entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1912, le lit de la Bièvre est couvert et canalisé pour devenir la rue Berbier-du-Mets.


La voie qui prit le nom d'avenue Edison en 1932, devait, initialement relier la place Nationale et la place d'Italie.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1927

Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche.

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 Suicide

Suicide

Le Gaulois ― 8 septembre 1878

La nommée Louise G..., blanchisseuse, âgée de 25 ans, a tenté hier de se suicider en se jetant  dans la Bièvre, à  l’angle de la rue des Gobelins. Retirée aussitôt par le nommé Jean Joseph, tanneur, elle a été portée au poste des Gobelins, où elle a reçu les premiers soins, et de là en voiture à l’hôpital de la Pitié.


 Paris la nuit … - 1894

Paris la nuit …

Le Figaro ― 24 octobre 1894

M. Potut, professeur, suivait hier soir, vers minuit, la rue Lebrun, dans le quartier des Gobelins, lorsqu'il fut assailli par cinq rôdeurs qui, pour le dévaliser mieux à leur aise, l'accablèrent de coups. A moitié assommé, incapable d'opposer aucune résistance,. M. Potut dut se résigner à voir passer entre les mains des malfaiteurs sa montre et sa chaîne en or, son portefeuille renfermant des papiers de famille, son porte-monnaie contenant une centaine de francs et même son foulard.

Mais des gardiens de la paix qui étaient survenus avant que les agresseurs aient songé à prendre la fuite, ont pu arrêter trois d'entre eux. Ils ont été envoyés au Dépôt.

M. Potut a été transporté à son domicile dans un état alarmant.


Faits divers

 Un Agent parachute - 1894

Un Agent parachute

Le Petit Parisien — 5 juin 1894

La jeune Louise Cardon, âgée de quatre ans, demeurant chez ses parents, rue Broca, 75, au quatrième étage, était montée, malgré la défense de sa mère, sur une chaise appuyée à la fenêtre pour jouer avec des fleurs plantées dans une petite caisse.

Tout à coup, l'imprudente, s'étant trop penchée au dehors perdit l'équilibre et fut précipitée dans le vide.

Par un merveilleux hasard, la petite fille tomba sur l'épaule d'un gardien de la paix du treizième arrondissement, qui passait ce moment.

La chute fut amortie de ce fait, et quand l'agent, ahuri du choc qu'il avait reçu, releva la fillette il s'aperçut qu'elle était saine et sauve.

Conduite, néanmoins, la pharmacie Ravaux, boulevard Arago, 31, on constata qu'elle n'avait reçu que des contusions sans gravité.



Communiqués

L'affluence du public a été considérable dimanche aux deux représentations du Nouveau Cirque  de la rue Saint-Honoré.

Les enfante ont voulu revoir cette amusante folie nautique la Noce de Chocolat, d'une gaieté si prodigieuse.

Les deux clowns Footit et Chocolat ont un entrain endiablé.

Ce n'a été qu'un long éclat de lire d'un bout à l'autre de la pantomime.


ENTRE AUGURES

A la suite d'une séance du dernier congrès de chirurgie, le docteur X... une des célébrités médicales de New-York, s'entretenait avec quelques médecin français du traitement des hémorroïdes. On discutait le meilleur mode à suivre en pareil cas, de la dilatation forcée ou de la cautérisation au fer rouge. ― Il y a bien longtemps, dit l'Américain, que Je ne fais plus opérer les hémorroïdaires je me contente, à leur grande satisfaction, de les guérir avec les sucs d'une plante qui pousse dans nos pays et qu'on appelle l'hamamelis virginica. ― En cela vous avez raison, reprit le professeur X…  Je fais de même depuis que j'ai essayé sur mes nombreux malades une nouvelle préparation bien française, l'Élixir de Virginie, qui non seulement contient de l'hamamelis, mais me parait  bien supérieure à vos préparations américaines par les plantes hémostatiques de France, stomachiques et dépuratives qu'elle renferme, aussi bien que par le capsicum, qui en est également une base et dont vous connaissez certainement mieux que moi les vertus souveraines contre toutes les maladies du système veineux. Aussi l'Élixir de Virginie réussit-il merveilleusement, et contre les hémorroïdes, dont la guérison est relativement facile, et contre les autres maladies bien plus rebelles du système veineux, varices, varicocèles, phlébites et enflures persistantes qui leur succèdent. Pour les mêmes raisons, ce médicament fait encore disparaître, comme par enchantement, les hémorragies, les congestions douloureuses, les vertiges, le.. étouffements, la tendance aux coups de sang et tous les troubles nerveux qui empoisonnent la vie de tant de femmes aux approches de l'âge critique.  ― S'il eu est ainsi, conclut l'Américain, je ne manquerai pas de préconiser l'emploi de votre élixir et de le taire connaitre à mes confrères  et à mes élève» à mon retour eu Amérique. L'Élixir de Virginie trouve chez Moride. 2. rue de la Tacherie, Paris. Le flacon, 4 fr.50 franco. Envoi gratuit de la brochure explicative.

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

La Place Paul Verlaine

Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)

Lire

Avis à la population

Il est établi dans le 13e arrondissement des cantines pour le service des militaires qui montent la garde sur les remparts. (1870)

Lire

Le futur boulevard Saint-Marcel

Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)

Lire

L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie

L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Le drame des Gobelins - 1904

Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.

Lire


Le crime de la rue de Tolbiac - 1902

Hier soir, vers huit heures et demie, un drame de la jalousie s'est déroulé dans le treizième arrondissement.

Lire


Fiançailles d'Apaches - 1904

La subite passion de «Gueule d'Or» pour «La Tringle» fait une victime collatérale en la personne d'un terrassier dont l'état est presque désespéré.

Lire


Un meurtre rue Baudricourt - 1904

La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.

Lire


Quadruple empoisonnement - 1893

On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.

Lire


Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911

À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.

Lire


Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923

Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.

Lire


Le crime de l'avenue d'Italie - 1899


Le drame de la rue Coypel - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939


Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914


On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914


Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914


Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914


Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935


Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938


Un veuf tire sur sa maîtresse puis se suicide - 1914


Un soir à la Porte d'Italie - 1895


Drame de la jalousie - 1897


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte