La création de la caserne des pompiers de Port-Royal fut décidée en 1883.
A l'école Estienne, en 1896, l'enseignement y est gratuit ; la cantine scolaire, qui fournit aux enfants le déjeuner et le goûter, est également gratuite pour les élèves habitant Paris. Les élèves de la banlieue peuvent apporter leur déjeuner ; ils peuvent aussi prendre leur repas à la cantine, sauf à payer une rémunération fixée par le règlement intérieur.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre.
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Un Trésor dans la Bièvre - 1895
Un Trésor dans la Bièvre
Le Petit-Parisien ― 14 septembre 1895
Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage
Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir
noir.
Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle
contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.
La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M.
Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins— Trois arrestations - Le Figaro — 25 Á 26 janvier 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 25 janvier 1895
Avant-hier soir, à dix heures et demie, un nommé Pierre Gustave, livreur
dans un magasin du quai d'Orsay, traversait la place Jeanne d'Arc pour
rentrer chez lui, lorsqu'il fut assailli par deux individus qui lui jetèrent
une corde autour du cou, le renversèrent à moitié étranglé et lui enlevèrent
une somme de cent francs. Pour être certains de ne pas être poursuivis par
leur victime, les bandits lui « sonnèrent » la tête sur le pavé, puis ils
s'enfuirent, laissant le malheureux sans connaissance.
Pierre ne revint à lui que deux heures plus tard et se traîna péniblement
jusqu'au poste de la mairie où on lui donna les soins que réclamait son
état.
M. Siadoux, commissaire de police, a ouvert une enquête et il est
probable que, demain, nous aurons à annoncer l'arrestation de ces dangereux
malfaiteurs.
Les étrangleurs des Gobelins — Trois arrestations
Le Figaro — 26 janvier 1895
Ainsi que nous le faisions prévoir dans notre dernier numéro, M. Siadoux,
commissaire de police, assisté par son inspecteur Poggi, a mis, hier, en
état d'arrestation les auteurs de l'agression nocturne de la place Jeanne
-d'Arc.
Confrontés, avec le livreur qu'ils avaient dévalisé après l'avoir à
moitié étranglé, celui-ci n'a pas hésité à les reconnaître. Ce sont les
nommés Le Devedec, charretier, dit la Terreur de la Glacière, âgé de
vingt-sept ans; Geng, dit Sale-Nez, fumiste, âgé de trente ans, et Dion
(Eugène), terrassier, âgé de, vingt ans. Ce dernier servait de rabatteur aux
deux autres qui paraissent être les chefs de la bande d'étrangleurs opérant,
depuis quelque temps, dans le quartier des Gobelins.
Chez Le Devedec, on a trouvé plusieurs nœuds coulants tout préparés.
Après un long interrogatoire, M. Siadoux a envoyé les trois malfaiteurs
au Dépôt.
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.
Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.
Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.