La Bièvre descend des plateaux de Satory, arrose Buc, Jouy, Igny, Verrières, la Croix de Berny, Antony, Bourg-la-Reine, Arcueil,Gentilly et pénètrait dans l'enceinte fortifiée de Paris par deux ouvertures entre les bastions. Ses deux bras serpentaient ensuite dans les prés de la Glacière et enclosaient ces terrains submersibles qui étaient autrefois le seul skating ring des Parisiens.
Le 1er mars 1932, l'usine de chaussures installée boulevard Kellermann (au 10) était ravagée par un incendie.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Discussion vive rue Vandrezanne - 1888
Discussion vive rue Vandrezanne
Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888
Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un
établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés
Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne,
9.
Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se
précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.
Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.
Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.
Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à
son domicile.
L'état de Figard est grave.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins— Trois arrestations - Le Figaro — 25 Á 26 janvier 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 25 janvier 1895
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur
dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour
rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrent
une corde autour du cou, le renversèrent à moitié étranglé et lui enlevèrent
une somme de cent francs. Pour être certains de ne pas être poursuivis par
leur victime, les bandits lui « sonnèrent » la tête sur le pavé, puis ils
s'enfuirent, laissant le malheureux sans connaissance.
Pierre ne revint à lui que deux heures plus tard et se traîna péniblement
jusqu'au poste de la mairie où on lui donna les soins que réclamait son
état.
M. Siadoux, commissaire de police, a ouvert une enquête et il est
probable que, demain, nous aurons à annoncer l'arrestation de ces dangereux
malfaiteurs.
Les étrangleurs des Gobelins — Trois arrestations
Le Figaro — 26 janvier 1895
Ainsi que nous le faisions prévoir dans notre dernier numéro, M. Siadoux,
commissaire de police, assisté par son inspecteur Poggi, a mis, hier, en
état d'arrestation les auteurs de l'agression nocturne de la place Jeanne
-d'Arc.
Confrontés, avec le livreur qu'ils avaient dévalisé après l'avoir à
moitié étranglé, celui-ci n'a pas hésité à les reconnaître. Ce sont les
nommés Le Devedec, charretier, dit la Terreur de la Glacière, âgé de
vingt-sept ans; Geng, dit Sale-Nez, fumiste, âgé de trente ans, et Dion
(Eugène), terrassier, âgé de, vingt ans. Ce dernier servait de rabatteur aux
deux autres qui paraissent être les chefs de la bande d'étrangleurs opérant,
depuis quelque temps, dans le quartier des Gobelins.
Chez Le Devedec, on a trouvé plusieurs nœuds coulants tout préparés.
Après un long interrogatoire, M. Siadoux a envoyé les trois malfaiteurs
au Dépôt.
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.
Des agents de service avenue d'Italie arrêtaient, hier soir, à la tombée de la nuit, au moment où ils dérobaient des haricots à la porte d'un épicier, un homme et une femme.