En mars 1897, M. Yendt, officier de paix, était nommé commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, en remplacement de M. Perruche, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
En 1921, le maire du 13ème arrondissement était M. Guerineau. Il possédait une usine de céramique dont les bâtiments s'étendaient du numéro 69 de la rue du Gaz au numéro 172 de l'avenue de Choisy. Cette usine brûla le 26 octobre 1921.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.
A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de
Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et
demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une
nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.
La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.
Terrible accident - 1897
Terrible accident.
Le Rappel — 28 juillet 1897
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
Faits divers
Une usine incendiée - 1911
Une usine incendiée
Le Journal — 19 mars 1911
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de
dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du
treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin. Il prit rapidement
d'inquiétantes proportions, car il avait trouvé un aliment facile dans les
matières particulièrement combustibles qui emplissaient les bâtiments de
l'entreprise.
Celle-ci est constituée, en effet, par des hangars en planches
qu'encombrent des ballots de chiffons et de papier, une écurie et les
ateliers d'une huilerie. L'incendie avait pris naissance dans l'un des
hangars.
L'alarme ayant été donnée à l'apparition des premières flammes, les
pompiers, survenus rapidement, réussirent heureusement à circonscrire le
sinistre. Mais quand celui-ci fut maîtrisé, deux hangars avaient été
néanmoins détruits.
M. Lépine s'était rendu sur les lieux à cinq heures, ainsi, du reste, que
M. Ringel, officier de paix de l'arrondissement, pour organiser le service
d'ordre et les secours.
Les dégâts, qui s'élèvent à 30,000 francs environ, sont couverts par une
assurance.
Quant aux causes de l'incendie, elles sont encore inconnues. On suppose
seulement que le feu, qui a failli anéantir l'usine, couvait depuis
longtemps dans un ballot de chiffons.
M. Delanglade, commissaire de police du quartier de Maison-Blanche,
procède à une enquête.
Communiqué
AUX AFFLIGÉS DE HERNIES
Si même vnus étiez satisfait de vos bandages vous devriez aller
essayer les nouveaux appareils du savant spécialiste, M. Glaser, boulevard de Sébastopol, 38, au 1er, à Paris. Légers,
imperceptibles et sans ressorts, ces nouveaux appareils se portent sans
gêne et font disparaître les hernies les plus tenaces.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.