En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.
Le 11 septembre 1888, à la fête des Gobelins qui se tenait place d'Italie, le dompteur Edmond Pezon (de la célèbre famille Pezon) faillit être dévoré par le lion Roland.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part.
M. Niclausse, sous-chef de la Sûreté, vient d'arrêter trois
individus qui avaient commis, notamment dans le treizième
arrondissement, une quantité de vols de bicyclettes, de
motocyclettes et d'accessoires d'automobiles.
Le chef de la bande est un nommé Louis-Léon Labbaye, dit Martin,
né à Paris en 1874, exerçant parfois la profession de photographe,
et qui habitait en garni 46 rue du Moulin-de-la-Pointe,
Ses complices sont Joseph Maniardi, né à Bottola (Italie), en
1870, cordonnier, habitant 51, avenue de Choisy, et Emile-Joseph
Nedrecor, né à Paris en 1873, cordonnier, domicilié à Ivry, 51, rue
de Choisy.
M. Niclausse a perquisitionné chez les trois voleurs; il a
retrouvé quantité d'objets et notamment, chez Nedrecor, une
motocyclette qui fut volée en juillet dernier chez M. Chaulange,
19, rue Fagon. Labbaye, qui a déjà subi dix condamnations, a opposé
une résistance désespérée lorsqu'on l'a capturé et a tenté de
poignarder l'inspecteur Lallemand. Ce bandit, lors d'une de ses
arrestations précédentes, en 1911, avait gravement blessé deux
agents.
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Faits divers
Le mystère de l'avenue d'Italie - 1899
Le mystère de l'avenue d'Italie
L’assassinat d'une jeune fille
Le Gaulois — 18 mars 1899
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir,
à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique
habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.
La victime est une nommée Lucie Coronail, âgée de vingt-six ans, originaire
de la Somme. Il y a cinq ans, Estault la faisait venir de son pays pour l'aider
à réparer les bicyclettes qu'il vendait d'occasion et, dans le quartier, il
la faisait passer pour sa fille. Elle jouissait d'ailleurs de l'estime générale
et sa conduite était des plus régulières.
L'avenue d'Italie vers 1900
Hier soir, à la chute du jour, Estault, quittant son magasin pour allumer
une lampe, passa dans l'arrière-boutique, une petite pièce qui sert de salle
à manger le jour et de chambre à coucher la nuit. Il avait laissé seule la jeune
fille dans la boutique, quand tout à coup, il entendit un bruit violent et les
cris « Au secours ! À l'assassin ! »
Un individu, en effet, entrant dans la boutique, avait demandé à Lucie à
acheter un objet qui se trouvait dans une vitrine; puis, comme la jeune fille
se levait de la chaise où elle était assise, il s'était élancé sur elle et lui
avait porté successivement plusieurs coups de couteau.
L'assassin, en entendant Estault accourir aux cris désespérés poussés par
Lucie, avait abandonné sa victime et pris la fuite.
Le brocanteur s'élança à la poursuite de l'assassin en criant « Arrêtez-le
! » L'individu fuyait à toutes jambes dans la direction de la place d'Italie.
Plusieurs personnes le poursuivirent sans le perdre de vue, organisant ainsi
une véritable chasse à l’homme.
Arrestation de l'assassin
Au moment où le meurtrier atteignait le passage Saint-Hippolyte, il se trouva
en présence d'une femme, Mme Guillaud, qu'il renversa. Puis il reprit sa course,
toujours poursuivi par la foule.
À l'angle de l'avenue de Choisy et de l'avenue de Tolbiac, un gamin âgé de
huit ans s'accrocha aux vêtements du fuyard en criant « C'est l'assassin » »
Épuisé, l'assassin n'eut ni le temps ni la force de se dégager. Il était cerné.
On se jeta sur lui et on le conduisit au poste de police voisin avenue d'Italie.
Le commissaire de police du quartier, M. Rocher, procéda immédiatement à son
interrogatoire. L'assassin déclara se nommer Charles-Louis Leroy, être âgé de
dix-sept ans, et demeurer dans la maison voisine de celle où le crime avait
été commis. Leroy est un ouvrier électricien. Il habite avec sa mère, une laveuse.
Son père est mort il y a quelques années. Le misérable a formellement nié être
l'auteur du crime malgré toutes les preuves accumulées «entre lui.
Leroy s'était introduit dans la boutique d'Estault, après s'être muni d'une
fausse barbe qu'il a perdue dans sa fuite. Le crime était donc prémédité. Les
mobiles de l'assassinat sont inconnus. Lucie Coronail n'avait pas d'argent et
il ne se trouvait dans la boutique d'Estault rien qui pût attirer la cupidité
de Leroy.
Nous avons dit plus haut que Lucie Coronail était estimée de tous, et que
sa conduite était très régulière. Leroy ne la connaissait pas, ne lui avait
jamais parlé. Ce n'est donc pas un amoureux évincé ni un amoureux jaloux.
La mère de Leroy affirme d'autre part que son fils ne jouit pas de la plénitude
de ses facilités mentales.
La victime
Lucie Coronail était tombée sans connaissance dans une mare de sang.
Un médecin fut appelé en toute hâte, tandis que la foule poursuivait l'assassin
mais tous les soins étaient superflus. La malheureuse avait cessé de vivre.
Elle avait été frappée, en effet, de cinq coups de couteau avec une
véritable furie. Un doigt de la main gauche était détaché une blessure
profonde existait a la tête. Celle qui avait déterminé la mort se trouvait en
pleine poitrine dans la région du cœur. L'arme dont s'était servi Leroy a été
ramassée avenue d'Italie. L'assassin l'avait jetée en fuyant. C'est un couteau
de boucher à manche blanc d'une longueur de trente centimètres.
Le corps de la victime a été transporté dans la soirée à la Morgue aux fins
d'autopsie.
Communiqués
Pelty, 22, Chaussée-d'Antin, a créé de ravissants modèles
de Corbeilles pour les théâtres. Aussi tous les auteurs soucieux d'avoir
de jolis présents richement enrubannés s'adresseront-ils à cette excellente
maison.
Éclat éblouissant des yeux par la Sève sourcilière qui brunit,
épaissit cils et sourcils. Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre.
L'ÉVÉNEMENT DU JOUR
Aujourd'hui et jours suivants, aux grands magasins « A Saint-Joseph »,
rue Montmartre ; « A la Grande Fabrique », rue Turbigo ; « A
la Tour-Saint-Jacques », rue de Rivoli, exposition et mise en vente
de toutes les nouveautés de la saison d'été. Nos lecteurs trouveront dans
ces trois maisons des assortiments considérables de vêtements pour hommes, jeunes
gens et enfants à des prix exceptionnels de bon marché.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Hier, vers une heure de l'après-midi, la concierge de l'immeuble, 198, rue de Tolbiac, voyait descendre, échevelée, un revolver à la main, une de ses locataires...
La jalousie et la colère n'ont pas seules le triste privilège de pouvoir être évoquées comme les seuls mobiles de drames sanglants. L'avarice conduit parfois au crime ceux qu'elle hante.
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou d'un carreau brisé...
Avenue de la Porte-d'Italie, sur la zone récemment annexée, une conduite d'eau s'est rompue hier matin, vers 9 heures. (Cet accident en répétait un autre, identique, qui se produisit là, il y a dix-huit mois.)