Le rue Esquirol s'appela Grande-Rue-d'Austerlitz. Son nom actuel lui fut donné en 1864 en souvenir de Dominique Esquirol, médecin aliéniste (1773-1840).
Paris comptait 140 cités ou villas en 1865. Parmi celle-ci la cité Doré "formée de murailles en plâtras, en planches, occupée par les chiffonniers les plus pauvres du 13eme arrondissement" selon le guide de M. Joanne.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
13e arrondissement. On arrête, avenue des Gobelins, Mme
Papillon, demeurant route de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre, pour
scandale dans une salle de spectacle et outrages aux agents. Elle
est envoyée au Dépôt. ― Mme Brillot, demeurant boulevard Victor,
est frappée d'un coup de couteau, hier soir, rue du Banquier, par
un inconnu. Elle est transportée à la Pitié. ― Boulevard
Auguste-Blanqui, au cours d'une discussion, Albert Bouclomot,
débardeur, demeurant à Ivry, frappe d'un coup de couteau son
adversaire, Léon Raterre, journalier, rue de Charenton, et le
blesse grièvement. Il est arrêté et envoyé au Dépôt. Le blessé est
transporté à la Pitié.
Pour trois francs cinquante - 1923
Pour trois francs cinquante.
Paris-Soir — 10 octobre 1923
Les inspecteurs Duluc, Jodon et Duteil, du 4è district, ont
arrêté, ce matin, le nommé Léon Roger, 25 ans, demeurant chez ses
parents, 12, rue Baudricourt, qui, lundi matin, à 1 heure, blessa
grièvement, d'un coup de couteau au bas-ventre, le nommé Gauchery.
Conduit au Commissariat de la Gare, il a déclaré que c'est au
cours d'une discussion pour une somme de 3 fr. 50 qu'il tira son
couteau pour frapper Gauchery qui, lui-même, menaçait Marlier, un
de ses amis présent.
Faits divers
Les fureurs d'un alcoolique - 1894
Les fureurs d'un alcoolique
Le Figaro — 18 octobre 1894
Frédéric G… âgé de quarante ans, peintre en bâtiments, demeurant avenue
des Gobelins, est un fervent adepte de l'absinthe. Il en a-absorbé de telles
quantités, malheureusement pour lui, que la funeste liqueur a produit des effets
désastreux sur son cerveau, qu'elle a complètement déséquilibré.
G…, passant avant-hier soir rue de la Glacière, fut pris subitement d'un
terrible accès de fureur. Armé d'une lourde planche prise à l'étalage d'une
fruitière, il courait sus aux passants qui s'enfuyaient à son approche. Ne trouvant
personne sur qui assouvir sa fureur, l'alcoolique asséna un coup de son arme
improvisée sur la tête d'un pauvre chien qu'il étendit mort à ses pieds.
Le forcené se préparait à entrer dans une boutique d'épicerie, quand deux
gardiens de la paix tentèrent de le désarmer et de s'emparer de lui. Il s'en
débarrassa en les envoyant rouler sur la chaussée, d'un coup de tête dans la
poitrine.
Il ne fallut pas moins de dix agents, solides pour se rendre maître de ce
dangereux alcoolique, que le, commissaire du quartier a envoyé à l'infirmerie
spéciale du Dépôt.
Communiqués
Qu'on discute sur la provenance européenne des armements des deux
nations-belligérantes, Chine et Japon, ce que nous pouvons dire c'est
que tous les officiers japonais ont pris la sage précaution de se munir
de la merveilleuse Jumelle Flammarion (pour l'armée). il est vrai que
les Chinois ont également fait de fortes commandes au dépôt général, 19,
avenue de l'Opéra. La France a donc conservé sa neutralité. Toutes les
nations demandent du reste leurs jumelles, pince-nez, faces à main,
etc., à la maison Fischer où se trouve le dépôt des Jumelles Flammarion.
Au commencement de l'hiver on s'enrhume très facilement comme preuve
on n'a qu'à voir le nombre de gens enrhumés et grippés en ce moment;
tout la monde tousse plus ou moins. Le meilleur moyen pour se guérir, se
préserver, se fortifier les bronches et la poitrine pour tout l'hiver
est de prendre à chaque repas deux Gouttes Livoniennes, de
Trouette-Perret. Un flacon, contenant soixante de ces petites capsules,
appelées Gouttes, se vend trois francs dans toutes les bonnes
pharmacies.
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.