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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1882, un poste-vigie dit encore poste avertisseur, c'est à dire un local où un pompier serait toujours présent afin d'y recevoir la déclaration des personnes venant faire connaître un incendie était installé au numéro 26 de la rue des Cinq-diamants. Chaque poste avertisseur était en communication avec la caserne des pompiers la plus voisine à l'aide d'un télégraphe à cadran


La rue Duméril s'appela rue du Gros-Caillou au XVIIè siècle, puis fit partie de la rue du Marché-aux-Chevaux. Son nom actuel lui fut donné en 1865 en l'honneur de Constant Duméril, naturaliste (1774-1860). La rue ne communique avec le boulevard que par un escalier.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1893

Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement

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C'est arrivé dans le 13ème

 Soldats attaqués

Soldats attaqués

Le Gaulois — 13 juin 1904

Des soldats du 24e régiment d'infanterie coloniale sortaient, samedi soir, d'un bal du boulevard de la Gare.

Ils furent insultés et bousculés par quelques anti« militaristes de moralité douteuse.

L'un des soldats dégaina pour se .défendre. Entouré aussitôt par cinq ou six énergumènes, il fut désarmé et grièvement blessé avec son sabre-baïonnette.

Des agents attirés par le bruit arrivèrent à temps pour arrêter l'un des agresseurs Armand Piazza qui a refusé de nommer ses complices.

Le soldat blessé a été transporté au Val-de-Grace.


 Paris la nuit

Paris la nuit

Le Figaro — 12 aout 1902

A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.

La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.


Faits divers

 Drame de l'alcoolisme - 1903

Drame de l'alcoolisme

Le Gaulois ― 12 mars 1903

M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut  pas être dans son état normal.

Ce client se fit servir une consommation et quand il l'eut absorbée tendit M. Bazin une pièce cinq francs démonétisée que le débitant refusa.

Il n'en fallut pas davantage pour que cet individu entrât dans une colère épouvantable ; il se mit invectiver grossièrement le marchand do vins, après quoi, de plus en plus furieux, il saisit une carafe qui se trouvait à sa portée et de toutes ses forces la lança sur M. Bazin. Celui-ci évita le projectile qui, malheureusement, alla atteindre un paisible consommateur.

Ce dernier, un jeune homme de vingt-six ans Louis Thomas, fut grièvement blessé au front.

Tandis qu'on le transportait dans une pharmacie voisine, le forcené s'emparait de plusieurs bouteilles et, sortant de l'établissement, brisait, l'aide de ses armes improvisées, les glaces de la devanture.

Un passant qui rentrait chez lui voulut s'interposer, mal lui en prit, car l'énergumène s'armant d'un couteau l'en frappa à diverses reprises.

Aux cris pousses par la Victime, des agents accourent et après une lutte mouvementée, purent se rendre maitres du meurtrier.

Conduit au commissariat de police, il a déclaré se nommer Georges Morgat, ouvrier terrassier; mais il n'a pas voulu donner son adresse. Au moment de son arrestations cet individu était porteur de deux  revolvers chargés chacun de six balles.

Quant aux deux victimes, elles ont été reconduites, sur leur demande, leur domicile, avenue d'Italie.

A. Magne
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Ailleurs sur Paris-Treizieme

54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)

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Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours

Les 84 sinistrés de la rue Charles-Bertheau ont manifesté pour obtenir de la ville de Paris des logements ou un secours suffisant. (1937)

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Les Bijoutiers

Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?...
C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux.
Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)

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La Fête Nationale du 30 juin 1878 dans le 13e arrondissement

Il faudrait tout notre journal pour être complet sur le treizième arrondissement. (1878)

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Menu faits divers

Faits divers

Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

L'homme qui, la veille, avait étranglé, cité Jeanne-d'Arc, le journalier Jean Guérineau, a consenti à dévoiler enfin son identité.

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Haustrate aux Assises -1907

Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara :
— Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.

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Les étrangleurs des Gobelins - 1895

Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».

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Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897

Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.

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Un jeu dangereux - 1897

Le jeu que les gamins appellent « bourdouler » consiste se laisser rouler le long d'un talus.
Une dizaine d'enfants se livraient hier après-midi, vers deux heures, à ce divertissement au bord de la Bièvre, du côté de la rue Barrault.

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Un héros de Gaboriau - 1901

La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.

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Une bande d'aigrefins - 1897

Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...

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Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


Attaqué par un lion - 1897


Le crime de la rue des Cordelières - 1879


Un scélérat - 1896


En sortant du théâtre. - 1903


Un drame sur un échafaudage. - 1903


Le drame de la rue Barrault - 1893


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