Henri Rousselle était conseiller municipal en 1915. Plus tard, il fut président du conseil général
En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Le crime de la rue Michel-Bizot - 1897
Le crime de la rue Michel-Bizot.
Le Matin – 10 novembre 1897
Il est certainement très malheureux que le veilleur de nuit Tisseur ait trouvé
une mort affreuse sous le marteau d'un inconnu, mais, d'après les renseignements
recueillis à la préfecture de police, la victime ne serait guère plus intéressante
que son assassin.
Lundi soir, on avait cru être sur la piste de l'auteur du crime, un jeune
homme aux mœurs inavouables, qui, à diverses reprises, avait été vu en compagnie
du veilleur et qui, samedi soir, était venu le trouver et était allé boire avec
lui. Ce jeune homme a été retrouvé et il a pu fournir des indications tellement
précises sur l'emploi de son temps qu'il a été reconnu innocent. Mais, en même
temps, il a pu donner des indications sur des individus de son espèce que fréquentait
le veilleur de nuit. Celui-ci menait une vie de débauche et attirait chez lui,
rue de Patay, des filles mineures et des jeunes gens.
M. Cochefert s'est rendu, hier matin, à la Morgue, et, dans les vêtements
du mort, il a trouvé des papiers établissant qu'il se nommait Charles Tisseur,
né à Abbeville en 1854, ancien garçon boulanger, ayant subi trois condamnations
en correctionnelle et une condamnation, par la cour d'assises de la Somme, à
huit ans de travaux forcés pour viol de ses deux filles. Une des malheureuses
est encore vivante.
La femme de Tisseur, qui habite Amiens, demanda et obtint le divorce. Après
sa condamnation, sa peine subie, Tisseur vint à Paris, ou il se fit marchand
des quatre saisons. Dans le jour, il poussait sa voiturette devant lui et, le
soir venu, il gardait des chantiers de démolitions ou des immeubles en construction.
On présume qu'il devait posséder un millier de francs d'économies. Cet argent
n'a point été retrouvé au domicile du veilleur, 111, rue de Patay.
Faits divers
Les Étrangleurs des Gobelins - Le Petit Parisien — 4 juin 1894
Les Étrangleurs des Gobelins
Le Petit Parisien — 4 juin 1894
La fameuse bande des Étrangleurs des Gobelins dont la presse s'était fort
occupée il y a cinq ans, vient de faire de nouveau son apparition dans le
treizième arrondissement, où elle paraît vouloir recommencer la série de ses
sinistres exploits.
C'est ainsi que, M. Pierre Roy âgé de cinquante-trois ans, corroyeur,
demeurant, rue du Moulin-de-la-Pointe rentrait chez lui, hier, dans la nuit,
à trois heures et demie- lorsqu'arrivé rue Bourgon, deux individus qui le
suivaient, fondirent tout à coup sur lui par derrière et lui passèrent un
lacet autour du cou, pour l'étrangler. Le corroyeur put heureusement
pousseur les cris « Au secours ! A l'assassin ! » avant d'avoir perdu
complétement connaissance. Des agents de service dans ce quartier
l'entendirent et accoururent aussitôt.
Transporté au poste de police et grâce aux soins qui lui furent
prodigués. il reprit ses sens et fit part au brigadier de la tentative
d'assassinat dont venait d'être victime et au cours de laquelle on lui avait
dérobe son porte-monnaie contenant une somme de 190 francs, ainsi que sa
montre en or.
Les gardiens de la paix Rostan et Tréhard, partirent aussitôt à la
recherche des agresseurs.
Ils apprirent par des habitants de la rue Bourgon, qu’une femme était
venue après l'attentat, faire des recherches dans le ruisseau, où la victime
avait roulé sans connaissance.
Une demi-heure plus tard, ces agents arrêtaient cette femme dans un hôtel
garni situé rue de l'Industrie, 8, et tenu par M. Blanchard.
C'est une fille nommée Louise Graff, âgée de vingt-cinq ans, demeurant
rue Bourgon, 25.
Dans le courant de la matinée elle a avoué à M. Perruche, commissaire de
police, que les agresseurs du corroyeur étaient des anciens étrangleurs qui,
venant de purger l a peine à laquelle ils avaient été condamnés, allaient
recommencer « travailler » (sic), mais elle a refusé de faire connaître
leurs noms.
~~~ Le même soir, un nommé Louis Wauquier, âgé de trente-trois ans,
demeurant rue Saint-Sevérin, 3, injuriait, en sortant d'un débit de boissons
situé rue Coypel, 12, les agents Viaillot et Sénés.
Ceux-ci ayant voulu le mettre en état d'arrestation, il leur porta, avec
une chaise dont il s'était armé, des coups qui leur tirent des blessures
assez graves.
Conduit au poste après une résistance opiniâtre, ce forcené avoua sortir
de Mazas et avoir fait partie de la bande des « Étrangleurs des Gobelins ».
— Vous allez en voir du fameux, a-t-il ajouté.
~~~ M. Perruche a fait arrêter également, hier, une nommée Ernestine
Lenoir. Cette fille, qui sort de Mazas, avait essayé de vendre des bijoux à
vil prix à M. Victor Weyckmann, concierge, boulevard de la Gare. 148.
Cette fille faisait également partie de la bande des « Étrangleurs des
Gobelins ». Elle avait pour mission de vendre les objets volés.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin.
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.