Le 3 janvier 1920, la cote de la Seine avait atteint 6,36 m à deux heures de l'après midi au Pont d'Austerlitz. Le quartier de la Gare était innondé.
Le groupe scolaire de la rue Fagon a été inauguré le 5 février 1899.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des
Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à
Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été
transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.
On ne peut pas tout prévoir - 1909
On ne peut pas tout prévoir
Le Journal — 29 juillet 1909
Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et
demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile,
passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à
l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui,
sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune
homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver
qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large
Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé
fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe
gauche.
Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons
s'étaient prestement enfuis.
Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé
de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la
disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.
Lu dans la presse...
Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer - 1929
LE SOL S'AFFAISSE
Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de
s'effondrer
Paris-Soir ― 10 avril 1929
La rue Charles-Bertheau, dans le 13è arrondissement, offre depuis
dimanche un aspect de dévastation.
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires
d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le
numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de
s'effondrer.
En hâte, il fallut évacuer la place, transporter les meubles sur la
chaussée, chercher chez des voisins ou à l'hôtel un refuge provisoire.
Et depuis, le même danger menace tous les habitants des autres immeubles
de la petite rue, dont les murs se fendent et risquent de s'écrouler, d'un
instant à l'autre.
La rue Charles-Bertheau fut construite, voici soixante ans, sur le
terrain humide d'une ancienne champignonnière. Une infiltration d'eau a
provoque le subit affaissement du sol, mystérieusement miné.
Aujourd'hui, trois maisons sont évacuées. Une quatrième, située en face
du numéro 10. le sera sans doute incessamment.
Un service d'ordre interdit l'accès de la rue aux passants. Héroïque, une
brave femme, qui, exploitait une épicerie au numéro 10, n'a pas voulu
toutefois consentir à abandonner sa boutique.
Hier. M. Chiappe. préfet de police, s'est tendu rue Charles-Bertheau,
peur ordonner les mesures de précautions indispensables.
Le conseil municipal a mis à la disposition des dix-huit ménages évacués
un premier secours de 5.000 francs. Mais cette somme est loin d'être
suffisante, évidemment. Ce qu'il faut, c'est trouver un nouveau gîte à tous
ces malheureux brusquement chassés de chez eux.
Certains ne se sont-ils pas vu refuser l'accès des hôtels des environs,
sous prétexte qu'ils avaient des enfants !.
Et rue de Belleville...
Ce matin, le préfet de la- Seine était avisé qu'à la suite de l'exécution
de travaux, l'immeuble situé rue de Belleville, 328, menaçait également de
s'écrouler, on raison d affaissements qui se sont produits dans le sous-sol.
Là aussi, des précautions ont été immédiatement prises et un service d'ordre
a même dû être établi pour empêcher les véhicules poids lourds, de circuler
sur la chaussée. Donc, la situation est grave en cet endroit, de même que
rue Charles-Bertheau.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)