Ernest Rousselle (1836-1896) et son fils Henri (1866-1925) étaient négociants en vins.
La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches.
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Accident à la raffinerie Say - 1886
Accident à la raffinerie Say
Le Figaro ― 24 août 1886
Un accident des plus graves est arrivé hier, à la raffinerie Constant Say,
boulevard de la Gare.
Au moment où un violent orage éclatait sur Paris, à trois heures et quelques
minutes, une détonation stridente, suivie de cris de douleur, jetait l'alarme
dans toute l'usine. Par une cause que l'on n'a pu définir sur le moment, un
bouilleur s'est subitement déchiré, projetant au dehors un énorme jet de vapeur.
Cinq ouvriers se trouvaient près du générateur lorsque l'explosion s'est
produite : ils ont tous été atteints. Ce sont les nommés Dominique Raveras,
Appino, Genglar, Oberto, italiens, et Paul Perré, français. Tous sont des jeunes
gens de vingt à vingt-cinq ans.
Les médecins et pharmaciens habitant le voisinage de l'usine sont accourus
immédiatement et ont prodigué leurs soins aux blessés qui ont été transportés
ensuite à l'hôpital de la Pitié.
Dans la soirée, deux des blessés ont succombé.
Une enquête a été ouverte immédiatement sur les causes, de cet accident.
Faits divers
Singuliers Dévaliseurs d'Église - 1895
Singuliers Dévaliseurs d'Église
Le Petit Parisien — 2 février 1895
Hier
matin, le curé de la petite paroisse de Saint-Marcel, située boulevard de l’Hôpital,
venait déclarer à M. Perruche, commissaire de police du quartier Croulebarbe,
que des malfaiteurs s'étaient introduits, durant la nuit, dans l’église, avaient
fracturé plusieurs troncs et dérobé leur contenu ainsi que divers objets destinés
au culte.
Au cours de l'enquête à laquelle se livra, ce magistrat, on découvrit dans
un petit réduit où est placé un compteur à gaz sur de la paille destinée à le
garantir du froid, l'empreinte d'un corps.
Le malfaiteur avait dû se cacher là pour attendre la fermeture de l'église.
Puis, continuant ses investigations. M. Perruche trouva au fond du tronc
fractura une pièce de cinquante centimes renfermée dans une enveloppe de lettre
sur laquelle le cambrioleur avait écrit au crayon :
« Je prie le pauvre qui recevra cette offrande de dire pour la personne
qui l'offre un Je vous salue Marie et Saint-Joseph priez pour nous ! »
D'activés recherches sont faites pour découvrir le pieux voleur.
Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
Une rivalité existait, depuis plusieurs mois, entre deux individus peu recommandables, François Palisse, âgé de dix-neuf ans, et Louis Champaumier, de deux années plus jeune.
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.