Les deux molosses en pierre ornant le portail du mobilier national à #Paris13 sont l'œuvre du statuaire André Joseph Géraud Abbal, 1876-1953. Abbal doit sa renommée à ses sculptures en pierre en taille directe. Il était fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech (82).
Le 26 octobre 1923, l'automobile de M. Naudin, conseiller d'Etat, ancien préfet de police, entrait en collision avec un taxi à l'angle de l'avenue des Gobelins et du boulevard Saint-Marcel. Dégats matériels uniquement.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer.
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 4 mai 1875
Un affreux accident est venu jeter avant-hier soir l'épouvante dans la rue
Damesme. Un jeune garçon, âgé de quatorze ans, était monté sur le parapet du
pont du chemin de fer de ceinture, quand, perdant l'équilibre, il tomba sur la
voie au moment où le train n° 43 arrivait à la station de la Maison-Blanche.
Malgré les signaux de détresse qui furent faits et l'empressement du mécanicien,
qui avait renversé la vapeur, le train atteignit ce malheureux et passa,
laissant d'un côté le corps, de l'autre les deux jambes.
Relevés par des employés de la ligne, ces débris humains, encore vivants,
furent placés sur un brancard et transportés à l'hôpital de la Pitié- Le mourant
ne put qu’indiquer la demeure de ses parents et demander un prêtre.
Deux époux asphyxiés par le gaz
Deux époux asphyxiés par le gaz
Le tuyau en caoutchouc du radiateur était usé
Paris-Soir ― 17 novembre 1925
Une double asphyxie accidentelle s'est produite hier soir dans
un immeuble situé au 79 de la rue du Gaz.
Ce matin, vers 7 heures. Mme Quilleret, 44 ans, concierge de
l'immeuble, était fort étonnée de ne recevoir aucune réponse aux
appels qu'elle multipliait à sa fille, Jeanne, qui habitait dans
une chambre continue à la loge. Pourtant la lueur d'une lampe
électrique filtrait à travers les rideaux. Inquiète, Mme Quilleret
appela son mari. Après de nouveaux appels, toujours sans résultat,
M. Quilleret brisa un carreau de la fenêtre et fit jouer
l'espagnolette.
Un horrible spectacle le frappa aussitôt, A terre, sa fille
Jeanne gisait morte.
Près d'elle, son gendre, Henri, était également asphyxié.
De l'enquête ouverte par M Barnabé, commissaire de police, il
apparut bientôt que toute idée de suicide devait être écartée. Dans
un angle de la pièce, on a découvert le tuyau en caoutchouc du
radiateur. Il était dans un complet état de vétusté. Le gaz, qui
s'était échappé par les interstices, avait asphyxié les deux jeunes
gens.
Faits divers
Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934
Boulevard Kellermann, un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs
Les meurtriers, à qui le crime n'avait rapporté qu'une cinquantaine de
francs, sont arrêtés
Le Matin ― 27 octobre 1934
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes
effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la
rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Il était couvert de blessures et de traces de coups sa face portait
d'horribles plaies. Les gardiens transportèrent le blessé à l'hôpital de
Bicêtre, où il succomba.
D'après les papiers trouvés dans les vêtements du mort, M. Gaubiac,
commissaire de la Maison-Blanche, établit qu'il s'agissait de M. Gilbert
Bourgeois, 40 ans, demeurant 37, avenue d'Italie, livreur au service de la
maison Picard. 38, rue Pascal. Persuadé qu'il s'agissait d'un crime de
rôdeurs et que M. Bourgeois avait été dévalisé après avoir été assassiné,
car il n'y avait plus d'argent dans ses poches, le magistrat chargea les
agents du 13e arrondissement de procéder à une battue qui fut infructueuse.
Cependant, par un
curieux hasard, vers 1 h. 15, deux gardiens de la paix avaient l'occasion
d'interpeller, près de la poterne des Peupliers, deux individus à l'allure
suspecte. Ces individus, dont les papiers étaient en règle, demeuraient tous
deux au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Ils s'éloignèrent après
avoir fourni leurs, explications. Dès qu'il fut informé, M. Gaubiac envoya
le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, au
centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Les deux hommes étaient absents.
Les policiers les guettèrent et les arrêtèrent à 4 heures du matin, quand
ils rentrèrent.
Tous deux furent conduits au commissariat de la Maison-Blanche, où ils
furent interrogés par M. Gaubiac. Il s'agit de Louis-Eugène Noël, 32 ans,
chiffonnier, et René-Fernand Rothmund, 29 ans, chauffeur mécanicien. Le
premier était porteur du, portefeuille de la victime et le second, de son
briquet aussi, après avoir nié, furent-ils obligés d'avouer qu'ils avaient
assassiné, pour le dévaliser, le livreur. Depuis 21 heures, les deux
malandrins étaient en quête d'un mauvais coup pouvant leur rapporter quelque
argent ils avaient déjà essayé d'entraîner avec eux deux passants lorsqu'ils
rencontrèrent, place d'Italie, le livreur.
Ils l'emmenèrent dans un débit, avenue d'Italie, et, après de copieuses
libations, le prenant chacun par un bras, ils l'obligèrent à les suivre,
boulevard Kellermann. Dans un lieu désert, ils firent tomber le malheureux à
terre et s'acharnèrent sur lui à coups de pied.
Lorsqu'il ne donna plus signe de vie, ils le fouillèrent. Le meurtre ne
devait leur rapporter qu'une cinquantaine de francs qu'ils s'empressèrent
d'aller boire dans des débits de la porte d'Orléans. M. Gaubiac a mis les
deux meurtriers à la disposition du parquet. Ajoutons que Rothmund est déjà
titulaire de maintes condamnations.
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Hier matin, M. Boudeau, commissaire de sûreté du 4e district, ainsi que M. Fauvel, secrétaire du commissariat de la Gare, avaient acquis la certitude que Gauzy avait été blessé à l'intérieur du café des Trois Marches vertes et que le chiffonnier Georges Colson avait dit vrai
Les inspecteurs du quatrième district ont retrouvé les deux clients qui, consommant mardi soir au café des Trois Marches vertes, furent témoins de l'attentat.
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.