Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».
En 1882, l'ouverture de la rue de Tolbiac entre le carrefour des avenues de Choisy et d'Ivry et le carrefour de la rue Domrémy était achevée.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau.
A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER
A coups de baïonnette.
Le Matin - 19 janvier 1897
Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame
sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un
petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs
coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.
Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la
prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de
tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans
domicile.
Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion
'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire
déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.
Comme Guillon se
refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de
faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista
quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui
signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille
baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.
M. Brichet, blessé très
grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative
de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par
M. Remougin, commissaire de police.
Suicide - 1897
Suicide
Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897
Un ouvrier graveur, M. Jules Kohler, âgé de cinquante-deux ans, domicilié rue
du Moulin-des-Prés, s’est donné la mort hier après-midi, à deux heures, en
absorbant le contenu d'une fiole de cyanure de potassium. Le malheureux été
foudroyé par le toxique. Le désespéré en a fini avec la vie pour se soustraire
aux souffrances provoquées par une maladie incurable.
Faits divers
Une usine incendiée - 1911
Une usine incendiée
Le Journal — 19 mars 1911
Le feu éclatait, la nuit dernière vers quatre heures, dans une usine de
dégraissage de chiffons appartenant à M. Figueros, située tout au fond du
treizième arrondissement, 14, rue Brillat-Savarin. Il prit rapidement
d'inquiétantes proportions, car il avait trouvé un aliment facile dans les
matières particulièrement combustibles qui emplissaient les bâtiments de
l'entreprise.
Celle-ci est constituée, en effet, par des hangars en planches
qu'encombrent des ballots de chiffons et de papier, une écurie et les
ateliers d'une huilerie. L'incendie avait pris naissance dans l'un des
hangars.
L'alarme ayant été donnée à l'apparition des premières flammes, les
pompiers, survenus rapidement, réussirent heureusement à circonscrire le
sinistre. Mais quand celui-ci fut maîtrisé, deux hangars avaient été
néanmoins détruits.
M. Lépine s'était rendu sur les lieux à cinq heures, ainsi, du reste, que
M. Ringel, officier de paix de l'arrondissement, pour organiser le service
d'ordre et les secours.
Les dégâts, qui s'élèvent à 30,000 francs environ, sont couverts par une
assurance.
Quant aux causes de l'incendie, elles sont encore inconnues. On suppose
seulement que le feu, qui a failli anéantir l'usine, couvait depuis
longtemps dans un ballot de chiffons.
M. Delanglade, commissaire de police du quartier de Maison-Blanche,
procède à une enquête.
Communiqué
AUX AFFLIGÉS DE HERNIES
Si même vnus étiez satisfait de vos bandages vous devriez aller
essayer les nouveaux appareils du savant spécialiste, M. Glaser, boulevard de Sébastopol, 38, au 1er, à Paris. Légers,
imperceptibles et sans ressorts, ces nouveaux appareils se portent sans
gêne et font disparaître les hernies les plus tenaces.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.