En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.
La rue Henri Pape s'appelait jusqu'en 1897, rue Edmond-Valentin
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Des gardiens de la paix ont trouvé, hier matin, à quatre heures, dans le
fossé des fortifications, en face de la rue du Château-des Rentiers, une femme
Augustine Jourdan, âgée de trente-huit ans, demeurant avenue d'Italie. Cette
femme a dit, d'abord, aux agents qu'elle avait fait une chute accidentelle puis,
se ravisant, elle a déclaré qu'elle avait été précipitée dans le fossé par deux
hommes et une femme parce qu'elle avait refusé de leur donner l'argent qu'elle
avait sur elle.
La femme Jourdan qui se plaignait de vives douleurs internes a été conduite à
l'hôpital Cochin.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes
traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Lu dans la presse...
Un éboulement aux fortifications - 1912 - Petit Parisien
Un éboulement aux fortifications
Le Petit Parisien — 28 janvier 1912
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine
passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable
grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des
fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau.
Deux secondes plus tard, le parapet des fortifications s'éboulait dans le
fossé, sur une longueur de cent mètres environ, entrainant l'aile gauche de
la voûte massive qui soutient une partie du boulevard Kellermann. On peut évaluer
à trois cents mètres cubes de terre la partie du talus effondrée. Cet accident
est dû à la rupture d'une conduite d'eau de 1 m. 10 de diamètre. L'élément liquide
eut vite fait de remplir les fossés extra muros, profonds de trois mètres, en
même temps qu'une trombe descendait, de l'autre côté, les pentes du raidillon
donnant accès rue des Peupliers et se déversait dans la Bièvre.
La rue des Peupliers fut inondée et les bureaux de l'octroi, à la poterne
voisine, se trouvaient submergés.
Le service des eaux, immédiatement prévenu, fît barrer le boulevard et fermer
les vannes des conduites. Cette rupture est due, parait-il, à un coup de bélier.
Ce phénomène se produit lorsqu'on ouvre trop en grand les voies d'accès à
l'eau dans les grosses canalisations. Le liquide, arrivant en grande quantité,
comprime l'air contenu dans le tuyau qui, finalement, éclate. On dit aussi que
les conduites d'eau étant enfouies dans les terres rapportées avec lesquelles
fut comblée, en cet endroit, la vallée de la Bièvre. ne peuvent supporter le
tassement de ces terrains sans consistance.
C'est, en effet, la deuxième fois que pareil fait se produit à la poterne
des Peupliers et, il y a six mois, le boulevard Kellermann fut endommagé sur
une longueur de quatre cents mètres.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)