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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

C'est en 1897 que fut achevé le percement de la dernière partie de la rue Bobillot entre la place d'Italie et la rue de la Butte-aux-Cailles.


Le monument élevé à la Gloire des mères françaises implanté sur le boulevard Kellermann à proximité de la porte d'Italie est dû au ciseau des sculpteurs Henri Bouchard et Alexandre Descatoire. Le jardin qui l'entoure a éré dessiné par l'architecte Paul Bigot. Ce monument a été inauguré le 23 octobre 1938 par le président de la République, M. Albert Lebrun. Le maréchal Pétain était présent à cette cérémonie.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1932

Chronique électorale

Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894

Les étrangleurs des Gobelins.

Le Matin — 12 décembre 1894

M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez lui, la nuit dernière, à une heure du matin.

Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.

Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent étendu à terre et râlant.

Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer connaissance.

L'état de M, Louridon .est grave.


 Un drame rue Bourgon - 1899

Un drame rue Bourgon

Le Figaro — 3 janvier 1899

Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre ans, blanchisseuse.

Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de recevoir un coup de couteau.

Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin, commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.

La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital Cochin.


Faits divers

 Inondation boulevard Kellermann - 1901

Inondation boulevard Kellermann

Le Petit-Parisien ― 25 novembre 1901

A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampe aboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.

Hier, vers une heure un quart de l'après-midi, une sourde détonation se faisait entendre en même temps qu'une véritable trombe d'eau se faisait jour à travers le sol de la chaussée.

La colonne liquide, haute de six mètres environ, jaillit avec une violence inouïe; elle provenait de la rupture d'une conduite de 90 centimètres de diamètre, servant à la distribution des eaux de sources.

En un temps inappréciable, un véritable torrent surgit de l'ouverture béante, ravinant le sol aux alentours sur une étendue de plus de deux cents mètres carrés et créant une excavation de près de deux mètres de profondeur.

La panique

Le torrent renversa deux réverbères scellés dans un bloc de pierre au pied de chacune des parties de la rampe, arracha les bordures du trottoir sur une longueur de vingt mètres environ, roulant les pavés de grès comme des fétus de paille et les entraînant à plus de cent mètres du lieu de la rupture.

Le flot dévastateur, se précipita alors avec une force inouïe vers la poterne des Peupliers. Le chemin qui y conduit fut en un instant, submergé par le courant qui, déchaussant les pavés, creusa de chaque côté des bordures du trottoir des fossés profonds de plus d'un mètre, sur une largeur égale, puis vint s'épandre dans le bas-fond, entraînant plusieurs centaines de mètres cubes de terre et de cailloux désagrégés qui vinrent faire un lit de trente centimètres d'épaisseur au débouché de la rue des Peupliers, sous le pont du chemin de fer de Ceinture.

Le bureau d'octroi, bien que surélevé de deux marches, fut envahi par les eaux, qui pénétrèrent dans les caves.

Le torrent se répandit alors dans la rue des Peupliers, submergeant les terrains et les jardins en bordure de cette voie, et plusieurs locataires ont dû, en toute hâte, quitter leurs habitations.

Dans cette rue, à cent mètres environ de la poterne, les eaux s'amassèrent dans le creux d'un des terrains, y creusant en quelques minutes un véritable étang.

Un terrain dont l'entrée est située au n° 62 de la rue Damesme, et qui, en contre-bas de la chaussée du boulevard Kellermann, dont il est séparé par une palissade à claire-voie, est borné au fond par le mur de canalisation de la Bièvre, a eu particulièrement à souffrir de l'inondation.

Rue Damesme

Le fond de ce terrain est occupé par un bâtiment long de vingt mètres environ, sur cinq de largeur, et qui sert d'habitation et d'atelier à un cordonnier, M. Girard.

M. Girard, après avoir réglé la vingtaine d'ouvriers et ouvrières qu'il occupe, lesquels avaient travaillé jusqu'à midi, s'était mis à table avec sa femme et sa fille.

Le travail fini, et prêt à être livré, représentant une valeur de 1,500 francs environ de marchandises qui devaient être reportées aujourd'hui dans les diverses maisons de chaussures pour lesquelles M. Girard travaille, se trouvait dans des sacs, devant la porte de l'habitation.

Un volet de bois qui fermait la fenêtre de l'habitation, au rez-de-chaussée, fut violemment repoussé pendant qu'une trombe d'eau, passant à travers la claire-voie de la palissade, se précipitait d'une hauteur de quatre mètres du sol de la chassée du boulevard Kellermann, envahissait le bâtiment en entrant par les fenêtres et contraignait les habitants a fuir au plus vite, à peine vêtus, pour gagner la partie haute au terrain.

En peu de temps, l'eau, s'accumulant dans ce bas-fond, le remplit, atteignant presque la hauteur du toit, et s'étendit jusqu'au remblai du chemin de fer de ceinture, qui borde un des côtés du terrain.

Circulation interdite

Avant que la Compagnie des eaux pût fermer la conduite, il ne s'écoula pas loin d'une heure et demie. Le commissaire de police, M. Rocher, appelé sur les lieux, procéda aux constatations et informa la préfecture de police de l'accident survenu.

Les pompiers du poste de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier appel, n'eurent pas à intervenir, la pente du terrain était plus que suffisante pour assurer l'écoulement de l'eau.

En attendant que le service de la voirie ait fait commencer les travaux de réfection nécessités par cet incident, le trottoir du boulevard Kellermann a été, à cet endroit, interdit à la circulation et un service d'ordre établi.


Plan 1908
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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Inauguration de l'hôpital école de la Croix-Rouge

La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)

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M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss

Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)

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M. Félix Faure dans le 13è

Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)

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Ouverture d'une nouvelle voie dans le 13e arrondissement.

On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)

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Menu faits divers

Faits divers

En jouant - 1912

Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée, avenue des Gobelins.

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Le crime de l’avenue de Choisy - 1889

L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.

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Un drame rue de la Maison-Blanche - 1897

Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.

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La bande des deux moulins - 1894

Une véritable bataille s'est livrée hier soir, vers onze heures et demie, boulevard de la Gare, entre ouvriers et rôdeurs.

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Rivalité d'amour. - 1895

Combat de dames dans un bal public de l'avenue de Choisy

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Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908

Une scène sanglante, qui a eu pour épilogue la mort d'un homme, s'est déroulée, hier soir, rue de Tolbiac.

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Le drame de la rue Corvisart - 1905

Un drame particulièrement navrant s'est déroulé hier, rue Corvisart, 4, dans le quartier Croulebarbe.

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Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902


Une femme étranglée - 1898


Le drame de la Cité Jeanne-d'Arc - 1865


Étrange fait divers - 1890


Le drame de la rue Mouffetard - 1875


Un ménage devenu la terreur des environs - 1875


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