier de la rue du Jura, tantôt chez un
marchand de vins de la rue du Banquier, où ses camarades d'atelier venaient
en prendre livraison.
La surveillance fit en outre connaître les noms de tous les commerçants
qui achetaient les liqueurs à bas prix. Ceux-là sont au nombre de cinq, tous
marchands de vins. Ce sont les nommés Broquef, 8, rue du Jura ; Anne
Longchamps, quarante-huit ans, demeurant rue du Banquier ; Camille Hoppenot,
trente-huit ans, 58, rue de la Pointe-d'Ivry ; Jules Dulieu, trente-quatre
ans, 149, avenue de Choisy.
Une perquisition opérée chez l'un d'eux a fait découvrir un lot important
de bouteilles de liqueurs et un assez gros approvisionnement de denrées
alimentaires, provenant de vols. Ces denrées étaient dérobées par deux
employés d'épicerie Savinien Lebel, vingt-neuf ans, garçon livreur, 15, rue
Houdry et Henri Patin, quarante et un ans, 5, rue de l'Amiral-Mouchez. Les
deux complices ont été arrêtés. Toute la bande a pris le chemin du Dépôt.
Paul Cauchois
Communiqués
AUTOMOBILISME
Il faut peu de chose pour gâter les meilleures minutes de
l'existence. Les automobilistes le savent bien qui furent, au cours
d'une délicieuse promenade ou d'un pittoresque et long voyage,
brusquement immobilisés en pleine route par une panne stupide. Rien
d'étonnant dès lors à ce que les possesseurs d'une « Charron » aiment
leur voiture comme on aime un beau et bon cheval puisqu'elle équivaut
pour eux à la certitude d'une marche parfaitement régulière, quelles que
soient les difficultés du trajet. Charron Ltd 7, rue Ampère, à Puteaux. Magasin de Vente 2, rue de la
Paix, à Paris.
Les derniers perfectionnements existent sur les châssis Léon Bollée,
du Mans, réputés justement comme les plus souples, les plus silencieux
et les mieux construits. Succursale de Paris 49, rue de Villiers, à Neuilly-sur-Seine,
Devant le nombre toujours croissant de demandes d'essai reçues à
l'agence française des Rolls-Royce, 56, avenue Hoche, nous conseillons
aux sportsmen qui désireraient essayer la fameuse 6 cylindres à la
mode, de s'inscrire quelques jours à l'avance an prenant date, soit par
lettre, soit en téléphonant au 585.00. Envoi du catalogue Rolls Royce
sur demande.
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.