Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.
En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
Vers minuit et demi, M. Monteil, brocanteur, demeurant, 130, rue Nationale,
rentrait, sortant du théâtre. Sa porte était fermée ; il l'ouvrit et pénétra
dans son magasin. Sa surprise fut grande en le voyant éclairé par une lampe, et
en constatant qu'un désordre très grand avait remplacé la symétrie de ses
étalages.
Des malfaiteurs s'étaient introduits chez lui en escaladant une fenêtre du
1er étage. Sauf le coffre-fort qu'ils ont descellé, mais qu'ils n'ont pu forcer,
ni emporter, les cambrioleurs ont fait main-basse sur toutes les valeurs qu'ils
ont trouvées : environ 7,500 francs.
M. Roches, commissaire de police, a ouvert une enquête.
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Faits divers
Boulevard Kellermann - un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs - 1934
Boulevard Kellermann, un livreur est tué et dévalisé par deux rôdeurs
Les meurtriers, à qui le crime n'avait rapporté qu'une cinquantaine de
francs, sont arrêtés
Le Matin ― 27 octobre 1934
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes
effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la
rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Il était couvert de blessures et de traces de coups sa face portait
d'horribles plaies. Les gardiens transportèrent le blessé à l'hôpital de
Bicêtre, où il succomba.
D'après les papiers trouvés dans les vêtements du mort, M. Gaubiac,
commissaire de la Maison-Blanche, établit qu'il s'agissait de M. Gilbert
Bourgeois, 40 ans, demeurant 37, avenue d'Italie, livreur au service de la
maison Picard. 38, rue Pascal. Persuadé qu'il s'agissait d'un crime de
rôdeurs et que M. Bourgeois avait été dévalisé après avoir été assassiné,
car il n'y avait plus d'argent dans ses poches, le magistrat chargea les
agents du 13e arrondissement de procéder à une battue qui fut infructueuse.
Cependant, par un
curieux hasard, vers 1 h. 15, deux gardiens de la paix avaient l'occasion
d'interpeller, près de la poterne des Peupliers, deux individus à l'allure
suspecte. Ces individus, dont les papiers étaient en règle, demeuraient tous
deux au centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Ils s'éloignèrent après
avoir fourni leurs, explications. Dès qu'il fut informé, M. Gaubiac envoya
le brigadier Fulminet et l'inspecteur Robaglia, de la police judiciaire, au
centre d'hébergement du boulevard Jourdan. Les deux hommes étaient absents.
Les policiers les guettèrent et les arrêtèrent à 4 heures du matin, quand
ils rentrèrent.
Tous deux furent conduits au commissariat de la Maison-Blanche, où ils
furent interrogés par M. Gaubiac. Il s'agit de Louis-Eugène Noël, 32 ans,
chiffonnier, et René-Fernand Rothmund, 29 ans, chauffeur mécanicien. Le
premier était porteur du, portefeuille de la victime et le second, de son
briquet aussi, après avoir nié, furent-ils obligés d'avouer qu'ils avaient
assassiné, pour le dévaliser, le livreur. Depuis 21 heures, les deux
malandrins étaient en quête d'un mauvais coup pouvant leur rapporter quelque
argent ils avaient déjà essayé d'entraîner avec eux deux passants lorsqu'ils
rencontrèrent, place d'Italie, le livreur.
Ils l'emmenèrent dans un débit, avenue d'Italie, et, après de copieuses
libations, le prenant chacun par un bras, ils l'obligèrent à les suivre,
boulevard Kellermann. Dans un lieu désert, ils firent tomber le malheureux à
terre et s'acharnèrent sur lui à coups de pied.
Lorsqu'il ne donna plus signe de vie, ils le fouillèrent. Le meurtre ne
devait leur rapporter qu'une cinquantaine de francs qu'ils s'empressèrent
d'aller boire dans des débits de la porte d'Orléans. M. Gaubiac a mis les
deux meurtriers à la disposition du parquet. Ajoutons que Rothmund est déjà
titulaire de maintes condamnations.
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique, un vieillard de soixante-trois ans avait installé, il y a quelque temps, un atelier de réparations de bicyclettes. Une jeune fille de vingt-six ans, nommée Lucie Carronneille, qu'il faisait passer pour sa fille, demeurait avec lui.
Un drame sanglant s'est déroulé hier, vers cinq heures, au numéro 13, de la rue Coypel. A cette adresse habite un ex-brigadier de gardiens de la paix , âgé de soixante-quatre ans, qui maria sa fille, il y a quelques années, à un marchand ambulant..
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.