Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.
L'Eglise Saint-Marcel de la Salpétrière fut construite en 1856 par l'architecte Blot aux frais de l'abbé Morisot qui, en septembre 1865, la céda à la ville de Paris moyennant 275.285 francs.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Un marchand de « frites » ambulant, M. Louis Garnier, trente ans, épluchait
tranquillement des pommes de terre, hier soir vers six heures, au seuil de sa
cabane, installée avenue des Gobelins. Il reçut soudain une balle de revolver
dans l'œil gauche. M. Garnier est soigné à l'hôpital Cochin. M. Yendt,
commissaire de police du quartier Croulebarbe, fait activement rechercher
l'individu qui a fait feu.
Fuite de gaz - 1897
Fuite de gaz.
Le Journal — 20 mars 1897
Par suite de la rupture d'une conduite, une fuite de gaz se produisait, hier
après-midi, en face du n°59 du boulevard Arago. Bien que le gaz s'échappât à
l'air libre, deux passants ont été à demi asphyxiés et ont dû être transportés à
l'hôpital Broca.
Les pompiers du poste de Port-Royal ont obturé provisoirement la fissure avec
de la terre glaise, en attendant une complète réfection.
Lu dans la presse...
Nécrologie : Eugène Bonneton, peintre du vieux Paris
Nécrologie : Eugène Bonneton
Le Temps — 17 novembre 1915
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat
du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans
une ambulance de l'Argonne, suffoqué par les gaz asphyxiants. La peinture française
perd en lui, en même temps qu'un grand cœur, un artiste du plus beau talent.
Né
à Tournon, dans l'Ardèche, [le 18 septembre 1874, NdE)] il était venu
à Paris compléter, dans les ateliers de notre École nationale des beaux-arts,
l'initiation artistique ébauchée dans sa ville natale. Il avait eu pour, maîtres,
à l'École, Albert Maignan et M. Luc-OIivier Merson. À leur contact, il avait
gagné le goût de la conscience et d'une probité scrupuleuse dans son art.. A
ces qualités, sans lesquelles le tempérament le plus vigoureux s'appauvrit et
perd rapidement tout accent, il joignait un sens très juste et très fin de la
nuance. La nécessité de restreindre au strict minimum les frais accessoires
de la vie l'ayant conduit à se fixer dans le quartier Croulebarbe, à deux pas
des Gobelins, Bonneton avait trouvé dans les vieilles maisons de son quartier,
dans les bâtisses lépreuses qui se pressent aujourd'hui comme jadis, sur les
rives de cette Bièvre dont le fossé boueux inspira à Watteau tant de croquis,
des motifs d'un pittoresque tout spécial. Il s'exerça de bonne heure à les rendre
et fut vite remarqué. Au Salon des Artistes français, où il exposait ses travaux,
les récompenses lui vinrent ; l'État et la ville de Paris lui achetèrent
quelques-unes de ses toiles. Aux expositions internationales, où il figura,
elles obtinrent un succès non moins vif, et le Port Saint-Nicolas, qui fut son
unique envoi au Salon de 1914, le représente avec honneur, en ce moment, à l'exposition
de San-Francisco.
Dès le début de la guerre, il avait été incorporé au 145e territorial d'infanterie,
en qualité de sergent télégraphiste, et c'est avec joie qu'il était parti, voilà
neuf ou dix mois, pour le front. — T.-S.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)