La rue Berbier du Mets tient son nom de Gédéon Berbier du Mets (1626-1709), qui fut le premier Intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, ancêtre du Mobilier national.
La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
Terrible accident - 1897
Terrible accident.
Le Rappel — 28 juillet 1897
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
Faits divers
Le crime de l’avenue de Choisy - 1889
Le crime de l’avenue de Choisy
Le Gaulois — 23 aout 1889
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est,
le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des
exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Un attentat monstrueux a été commis, la nuit dernière, dans un terrain vague
de cette avenue, par une bande d'affreux vauriens. Huit de ces individus, rencontrant,
hier soir, une jeune fille, de seize ans, Joséphine P... trieuse de chiffons,
l'emmenèrent, malgré ses cris, dans un terrain voisin, se précipitèrent sur
elle et, comme la malheureuse criait, ils la bâillonnèrent et lui bandèrent
les yeux avec des mouchoirs.
Ils commencèrent par lui voler son portemonnaie, qui contenait environ vingt
francs; puis, comme elle continuait à se débattre, ils la frappèrent brutalement
et profitèrent de ce qu'elle avait perdu connaissance pour: lui faire subir
les derniers outrages.
Ce supplice durait depuis deux heures; l'arrivée d'un passant effraya les
misérables, qui prirent la fuite.
La malheureuse victime a dû être transportée à l'hôpital de la Pitié; son
état est des plus graves.
Le servies de la Sûreté recherche activement les auteurs de ce lâche attentat.
(Communiqué)
Nous ayons succinctement annoncé, il y a quelques jours, que M. Géraudel,
le pharmacien bien connu de Sainte-Menehould, avait découvert un mode de
purgation agréable et actif supprimant absolument tous les purgatifs connus,
pilules, capsules, biscuits, grains, huiles, thés, tisanes, eaux purgatives,
etc., etc. C'est en ce moment dans le monde médical comme un coup d'État.
Le nouveau purgatif Géraudel y est discuté, analysé, expérimenté, etc. Malheureusement,
cette préparation, sous forme d'une petite tablette d’un goût très agréable
qui en fait presque une friandise, est d'une préparation difficile et peu
de pharmaciens ont pu encore s'en procurer. Nous reviendrons sur ce sujet
intéressant, qui, nouveau 93, doit nous procurer cette liberté si nécessaire,
la liberté du ventre, la plus chère, des libertés !
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Il y a entre la place d'Italie et le parc de Montsouris, tout un quartier inconnu plus étranger aux Parisiens, que la Sibérie ou la Chine. Les rues y sont irrégulières, montueuses, peu ou mal pavées, absolument privées de gaz. À peine, la nuit, de distance en distance, la lueur fumeuse d'un antique réverbère, perce-t-elle le brouillard de la Bièvre, qui y roule sinueusement ses eaux puantes et noires.
Palmyre est une grande brune, assez bien de sa personne, qui tous les soirs arpente l'avenue de Choisy en quête de clients généreux. Adolphe Verrier, chauffeur dans une usine de banlieue, la connaissait bien de vue, mais jamais il n'avait osé l'aborder.
La cité Jeanne-d'Arc vient encore d'être le théâtre de scènes sanglantes. Hier vers trois heures et demie de l'après-midi un malfaiteur dangereux, frappé de dix ans d'interdiction de séjour, Léon Becquet, âgé de vingt-sept ans, se prit de querelle avec un autre individu, Adolphe Douraud, dit « Bibi », au sujet d'une femme, une fille soumise dont le casier judiciaire est orné de vingt-neuf condamnations.
Alfred Thomas, âgé de quarante-deux ans, est un brave homme de menuisier. Établi, depuis six ans, rue de Tolbiac, il s'efforce, avec zèle et ponctualité, de contenter sa petite clientèle.
Hier matin, la rue de la Glacière était mise en émoi. Quatre gardiens de la paix et deux inspecteurs de la Sûreté sortaient de la maison portant le numéro 37, en traînant, en portant plutôt un individu qui se défendait avec une énergie farouche.