L'orage remarquable par sa longue durée plus encore que par sa violence, qui éclata le lundi 23 juillet 1906 au soir sur Paris, causa beaucoup de dégâts. Dans le treizième arrondissement, la Bièvre, très grossie, sortit de son lit et inonda le passage Moret, dont les maisons ont dû durent être évacuées. Rue de la Glacière, 25, les ateliers de MM. Dufresne et Rommutel furent envahis par les eaux.
L'église Sainte-Anne de la Maison-Blanche a été consacrée le 25 avril 1896.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte.
Un cantonnier de la Ville a trouvé hier matin, à cinq
heures, au pied d’un arbre de l’avenue Sœur-Rosalie, près de la place d’Italie,
un engin cylindrique de vingt centimètres de hauteur et de dix centimètres de
diamètre, d’où émergeait un cordon Bickford allumé.
Après avoir éteint la mèche, il a porté l’engin au poste
central du treizième arrondissement où le laboratoire municipal l’a fait
prendre.
Le feu.- 1er février 1897
Le feu.
Le Matin - 1er février 1897
Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de
laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être
rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu
importants.
Faits divers
Sombre histoire de charbon - 1937
Quartier Croulebarbe
Sombre histoire de charbon
Le Petit-Parisien ― 5 novembre 1937
Un camion d'anthracite destiné à une école parisienne est détourné et
livré à une « maison d'illusions »
Trois charbonniers, la concierge et la « patronne » sont compromis
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement),
que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir,
suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
Voici telle qu'on la conte.
Trois employés d'une importante maison, de combustible de Paris avaient
été chargés de livrer le contenu de trois voitures d'anthracite belge à une
école communale de la Ville de Paris.
Le transport se fit sans incident. Les véhicules vinrent s'arrêter
l'autre matin devant la porte de rétablissement scolaire auquel le charbon
était destiné. Et le déchargement commença, sous l’œil intéressé, mais
intéressé d'une manière bien particulière, ainsi qu'on va le voir, du
concierge.
Deux véhicules furent ainsi allégés de leur chargement.
Le troisième ?
Après un conciliabule prolongé entre le gardien de l’école et les
« charbonniers », on le vit s'en aller, aussi chargé qu'à l'arrivée. Son
conducteur ne l'emmenait, d'ailleurs pas bien loin. Quelques tours de roue
et la voiture s'arrêta à nouveau. C'était devant une maison dont les volets
hermétiquement fermés indiquaient suffisamment les soucis très particuliers
de ses occupantes. L'huis fut entr'ouvert, et, en quelques minutes,
l'anthracite belge, qu'on eut pu croire destiné au bienêtre des écoliers
parisiens, disparut dans les caves de la « maison ».
C'est alors qu'apparurent — le coup avait donc été concerté et aussi…
dénoncé ! — plusieurs messieurs qui étaient des inspecteurs de la police
judiciaire. Il y eut quelques remous, quelques cris, quelques protestations.
Et tout rentra dans l'ordre.
Non toutefois sans que les trois livreurs, le concierge de l'école et la
« maîtresse de maison » été conduits quai des Orfèvres, où il parait qu'on
leur démontra aisément le vol dont ils s'étalent rendus coupables, encore
que la bénéficiaire de la troisième voiture ait affirmé avoir payé sa
livraison, bien qu'à un prix très réduit.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.