Compte tenu d'une croissance importante du nombre des décès accidentels dans Paris depuis la fin des années 1870, des postes de secours furent installés dans plusieurs arrondissements dont l'un se situait sur le Quai d'Austerlitz à l'embouchure du canal de la Bièvre. Ces pavillons étaient munis de couvertures, matelas, boites de secours et matériel approprié au sauvetage des noyés.
En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne.
Le Journal des débats politiques et littéraires ― 4 mai 1875
Un affreux accident est venu jeter avant-hier soir l'épouvante dans la rue
Damesme. Un jeune garçon, âgé de quatorze ans, était monté sur le parapet du
pont du chemin de fer de ceinture, quand, perdant l'équilibre, il tomba sur la
voie au moment où le train n° 43 arrivait à la station de la Maison-Blanche.
Malgré les signaux de détresse qui furent faits et l'empressement du mécanicien,
qui avait renversé la vapeur, le train atteignit ce malheureux et passa,
laissant d'un côté le corps, de l'autre les deux jambes.
Relevés par des employés de la ligne, ces débris humains, encore vivants,
furent placés sur un brancard et transportés à l'hôpital de la Pitié- Le mourant
ne put qu’indiquer la demeure de ses parents et demander un prêtre.
Un train de sucre démolit un mur - 1916
Un train de sucre démolit un mur
Le Figaro ― 1er novembre 1916
Hier après-midi, à une heure, à la gare des Gobelins, huit
wagons chargés de sucre ont heurté, par suite d'une fausse
manœuvre, le mur de clôture de cette gare donnant sur la rue
Baudricourt.
Le mur a été fortement ébranlé et il menace de s'écrouler.
II n'y a pas eu d'accident de personnes.
Faits divers
Le crime de l’avenue de Choisy - 1889
Le crime de l’avenue de Choisy
Le Gaulois — 23 aout 1889
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est,
le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des
exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Un attentat monstrueux a été commis, la nuit dernière, dans un terrain vague
de cette avenue, par une bande d'affreux vauriens. Huit de ces individus, rencontrant,
hier soir, une jeune fille, de seize ans, Joséphine P... trieuse de chiffons,
l'emmenèrent, malgré ses cris, dans un terrain voisin, se précipitèrent sur
elle et, comme la malheureuse criait, ils la bâillonnèrent et lui bandèrent
les yeux avec des mouchoirs.
Ils commencèrent par lui voler son portemonnaie, qui contenait environ vingt
francs; puis, comme elle continuait à se débattre, ils la frappèrent brutalement
et profitèrent de ce qu'elle avait perdu connaissance pour: lui faire subir
les derniers outrages.
Ce supplice durait depuis deux heures; l'arrivée d'un passant effraya les
misérables, qui prirent la fuite.
La malheureuse victime a dû être transportée à l'hôpital de la Pitié; son
état est des plus graves.
Le servies de la Sûreté recherche activement les auteurs de ce lâche attentat.
(Communiqué)
Nous ayons succinctement annoncé, il y a quelques jours, que M. Géraudel,
le pharmacien bien connu de Sainte-Menehould, avait découvert un mode de
purgation agréable et actif supprimant absolument tous les purgatifs connus,
pilules, capsules, biscuits, grains, huiles, thés, tisanes, eaux purgatives,
etc., etc. C'est en ce moment dans le monde médical comme un coup d'État.
Le nouveau purgatif Géraudel y est discuté, analysé, expérimenté, etc. Malheureusement,
cette préparation, sous forme d'une petite tablette d’un goût très agréable
qui en fait presque une friandise, est d'une préparation difficile et peu
de pharmaciens ont pu encore s'en procurer. Nous reviendrons sur ce sujet
intéressant, qui, nouveau 93, doit nous procurer cette liberté si nécessaire,
la liberté du ventre, la plus chère, des libertés !
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.