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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

C'est en juillet 1905 que le nom de Paul Verlaine fut donné à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement.


Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1905

La Place Paul Verlaine

Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux époux asphyxiés par le gaz

Deux époux asphyxiés par le gaz

Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé

Paris-Soir ― 17 novembre 1925

Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.

Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat, M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer l'espagnolette.

Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille Jeanne gisait morte.

Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.

De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes gens.


 Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873

Vol de poires au jardins des Gobelins

Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873

La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.

L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500 poires magnifiques en pleine maturité.

Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et détruit que par ce qu'ils ont emporté.

Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.


Faits divers

 Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911

Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches (*)

Le Journal — 6 janvier 1911

À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.

Sept redoutables bandits qui appartiennent à la le bande des Tatoués de la Butte-aux-Cailles n, descendaient bruyamment des hauteurs de la rue Mouffetard où se trouve leur quartier général, pour prendre un « glasse» au bar de « La Boulette » situé à l'angle de l'avenue d'Orléans et de la place Denfert-Rochereau.

Mais « La Boulette », qui n'ouvre qu'à trois heures et demie du matin, pour le passage des maraîchers venant de la porte d'Orléans, avait encore ses volets clos. Ils s'apprêtaient à -mener grand tapage quand survinrent le sous-brigadier Raillard et les agents Minet, Léonard et Émile, du quatorzième arrondissement

Les « Tatoués de la Butte-aux-Cailles » se sentant en nombre, abreuvèrent les agents d'invectives et prirent la fuite. C'est alors que s'engagea une chasse à l'homme aussi mouvementée que tragique.

En un clin d'œil, les malandrins eurent éteint les candélabres. Dans la nuit opaque où se profilait sinistrement la prison de la Santé, ils tirèrent, au hasard, plus de vingt coups de revolver.

— Sortez les « rallonges » ! s'écria l'un d'eux, en tirant de sa poche un couteau.

Les agents ripostèrent et firent feu en Pair, dans le but de jeter l'effroi parmi leurs agresseurs. Pendant près d'un quart d'heure, on n'entendit que le crépitement des balles.

Au milieu d'une mêlée effroyable, on put,  cependant, opérer deux arrestations : celles de Pierre Berg, de nationalité luxembourgeoise, âgé de vingt-quatre ans, demeurant en garni 32, rue Samson, et Émile Berne, dit « la Terreur de la Butte-aux-Cailles »,  âgé de vingt-trois ans, 5, rue Bainville, qui est le chef de cette association de malfaiteurs.

On voyait si peu clair dans ce corps-à-corps que « la Terreur a tira à bout portant deux projectiles sur son acolyte Berg qui, atteint à la main droite et à la hanche, dut être transporté d'urgence à l'hôpital Cochin, où il est consigné à la disposition de la justice.

Berg est un habitué de ces rencontres car il a subi déjà trois fois l'opération de la laparotomie.

Quant à « la Terreur », il a été conduit devant M. Guichard, commissaire de police du quartier Montparnasse, qui, assisté de son secrétaire, M. Le Gai, procéda à son interrogatoire. Berg possède un casier judiciaire qui s'orne de huit condamnations. Son corps est couvert de-tatouages variés. Il porte, notamment, le signe de ralliement de la bande : une étoile, à la joue et à la main gauche. On a trouvé sur lui cinq couteaux à cran d'arrêt et deux revolvers.

Dans la soirée, il a été envoyé au Dépôt.

Le sous-brigadier Raillard, qui arrêtait, la semaine dernière, plusieurs cambrioleurs dans un dépôt de la rue de Vanves, a été grièvement blessé aux mains par le couteau des apaches. Quant à ses agents qui ont essuyé nombre de coups de feu, ainsi qu'en témoignent leurs képis roussis par le frôlement, des balles, ils ont été ainsi que leur chef, vivement félicités par l'officier de paix de l'arrondissement, M. Remongin.

Le service de la Sûreté est lancé à la poursuite des cinq autres « Tatoués » parmi lesquels se trouverait le « Grand Henri », individu très dangereux. Mais on ne possède sur eux que de values indices car « la Terreur » et son complice Berg se sont renfermés dans un mutisme absolu.


* Géographiquement, cette bataille s'est déroulée sur la partie du Boulevard Arago appartenant au 14ème arrondissement mais a impliqué des ressortissants du 13è.
Pourquoi "Boulevard Liabeuf" ?
Jean-Jacques Liabeuf (né le 11 janvier 1886 à Saint-Étienne), cordonnier condamné pour proxénétisme, faits dont il se déclarait innoncent, voulut se venger de ce qu'il considérait comme une injustice en tuant des policiers,c e qu'il fit dès sa libération en tuant un agent de police du 4e arrondissement le 8 janvier 1910. Repris, jugé et condmané à mort le 4 mai de la même année, son exécution eut lieu boulevard Arago devant la prison de la Santé dans un climat insurrectionnel. Jaurès dénonça cette exécution comme un "crime".

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Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)

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Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

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Faits divers

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Les locataires d'un hôtel situé au n°33 de l'avenue de Choisy étaient réveillés, la nuit dernière, par les plaintes d'une femme.

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Le drame de l'avenue de Choisy - 1911

Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.

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Éventré d'un coup de couteau, à demi assommé à coups de talon par une femme, un des combattants est enfin jeté sous les roues d'un taxi

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