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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

L'église Saint-Hippolyte, œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), a été construite entre 1909 et 1924, grâce notamment à la générosité de la famille Panhard.


En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1927

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un affreux accident - 1875

Un affreux accident

Le Journal des débats politiques et littéraires ― 4 mai 1875

Un affreux accident est venu jeter avant-hier soir l'épouvante dans la rue Damesme. Un jeune garçon, âgé de quatorze ans, était monté sur le parapet du pont du chemin de fer de ceinture, quand, perdant l'équilibre, il tomba sur la voie au moment où le train n° 43 arrivait à la station de la Maison-Blanche. Malgré les signaux de détresse qui furent faits et l'empressement du mécanicien, qui avait renversé la vapeur, le train atteignit ce malheureux et passa, laissant d'un côté le corps, de l'autre les deux jambes.

Relevés par des employés de la ligne, ces débris humains, encore vivants, furent placés sur un brancard et transportés à l'hôpital de la Pitié- Le mourant ne put qu’indiquer la demeure de ses parents et demander un prêtre.


 Une bombe avenue Sœur Rosalie - 1912

Une bombe avenue Sœur Rosalie

Le Figaro — 23 décembre 1912

Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie, un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.

Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait prendre.


Faits divers

 La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc Henri Odoux qui blessa sa voisine ? - 1935

La police devra-t-elle assiéger dans la cité Jeanne-d'Arc
Henri Odoux qui blessa sa voisine ?

Le Journal ― 23 septembre 1935

La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.

Dans l'immeuble plusieurs fois séculaire, aux murs visqueux et noirs qui fait l'angle entre la cité et la rue Jeanne-d'Arc, à la hauteur du numéro 73 de cette voie, habite M. Royer, 33 ans, manœuvre, sa femme, Hélène, 29 ans, et ses deux enfants, âgés respectivement de 5 ans et de 2 ans. Le ménage a pour voisin dans la longue galerie sur laquelle s'ouvrent les taudis, le chiffonnier Henri Odoux, 50 ans.

Henri Odoux, dont l'état habituel est l'ivresse, est un individu considéré comme très dangereux par son entourage. De plus, il était ces temps derniers atteint de la maladie de la persécution. Sa rancune de brute se porta tout d'abord sur les concierges. Il accusait ceux-ci d'avoir fourni de mauvais renseignements sur un de ses amis qui avait été victime d'un accident d'auto. Puis. le chiffonnier classa subitement au nombre de ses ennemis ses voisins, les époux Royer.

L'autre soir, on le vit rentrer chez lui, l'œil plus mauvais que d'habitude. En passant devant la loge il avait jeté cette menace entre ses dents :

« Faudra que j'en descende deux ! »

L'alcoolique n'avait pas proféré une vaine menace. Hier soir, à 21 heures 30, tapi dans les ténèbres de son corridor, un couteau à la main, il guettait...

Et quand l'infortunée Mme Royer sortit de son logement, le furieux se jeta sur elle et lui porta un coup de couteau à la gorge.

La malheureuse eut la force d'appeler à l'aide. Son mari accourut et des voisins demandèrent du secours par les fenêtres. Mais déjà, le meurtrier avait pris la fuite. à toutes jambes.

Transportée à l'hôpital de la Pitié, la blessée a déclaré que son agresseur l'avait frappée sans la moindre provocation. Son état est assez grave.

Tard dans la soirée, l'émotion était encore vive dans la cité, d'autant plus que le bruit courait que le criminel avait regagné son logement et qu'il s'y barricadait, décidé à défendre farouchement sa liberté.

Il est vraisemblable que ce matin de bonne heure la police devra l'assiéger.


Cité Jeanne-d'Arc
La cité Jeanne-d'Arc vers 1900


A lire également

La suite des événements


Communiqué

Dépurez-vous

La cure d'iode
Elle est indispensable en cette saison

Tous les médecins recommandent de faire, en cette saison où le sang travaille, une cure dépurative. Elle s'impose non seulement aux intoxiqués généraux, aux arthritiques, aux artérioscléreux, aux obèses, aux bronchiteux, mais aussi aux bien portants qui veulent nettoyer et donner plus de force à leur sang, condition primordiale d'une bonne santé.

La cure dépurative se fait de la façon suivante : on se procurera de l'iode non toxique (Vasculose Cocset) et on en prendra trente gouttes deux fois par jour pendant trois semaines. Au besoin, si l'on se sent particulièrement intoxiqué — malaises, migraines, lassitude — on continuera la cure pendant trois autres semaines. L'iode parcourt l'organisme, brûle les déchets, détruit les poisons, purifie le sang et le fortifie. Le sang allégé circule mieux dans les artères désincrustées, la tension artérielle baisse, les varices, les hémorroïdes et les accidents féminins du retour d'âge s'atténuent et disparaissent. Rhumatisants et goutteux ressentiront un soulagement assez rapide mais ils devront prolonger la cure jusqu'à ce que les douleurs aient complètement disparu. La cure d'iode est absolument sans danger, si on la fait au moyen de la Vasculose Cocset, qui est de l'iode « stabilisé » grâce à son association avec des extraits végétaux. Cette préparation s'obtient dans toutes les pharmacies en flacon à 10 fr. 95. Bien demander au pharmacien de la Vasculose Cocset et non pas simplement de l'iode pur qui pourrait causer des accidents d'intolérance.


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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans

On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)

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Portrait : Emile Deslandres

Conseiller municipal du quartier Croulebarbe (1925)

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Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

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Trop de clairons dans le quartier de la Maison-Blanche

Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)

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Menu faits divers

Faits divers

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Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.

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Le crime de l’avenue de Choisy - 1889

L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.

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Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.

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Rivalité d'amour. - 1895


Rue de Tolbiac, un voyageur est tué par des Apaches - 1908


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Tentative d’assassinat - 1903


Un mari meurtier - 1903


Précoces Criminels - 1895


Le perroquet enlevé - 1896


Une scène scandaleuse - 1894


Une mère tue sa fillette et tente de se suicider - 1912


La lune de miel fut de courte durée - 1923


Un pickpocket - 1885


La bagarre de la cité Jeanne-d'Arc - 1902


Une femme étranglée - 1898


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