Bobillot, héros du Tonkin, était prénommé Jules. La rue portant son nom est longue de 1.100 mètres.
Initialement, le boulevard Arago devait s'appeler Boulevard de la Santé.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un individu, paraissant âgé de quarante à quarante-cinq ans, vêtu proprement,
a été trouvé, hier matin, mourant dans le fossé des fortifications près de la
porte de Choisy.
Comment était-il là? Était-il un de ces pauvres honteux qui sont, hélas !
plus nombreux qu'on ne le croit ? Dans ce cas, on serait en présence d'un de ces
drames de la misère qui sont une éloquente protestation contre l'absence de
réformes sérieuses.
Transporté à l'hôpital Cochin, le malheureux y est mort dans la nuit sans
avoir pu prononcer une seule parole.
Son identité n'ayant pas été établie, M. Remongin, commissaire de police, a
envoyé son corps à la Morgue, où il est exposé
Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897
Un drame boulevard de l’Hôpital
Le Figaro – 5 mars 1897
M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances,
se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans,
Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis
longtemps déjà.
D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait
averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait
couramment… son malheur.
En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant
Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard
de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front,
la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le
meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné
à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.
Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis,
après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur
son mari, au domicile de sa mère.
Lu dans la presse...
La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard - 1868
EMBELLISSEMENTS DE PARIS.
La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard.
Le Monde Illustré ― 26 septembre 1868
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille
et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle
avenue de 40 mètres de largeur.
Ainsi se complète la métamorphose du quartier Saint Marceau,
dont les principales artères sont la rue Mouffetard et le rue Saint-Victor,
et qui se trouve à peu près limité par le quai d'Austerlitz, la
rue St- Jacques, le Panthéon, les rues des Postes et de Lourcine,
et enfin par le boulevard de l'Hôpital.
Le jour s'est fait à travers les ruelles sombres et infectes
de ce quartier, hier encore si peu connu.
A l'heure qu'il est, les travaux de nivellement, de construction
d'égout et de viabilité de la rue Mouffetard sont achevés
à partir de la rue de Lourcine jusqu'à la manufacture des Gobelins,
dont les dépendances en façade devront disparaître dans le nouveau
tracé, et il ne reste plus à niveler que la partie de la voie comprise
entre cet établissement et la place d'Italie; toute une armée d'ouvriers
est occupée à ce travail.
Non loin de là, la dernière section du boulevard Saint-Marcel
vient d'être ouverte jusqu'au boulevard de l'Hôpital, à travers
le monticule sur lequel était établi l'ancien marché aux chevaux.
Près du point où le boulevard est traversé par la rue Mouffetard,
on vient de clore par un entourage en planches l'emplacement occupé
naguère par la place de la Collégiale, et sur lequel s'élève une
construction qu'on suppose avoir été le porche de quelque antique
chapelle qui aurait existé en cet endroit.
Ce curieux débris du vieux Paris doit, paraît-il, être conservé
et va être entouré de plantations qui en rehausseront l'aspect.
Il était utilisé, en dernier lieu, par un industriel du quartier,
un fabricant d'amidon.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)