L'école 8 rue Kuss, a été construite en 1934, par l'architecte Roger-Henri Expert, qui utilisa largement le béton.
En 1920, on pouvait trouver un avertisseur public d''incendie à l'angle des rues Watt et du Chevaleret ainsi qu'au 31 quai de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
M. V… employé du Chemin de fer d'Orléans, habitant rue Lahire, souffrait
depuis longtemps d'une maladie incurable.
Les douleurs qu'il endurait devinrent telles qu'il prit la résolution de se
suicider.
Hier soir, vers cinq heures, il rentra chez lui et, après s'être tiré
un coup de revolver dans la tête, il se pendit l'aide d'une corde au plafond de
sa chambre.
M. V… était âgé de trente-huit ans.
Ceux qui ne respectent rien.Le Matin – 16 février 1897
Ceux qui ne respectent rien.
Le Matin – 16 février 1897
Dans la nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs restés inconnus se sont introduits
dans l'appartement de Mme veuve Renaud, visiteuse à l'Assistance publique, demeurant
44, rue Jenner.
Ces hardis cambrioleurs ont dérobé un certain nombre d'obligations, une chaîne
et une montre en or, et près d'un millier de francs provenant des quêtes faites
par Mme Renaud.
On croit connaître les individus qui se sont rendus coupables de ce vol particulièrement
odieux, et l'on pense que leur capture ne tardera pas à être opérée par les agents
de la Sûreté.
Lu dans la presse...
Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage - 1911
Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage
Le Journal ― 8 avril 1911
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement,
étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation
immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des
nombreuses conduites d'eau de Seine, de 90 centimètres de diamètre, placée
dans la chaussée du boulevard Kellermann, au-dessus de la poterne des
Peupliers, qui venait de se rompre brusquement !
On assista alors à un spectacle vraiment impressionnant. A l'endroit où
l'accident s'est produit passent, en effet, toutes les canalisations qui
alimentent d'eau de Seine, d'eau de Bièvre et d'eau potable, les 13e, 14e et
16e arrondissements ainsi que la petite localité de Gentilly. Sous
l'effrayante poussée des flots, la chaussée s'entr'ouvrit et, par la large
brèche qu'il venait de faire, l'élément déchaîné, après avoir jailli en
gerbe à une très grande hauteur, se rua sur la pente de la rue des
Peupliers. Deux torrents furieux dévalèrent de chaque côté du talus en dos
d'âne, pour s'engouffrer dans la vaste cuvette que forme la chaussée sous le
pont du chemin de fer de ceinture, où plus de 300 mètres cubes d'eau
stagnèrent en un vaste lac.
La trombe mugissante dévasta tout sur son passage. Les becs de gaz,
arrachés comme de simples fétus de paille, s'abîmèrent sur le sol ; les
trottoirs, éventrés, se creusèrent de trous profonds d'un mètre et larges de
2 mètres. La chaussée, minée, ravinée, s'effondra en maints endroits, et le
bureau d'octroi qui, situé en contre-bas, se trouvait sur le passage de
cette vague redoutable, fut en partie submergé.
On juge de l'effroi qui s'empara des habitants de ce quartier populeux en
contemplant le désastre, On n'avait heureusement à n'enregistrer aucune
victime, mais, en revanche, quels effroyables dégâts !
Quand les ouvriers de la compagnie des eaux, secondés dans leurs efforts
par les pompiers, parvinrent à arrêter l'eau, le sol était complètement
bouleversé, comme s'il avait été secoué par une convulsion souterraine.
L'élément dévastateur avait en outre entraîné toute la terre du talus qui
s'élevait de-ci de-là en monticules à côté de profondes fondrières. Durant
toute la journée, des équipes de travailleurs ont été occupées à enlever
cette énorme masse de boue et à réparer, dans la mesure du possible, les
désordres causés par la terrible trombe.
Hier matin, le curé de la paroisse de Saint-Marcel, venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police, que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans l’église.
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrentune corde autour du cou.
On pourrait croire qu'il existe dans le quartier des Gobelins une véritable bande de rôdeurs nocturnes, qui ont la spécialité d'étrangler leurs victimes.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres. (1868)
Le plus ancien vestige des édifices religieux encore debout en ce moment, mais qui disparaîtra au premier jour, est le porche de la chapelle Saint-Clément, qui date du quatrième siècle, et dans laquelle fut inhumé en 383 saint Marcel, évoque, de Paris, sous le règne de Théodose. (1868)
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)