La surface du 13è arrondissement est exactement de 714,6 hectares.
C'est le 10 juillet 1899 que le Conseil municipal de Paris décida de donner le nom d'Abel Hovelacque à la rue de Gentilly.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne.
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Victimes des autos - 1923
Victimes des autos
Le Gaulois —7 octobre 1923
M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins,
la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux
voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non
éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement
blessé à l'épaule droite.
Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par
Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée
d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M.
François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par
des éclats de verre. Il est à la Charité.
Faits divers
Cité Jeanne-d'Arc - Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis - 1935
Cité Jeanne d'Arc
Les agents protègent les ouvriers démolisseurs des taudis
Le Journal ― 24 septembre 1935
La cité Jeanne-d'Arc, que les bagarres du 1er mai 1934 avaient mise à l'ordre
du jour, a présenté hier matin une certaine effervescence. On pouvait, en effet,
constater la présence d'une soixantaine de gardiens de la paix et on se demandait
si on n'allait pas assister à un nouveau fort Chabrol.
Ce déploiement de forces policières avait en réalité deux raisons La première
était l'arrestation de l'ivrogne Henri Odoux qui, comme on l'a vu plus haut,
s'était réfugié dans son taudis.
La seconde c'était la protection des ouvriers qui depuis plusieurs mois sont
occupés à la démolition des immeubles insalubres. Les occupants de ces locaux
avaient reçu les ouvriers à coups de pierres et de projectiles de toute nature.
C'est pourquoi hier matin. M. Fauvel, commissaire de police du treizième
arrondissement, dirigeait lui-même l'important service d'ordre établi cité Jeanne-d'Arc.
Les ouvriers commencèrent alors d'enlever les parquets, abattant portes et fenêtres.
Cela créa dans les bistrots avoisinants où s'étaient réunis des groupes de
mécontents une certaine agitation. Mais force resta pour cette fois à la police
et tout se passa sans regrettables incidents.
C'est le Thé des Familles, la meilleure tisane digestive dépurative
et laxative connue, à base de plantes indigènes. Bonne au goût, elle
assure une bonne digestion et un bon sommeil. Le Thé des Familles coûte
6 francs la boîte chez votre pharmacien.
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
La laiterie Verny, située en plein cœur du populeux quartier de la Gare, 17, rue Bruant occupait, depuis quatre années, Henri Lecoin, âgé de vingt-huit ans, en qualité de caissier-comptable.
Les nombreux flâneurs qui vont chaque soir, au soleil couchant, respirer un peu d'air sur les glacis des fortifications, à la porte d'Italie, ont assisté hier à une véritable bataille.
Un nommé Jean Siégen, dit « Jean-Jean » âgé de vingt-six ans, demeurant rue de la Pointe-d'Ivry, a tiré cinq coups de revolver, la nuit dernière, passé la porte d'Ivry, sur Mlle Marie Berthot, âgée de vingt et un ans, ouvrière lingère, rue de la Butte-aux-Cailles.
Hier soir, à dix heures quarante-cinq, un incendie s'est déclaré dans le grenier à fourrages de M. Brancourt, grainetier, boulevard de la Gare, 187. La cause de ce sinistre n'est pas encore connue.
Les habitants de la rue du Dessous-des-Berges, dans le quartier de la Gare, ont été fortement impressionnés hier soir par un drame présentant un côté mystérieux, qui s'est déroulé dans l'immeuble situé au numéro 78. Une mère, Marie Pouquet, âgée de trente-deux ans, est venue s'abattre vers minuit sur le pavé de la cour, elle portait, attaché autour du corps, son enfant âgé de vingt mois.