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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue Henri Pape s'appelait jusqu'en 1897, rue Edmond-Valentin


Alfred Léon Gérault, dit Gérault-Richard, né à Bonnétable (Sarthe) le 11 octobre 1860 et mort à Fréjus (Var) le 7 décembre 1911, journaliste et homme politique socialiste, fut élu député du XIIIème arrondissement en janvier 1895. Il fut battu aux élections de 1898, mais fut réélu deux fois (1902-1906 et 1906-1911) en Guadeloupe, dans des conditions qui ne laissent aucun doute sur leur illégalité.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1878

La Fête Nationale du 30 juin 1878 dans le 13e arrondissement

Il faudrait tout notre journal pour être complet sur le treizième arrondissement.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Paris la nuit … - 1894

Paris la nuit …

Le Figaro ― 24 octobre 1894

M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et même son foulard.

Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été envoyés au Dépôt.

M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.


 Un Cheval dans une boutique - 1897

Un Cheval dans une boutique

Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897

Le fiacre numéro 7119 descendait hier matin, vers dix heures et demie, l'avenue de Choisy, lorsque le cheval s'emballant tout à coup partit à fond de train, malgré les efforts que faisait le cocher pour le contenir.

Tout à coup la bête affolée obliqua à droite, puis alla donner tête baissée dans la porte vitrée d'une boutique de porcelaine, située au numéro 196.

Le marchand, M. Braul, était heureusement dans le fond du magasin, car l'élan du cheval fut si violent qu'il entra entièrement dans la boutique, brisant glaces, comptoir, vaisselle, potiches, etc.

Il a fallu pénétrer à l'intérieur de la porcelainerie par une porte ouvrant sur le corridor pour dételer l'animal.

La pauvre bête s'est fait des blessures telles qu’il faudra sans doute l'abattre. Le fiacre est également fort endommagé.

Quant aux dégâts causés dans la boutique, ils sont considérables.


Faits divers

 La veillée tragique - 1915

La veillée tragique.

Le Gaulois ― 29 septembre 1915

Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas, âgé de cinquante-six ans.

― Je parie que ce phénomène vient encore de faire des siennes, dit l'agent Savineau, qui connaissait Delmas pour un déséquilibré.

À peine achevait-il ces mots que Delmas sortait de sa poche un revolver et faisait feu en l'air.

Appréhendé aussitôt, Delmas fut conduit au commissariat du quartier de la Maison Blanche. Lorsqu'il pénétra dans le bureau du commissaire, M. Delanglade, plusieurs personnes s'y trouvaient déjà :

― Le voilà, l'assassin ! s'exclamèrent-elles, d'un commun accord, en désignant le fou. C'est lui qui vient de tirer un coup de revolver dans le dos de Mlle Suzanne Gillet !

Interrogé Delmas, tranquillement, narra  les circonstances de la macabre tragédie dont il avait été le promoteur :

― J'étais assis, tout à l'heure, à côté de Mlle Gillet, une voisine, qui veillait le corps d'un locataire de ma maison, décédé hier, quand je vis entrer par la fenêtre de la chambre, une nuée de « boches ». Il y en avait !...  il y en avait !... Et ils me faisaient des yeux !... Heureusement, je porte toujours un revolver chargé. Alors j’ai tiré sur eux, au hasard...

Dans la chambre que les témoins lui désignaient, au deuxième étage de l'immeuble, 71 impasse Baudran, M. Delanglade découvrit, en, effet, baignant dans une mare de sang, la victime, Mlle Gillet, ménagère, âgée de trente-deux ans, demeurant 8  rue de l'Industrie. A deux pas de là, sanglante et éperdue, se tenait près du lit mortuaire Mme Laman, qui veillait à son tour le corps de son mari.

Outre son revolver, le dément, atteint de la manie de la persécution, portait toujours sur lui un coup-de-poing américain et avait le corps couvert d’une cotte de mailles enfin, l'on découvrit sur sa table de nuit un sabre et une canne à épée. Il a été dirigé sur l'infirmerie spéciale du Dépôt et sa victime transportée à Broussais.


Communiqués

Quel est le Français, soldat ou civil, qui pourra se dispenser de conserver les

Champs de bataille de la Marne, photographiés en couleurs par Gervais-Courtellemont ? La des 12 livraisons bimensuelles paraît demain. On se l'arrachera...


Les amateurs de bonne cuisine et de service parfait doivent aller chez LAPRÉ, 24, rue Drouot, par excellence le restaurant des gourmets ; les huitres y sont exquises et les vins renommés.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche

Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)

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La Butte aux Cailles se modernise

Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)

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Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer

Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)

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54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

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Menu faits divers

Faits divers

Drame de la misère et de l'ivrognerie à la Maison-Blanche - 1934

Un drame navrant de la misère et de l'ivrognerie a mis en émoi, à la fin de l'après-midi d'hier, le populeux quartier de la Maison-Blanche.

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Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935

Les Sorel ont abandonné le clair logis de Belleville et sont allés vivre, à l'autre bout de Paris, rue du Tage...

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Le drame de la rue du Tage - 1903

Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage

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Le drame de la rue Albert - 1907

Après avoir joué au Diabolo un forcené fait deux victimes.

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Le drame de la rue de Patay - 1892

Hier après-midi, un homme d'une quarantaine d'années s'affaissait sur le trottoir de l'avenue d'Ivry.

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Le drame de la rue Duméril - 1888

Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.

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Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895


L'alcoolisme - 1895


Un bien triste individu - 1896


Un coup raté - 1891


Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


Haustrate aux Assises -1907


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


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