En 1929, il y avait une maison de tolérance au 9 du boulevard Blanqui.
Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais. Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles.
Une jeune femme vêtue de haillons qui, depuis quelques instants, se livrait,
hier matin, place d'Italie, à d'inquiétantes excentricités, s'arrêta soudain
lorsqu'il y eut autour d'elle un cercle de badauds assez compact et rejetant ses
guenilles apparut bientôt sans voile. Un agent intervint, pour mettre fin au
scandale. Ce ne fut pas chose facile. L'inconnue se démena en effet et à coups
de dents, à coups de pied, tenta de se dégager. Elle fut enfin maîtrisée,
enveloppée dans une couverture et transportée au commissariat du passage
Sicault.
C'était une jeune femme, Octavie Liégard, âgée de vingt-trois ans, sans
domicile connu, que la misère avait rendue folle.
Elle a été envoyée à l'infirmerie spéciale du Dépôt par M. Simard,
commissaire de police du quartier.
Dans un bal - 1900
Dans un bal
Le Journal ― 21 mars 1900
Une bagarre s'étant produite la nuit dernière dans l'intérieur du bal de
l'Alcazar, avenue de Choisy, les gardes républicains de service à cet endroit
furent appelés pour expulser les perturbateurs.
Un de ces derniers, Jean Rollanger, âgé de dix-huit ans, né à Metz,
mégissier, demeurant rue Jonas prolongée, s'arma d'un couteau et vint menacer le
garde républicain Taron, de la caserne Mouffetard.
Ce garde, croyant qu'il allait être frappé, tira, dans sa précipitation à se
défendre, un coup de revolver sur son agresseur.
Rollanger, atteint au ventre par la balle, s'affaissa, après avoir fait
quelques pas et il a été transporté mourant à l'hôpital Cochin. M. Rocher,
commissaire de police, a ouvert une enquête sur cette affaire.
Faits divers
Les fureurs d'un alcoolique - 1894
Les fureurs d'un alcoolique
Le Figaro — 18 octobre 1894
Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue
des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe. Il en a-absorbé de telles
quantités, malheureusement pour lui, que la funeste liqueur a produit des effets
désastreux sur son cerveau, qu'elle a complètement déséquilibré.
G…, passant avant-hier soir rue de la Glacière, fut pris subitement d'un
terrible accès de fureur. Armé d'une lourde planche prise à l'étalage d'une
fruitière, il courait sus aux passants qui s'enfuyaient à son approche. Ne trouvant
personne sur qui assouvir sa fureur, l'alcoolique asséna un coup de son arme
improvisée sur la tête d'un pauvre chien qu'il étendit mort à ses pieds.
Le forcené se préparait à entrer dans une boutique d'épicerie, quand deux
gardiens de la paix tentèrent de le désarmer et de s'emparer de lui. Il s'en
débarrassa en les envoyant rouler sur la chaussée, d'un coup de tête dans la
poitrine.
Il ne fallut pas moins de dix agents, solides pour se rendre maître de ce
dangereux alcoolique, que le, commissaire du quartier a envoyé à l'infirmerie
spéciale du Dépôt.
Communiqués
Qu'on discute sur la provenance européenne des armements des deux
nations-belligérantes, Chine et Japon, ce que nous pouvons dire c'est
que tous les officiers japonais ont pris la sage précaution de se munir
de la merveilleuse Jumelle Flammarion (pour l'armée). il est vrai que
les Chinois ont également fait de fortes commandes au dépôt général, 19,
avenue de l'Opéra. La France a donc conservé sa neutralité. Toutes les
nations demandent du reste leurs jumelles, pince-nez, faces à main,
etc., à la maison Fischer où se trouve le dépôt des Jumelles Flammarion.
Au commencement de l'hiver on s'enrhume très facilement comme preuve
on n'a qu'à voir le nombre de gens enrhumés et grippés en ce moment;
tout la monde tousse plus ou moins. Le meilleur moyen pour se guérir, se
préserver, se fortifier les bronches et la poitrine pour tout l'hiver
est de prendre à chaque repas deux Gouttes Livoniennes, de
Trouette-Perret. Un flacon, contenant soixante de ces petites capsules,
appelées Gouttes, se vend trois francs dans toutes les bonnes
pharmacies.
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.