La rue Bourgon et la rue du Tage ont été mises en sens unique le lundi 31 juillet 1933.
Un bureau de poste auxiliaire ouvrit le 1er octobre 1894 au 80 du boulevard de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier.
Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une
fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son
nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour,
à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de
bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il
administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.
Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de
la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois
de prison. C'est la cinquième qui le frappe.
Dans un bal - 1982
Dans un bal.
La Lanterne — 3 février 1892
Rixe hier, entre agents et danseurs, dans un bal-musette de la rue Coypel, au
cours de laquelle un des assistants, Charles Boyer, dit la Rincette, saisit
l'agent Jean et essaya de le terrasser. Les gardiens de la paix dégainèrent et
blessèrent plusieurs de leurs agresseurs : un nommé Alphonse Lasserbes, dit
Têtard, reçut dans le ventre un coup d'épée-bayonnette qui l'étendit à terre. Il
a été transporté mourant à l'hôpital de la Pitié.
Faits divers
L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté - 1935
Cité Jeanne d'Arc
L'ivrogne qui avait blessé sa voisine est arrêté
Le Journal ― 24 septembre 1935
Après une nuit d'anxiété, les locataires et voisins de la cité Jeanne-d'Arc
ont appris hier matin avec soulagement l'arrestation d'Henri Odoux, qui avait
blessé dimanche soir, dans les circonstances que nous relations hier, sa voisine
Mme Hélène Royer, d'un coup de couteau à la gorge.
On
sait que, son forfait accompli, le criminel avait regagné son logement.
Dans la crainte qu'il s'y soit barricadé, M Gaubiac, commissaire de police
de service pour le 13e arrondissement, en raison du danger que l'opération pouvait
comporter pour les gardiens, avait décidé d'attendre le jour pour capturer le
forcené. Hier matin, les inspecteurs Thiébault et Raclin, de la police judiciaire,
arrivaient rue Jeanne-d'Arc pour y exécuter leur mission.
Après avoir gravi les étages, ils écoutèrent un moment à la porte de la chambre
d'Odoux. A l'intérieur, Ils n'entendirent qu'un ronflement sonore. Comme la
porte n'était pas fermée à clef, les inspecteurs entrèrent. Étendu sur le plancher,
l'ivrogne cuvait son vin. Tiré de son sommeil Odoux suivit, sans opposer la
moindre résistance, les policiers jusqu'au commissariat de police du quartier
de la Maison-Blanche. Interrogé, le meurtrier, qui ne se rappelait rien, n'a
pu donner à M. Gaubiac une explication de son geste. Il a été transféré au parquet.
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
La petite cité aux rues tortueuses qui, village dans la ville, se tasse entre la place Paul-Verlaine et le boulevard Auguste-Blanqui, bourdonne ce matin d'un naturel émoi.
Les inspecteurs de la brigade spéciale poursuivent avec activité, mais sans résultats réellement intéressants, leur enquête sur l'assassinat dont fut, lundi, la victime le mystérieux Yougoslave Joseph Werner.
n cette pittoresque cité Jeanne-d'Arc, 166 bis rue Nationale, où gitent tant de laborieux chiffonniers, était, il y a quelque temps, venu se fixer un couple, assez mal assorti du reste, sur l'existence duquel on manque, pour l'instant, de renseignements.
Hier soir, vers sept heures et demie, le feu s'est déclaré, avec une grande violence, dans l'immeuble situé 24, rue des Cordelières (13è arrondissement), où se trouvent une fabrique d'eau de seltz et un dépôt d'eaux minérales appartenant à M. Aureau.
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.