En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.
A la barrière des deux moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Réunis dans un débit de vins de l'avenue des Gobelins, une douzaine
d'Italiens discutaient politique, hier soir. Calmes d'abord, les discoureurs ne
tardèrent pas à s'échauffer, et bientôt plusieurs d'entre eux se levaient de
table pour en venir aux mains. Une bagarre générale se produisit et, comme entre
Italiens le couteau est facile, deux des combattants tombèrent presque aussitôt
dangereusement blessés.
L'arrivée des agents mit fin à la rixe. Tout le monde s'enfuit, sauf Jules
Rossi et Etienne Zanelli — les deux blessés — qui ont été transportés à la
Pitié.
Un drame rue Bourgon - 1899
Un drame rue Bourgon
Le Figaro — 3 janvier 1899
Un ouvrier plombier, Alphonse Roinville, habitant, dans le
treizième arrondissement, la rue Bourgon, au n°8, recevait, hier
matin, la visite d'une femme Eugénie Hergot, âgée de trente-quatre
ans, blanchisseuse.
Une demi-heure après l'arrivée de cette femme des cris perçants
partant de la chambre de Roinville attirèrent l'attention des
voisins, qui pénétrèrent chez le plombier et trouvèrent Eugénie
Hergot étendue sur le parquet et portant à l'épaule une blessure
d'où le sang s'épanchait en assez grande abondance. Elle venait de
recevoir un coup de couteau.
Le meurtrier a été arrêté et conduit chez M. Remongin,
commissaire de police, qui l'a envoyé au Dépôt.
La victime, dont l'état est grave, a été transportée à l'hôpital
Cochin.
Lu dans la presse...
Rue Charles-Bertheau - 1937
Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain
un logement et des secours
Paris-Soir ― 17 novembre 1937
Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté
pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours
suffisant.
Rappelons brièvement les faits. Il y a sept ou huit ans, des
infiltrations dues aux égouts se produisaient, menaçant les
immeubles et le sol de la « voie privée Charles-Bertheau ». On
fit aussitôt des réparations, mais insuffisantes puisqu'il y a
eu d'autres alertes.
Aucune vie ne fut sérieusement menacée, jusqu'au 7
novembre dernier, où des affaissements de terrains provoquèrent
une panique générale. Des immeubles, subitement, se
lézardèrent. Les habitants se réfugièrent avec leurs enfants
dans des hôtels ou chez des amis.
Le lendemain, l'émotion s'apaisait un peu au vu des travaux
qui furent aussitôt entrepris. Des madriers énormes barrant la
rue se dressèrent entre les façades, soutenant les murs
défaillants, bouchant portes et fenêtres. En même temps de
profondes tranchées crevèrent le sol.
Il ne reste de la rue Charles-Bertheau qu'un étrange chaos
d'étais et de poutres, à travers lequel court une mince piste
de bois. Cette piste est la seule voie d'accès des locataires.
La nuit cet apocalyptique paysage s'éclaire de trois lanternes
rouges clignotantes.
Le drame d'une rue
Les 22 propriétaires des immeubles modestes, mais dont
certains sont récents, se sont adressés à la ville de Paris,
sollicitant des avances de fonds.
La réponse de l'Hôtel de Ville fut assez catégorique : «
Vous aurez de l'argent à 5 % pour les réparations de la rue,
mais rien pour les immeubles. » Le litige s'accentua, et depuis
plus de cinq semaines rien n'a été fait.
Évidemment on s'est arrangé comme on a pu. Les uns à
l'hôtel, les autres chez des parents ou des amis, les vieux à
l'hôpital. Cependant cela ne peut durer. Les locataires
sinistrés de la rue Charles-Bertheau sont de modestes
travailleurs et, pour beaucoup, les conditions d'existence sont
des plus dramatiques.
— L'hôtel, nous dit-on, coûte un minimum de 50 francs par
semaines, et il est impossible d'y prendre les repas. Si bien
que les frais de restaurant s'ajoutent à ceux de l'hôtel.
Certains cas sont particulièrement émouvants : tel celui de
Mme Culoz qui, mariée depuis quatre ans, n'a pas droit à un
secours parce que son mari est étranger, bien qu'il réside
depuis plus de dix ans en France. D'autres cas de sinistrés qui
ont des enfants et qui connaissent le chômage sont lamentables.
Mais il y a pire. Des secours ont été refusé à une femme qui a
des enfants, parce qu'elle habite depuis moins de deux ans dans
la rue.
Des secours insuffisants
Des secours ont cependant été versés par l'Assistance
publique : 9.000 francs en tout pour 84 personnes, plus les
enfants. Et cela pour plus de cinq semaines ! Alors que la
plupart de ceux qui vivent à l'hôtel ont dépensé
hebdomadairement un minimum de 250 francs depuis le 7 octobre.
A l'Hôtel de Ville on fait observer que la loi ne prévoit
aucun secours et que le placement des sinistrés dans de
nouveaux logements est extrêmement difficile.
Quoi qu'il en soit, depuis le 7 octobre, 84 personnes vivent
dans des conditions d'hygiène désastreuses.
Qui donnera le million qui assurerait aux habitants de la
rue Charles-Bertheau la paix et la sécurité dans des immeubles
convenables ?
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier. (1929)
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)