C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.
L'Eglise Sainte-Anne de la Maison Blanche, de style romano-byzantin, est due à l'architecte Bobin.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du
treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le
monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche,
qui venait de se loger une balle dans la tête.
il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même
jeune fille qu'on allait marier.
Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.
Son état est désespéré.
Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897
Un drame boulevard de l’Hôpital
Le Figaro – 5 mars 1897
M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances,
se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans,
Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis
longtemps déjà.
D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait
averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait
couramment… son malheur.
En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant
Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard
de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front,
la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le
meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné
à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.
Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis,
après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur
son mari, au domicile de sa mère.
Faits divers
Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934
Boulevard Kellermann, un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs
Les meurtriers, à qui le crime n'avait rapporté qu'une cinquantaine de
francs, sont arrêtés
Le Matin ― 27 octobre 1934
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes
effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la
rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Il était couvert de blessures et de traces de coups sa face portait
d'horribles plaies. Les gardiens transportèrent le blessé à l'hôpital de
Bicêtre, où il succomba.
D'après les papiers trouvés dans les vêtements du mort, M. Gaubiac,
commissaire de la Maison-Blanche, établit qu'il s'agissait de M. Gilbert
Bourgeois, 40 ans, demeurant 37, avenue d'Italie, livreur au service de la
maison Picard. 38, rue Pascal. Persuadé qu'il s'agissait d'un crime de
rôdeurs et que M. Bourgeois avait été dévalisé après avoir été assassiné,
car il n'y avait plus d'argent dans ses poches, le magistrat chargea les
agents du 13e arrondissement de procéder à une battue qui fut infructueuse.
Cependant, par un
curieux hasard, vers 1 h. 15, deux gardiens de la paix avaient l'occasion
d'interpeller, près de la poterne des Peupliers, deux individus à l'allure
suspecte. Ces individus, dont les papiers étaient en règle, demeuraient tous
deux au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Ils s'éloignèrent après
avoir fourni leurs, explications. Dès qu'il fut informé, M. Gaubiac envoya
le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, au
centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Les deux hommes étaient absents.
Les policiers les guettèrent et les arrêtèrent à 4 heures du matin, quand
ils rentrèrent.
Tous deux furent conduits au commissariat de la Maison-Blanche, où ils
furent interrogés par M. Gaubiac. Il s'agit de Louis-Eugène Noël, 32 ans,
chiffonnier, et René-Fernand Rothmund, 29 ans, chauffeur mécanicien. Le
premier était porteur du, portefeuille de la victime et le second, de son
briquet aussi, après avoir nié, furent-ils obligés d'avouer qu'ils avaient
assassiné, pour le dévaliser, le livreur. Depuis 21 heures, les deux
malandrins étaient en quête d'un mauvais coup pouvant leur rapporter quelque
argent ils avaient déjà essayé d'entraîner avec eux deux passants lorsqu'ils
rencontrèrent, place d'Italie, le livreur.
Ils l'emmenèrent dans un débit, avenue d'Italie, et, après de copieuses
libations, le prenant chacun par un bras, ils l'obligèrent à les suivre,
boulevard Kellermann. Dans un lieu désert, ils firent tomber le malheureux à
terre et s'acharnèrent sur lui à coups de pied.
Lorsqu'il ne donna plus signe de vie, ils le fouillèrent. Le meurtre ne
devait leur rapporter qu'une cinquantaine de francs qu'ils s'empressèrent
d'aller boire dans des débits de la porte d'Orléans. M. Gaubiac a mis les
deux meurtriers à la disposition du parquet. Ajoutons que Rothmund est déjà
titulaire de maintes condamnations.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac