En 1933, on pouvait jouer au Ping-pong au Café des Sports, 163 avenue d'Italie et au Café du Commerce, 46 rue de Tolbiac.
L'actuelle rue Fagon a porté le nom de rue de la barrière des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine
Des cris Au secours ! A l'assassin ! partaient, la nuit dernière, du n° 96 de
la rue de la Glacière. Les voisins et des gardiens de la paix accoururent et
arrêtèrent un nommé Jules Remoissonnet, âgé de vingt-six ans, ouvrier couvreur,
demeurant passage Prévoit, au moment où ce dernier, après avoir à moitié assommé
sa mère, âgée de soixante et onze ans, allait précipiter sa sœur par la fenêtre.
Jules Remoissonnet, qui est marié depuis six mois, était venu pour enlever
divers objets qu'il prétend appartenir à son père, lequel est âgé de
soixante-quatorze ans et est actuellement interné à l'hospice de Bicêtre.
M.
Remongin, commissaire de police, a envoyé l'ouvrier couvreur au Dépôt.
BAGARRE A LA MAISON-BLANCHE - 1897
Bagarre à la Maison-Blanche
Le Gaulois — 23 mars 1897
Une grave bagarre s’est produite, l’avant-dernière nuit, place Jeanne-d’Arc,
dans le quartier de la Maison-Blanche : un Alsacien, Louis Klamber, a été à
moitié assommé par la foule.
Klamber avait, en effet, infligé dans la soirée une correction violente à un
passant qu’il avait pris pour un enfant dont il avait à se plaindre. Le bruit se
répandit dans le quartier que « l’Alsacien » venait de tuer un enfant.
Bientôt plus de mille personnes s’amassaient devant le logis de Klamber et
une douzaine de justiciers improvisés le frappaient cruellement.
Le pauvre homme allait succomber quand la police intervint. Dix arrestations
ont été opérées Klamber a été transporté à l’Hôpital de la Pitié.
Faits divers
Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis - 1935
Cité Jeanne d'Arc
Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis
Le Journal ― 24 septembre 1935
La cité Jeanne-d'Arc, que les bagarres du 1er mai 1934 avaient mise à l'ordre
du jour, a présenté hier matin une certaine effervescence. On pouvait, en effet,
constater la présence d'une soixantaine de gardiens de la paix et on se demandait
si on n'allait pas assister à un nouveau fort Chabrol.
Ce déploiement de forces policières avait en réalité deux raisons La première
était l'arrestation de l'ivrogne Henri Odoux qui, comme on l'a vu plus haut,
s'était réfugié dans son taudis.
La seconde c'était la protection des ouvriers qui depuis plusieurs mois sont
occupés à la démolition des immeubles insalubres. Les occupants de ces locaux
avaient reçu les ouvriers à coups de pierres et de projectiles de toute nature.
C'est pourquoi hier matin. M. Fauvel, commissaire de police du treizième
arrondissement, dirigeait lui-même l'important service d'ordre établi cité Jeanne-d'Arc.
Les ouvriers commencèrent alors d'enlever les parquets, abattant portes et fenêtres.
Cela créa dans les bistrots avoisinants où s'étaient réunis des groupes de
mécontents une certaine agitation. Mais force resta pour cette fois à la police
et tout se passa sans regrettables incidents.
C'est le Thé des Familles, la meilleure tisane digestive dépurative
et laxative connue, à base de plantes indigènes. Bonne au goût, elle
assure une bonne digestion et un bon sommeil. Le Thé des Familles coûte
6 francs la boîte chez votre pharmacien.
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.