En 1892, Mesdemoiselles Dufrène, disposant de hautes références, donnaient des leçons d'italien au 27 de l'avenue des Gobelins.
En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say,
boulevard de la Gare.
Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques
minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme
dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un
bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.
Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est
produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,
Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes
gens de vingt à vingt-cinq ans.
Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus
immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés
ensuite à l'hôpital de la Pitié.
Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.
Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.
Paris la nuit
Paris la nuit
Le Figaro — 12 aout 1902
A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de
Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et
demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une
nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.
La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.
Faits divers
Sombre histoire de charbon - 1937
Quartier Croulebarbe
Sombre histoire de charbon
Le Petit-Parisien ― 5 novembre 1937
Un camion d'anthracite destiné à une école parisienne est détourné et
livré à une « maison d'illusions »
Trois charbonniers, la concierge et la « patronne » sont compromis
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement),
que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir,
suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
Voici telle qu'on la conte.
Trois employés d'une importante maison, de combustible de Paris avaient
été chargés de livrer le contenu de trois voitures d'anthracite belge à une
école communale de la Ville de Paris.
Le transport se fit sans incident. Les véhicules vinrent s'arrêter
l'autre matin devant la porte de rétablissement scolaire auquel le charbon
était destiné. Et le déchargement commença, sous l’œil intéressé, mais
intéressé d'une manière bien particulière, ainsi qu'on va le voir, du
concierge.
Deux véhicules furent ainsi allégés de leur chargement.
Le troisième ?
Après un conciliabule prolongé entre le gardien de l’école et les
« charbonniers », on le vit s'en aller, aussi chargé qu'à l'arrivée. Son
conducteur ne l'emmenait, d'ailleurs pas bien loin. Quelques tours de roue
et la voiture s'arrêta à nouveau. C'était devant une maison dont les volets
hermétiquement fermés indiquaient suffisamment les soucis très particuliers
de ses occupantes. L'huis fut entr'ouvert, et, en quelques minutes,
l'anthracite belge, qu'on eut pu croire destiné au bienêtre des écoliers
parisiens, disparut dans les caves de la « maison ».
C'est alors qu'apparurent — le coup avait donc été concerté et aussi…
dénoncé ! — plusieurs messieurs qui étaient des inspecteurs de la police
judiciaire. Il y eut quelques remous, quelques cris, quelques protestations.
Et tout rentra dans l'ordre.
Non toutefois sans que les trois livreurs, le concierge de l'école et la
« maîtresse de maison » été conduits quai des Orfèvres, où il parait qu'on
leur démontra aisément le vol dont ils s'étalent rendus coupables, encore
que la bénéficiaire de la troisième voiture ait affirmé avoir payé sa
livraison, bien qu'à un prix très réduit.
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.