Le 23 août 1886, un violent orage provoquait un e crue de la Bièvre de près d'un mètre rue Pascal inondant un grand nombre de caves et causait des dégâts considérables dans les parages. Ce même orage fit des dégâts importants dans d'autres points du 13ème notamment rue Richemond et rue Clisson.
La passerelle métallique d'une portée de 100 mètres reliant la place de Rungis à la rue Cacheux en enjambant la gare dite "de Rungis" avait été inaugurée le 23 juin 1907.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Le fiacre numéro 7119 descendait hier matin, vers dix heures et demie,
l'avenue de Choisy, lorsque le cheval s'emballant tout à coup partit à fond de
train, malgré les efforts que faisait le cocher pour le contenir.
Tout à coup la bête affolée obliqua à droite, puis alla donner tête baissée
dans la porte vitrée d'une boutique de porcelaine, située au numéro 196.
Le marchand, M. Braul, était heureusement dans le fond du magasin, car l'élan
du cheval fut si violent qu'il entra entièrement dans la boutique, brisant
glaces, comptoir, vaisselle, potiches, etc.
Il a fallu pénétrer à l'intérieur de la porcelainerie par une porte ouvrant
sur le corridor pour dételer l'animal.
La pauvre bête s'est fait des blessures telles qu’il faudra sans doute
l'abattre. Le fiacre est également fort endommagé.
Quant aux dégâts causés dans la boutique, ils sont considérables.
Un drame boulevard de l’Hôpital - Le Figaro – 5 mars 1897
Un drame boulevard de l’Hôpital
Le Figaro – 5 mars 1897
M. Edmond Laflesselle, employé dans une Compagnie d'assurances,
se mariait il y a trois mois avec une jeune fille de dix-huit ans,
Juliette Nassot, avec laquelle il entretenait des relations depuis
longtemps déjà.
D'un caractère très jaloux, Laflesselle, se croyant trompé, avait
averti sa femme qu'il la tuerait si jamais il apprenait… ce qu'il appelait
couramment… son malheur.
En fut-il informé? On ne le sait. Toujours est-il que, rencontrant
Juliette, hier soir, à neuf heures, en face du n° 119, du boulevard
de l'Hôpital, il lui tira deux coups de revolver. Frappée au front,
la jeune femme s'affaissa sans proférer un cri. Elle était morte. Le
meurtrier se logea ensuite une balle dans la tempe droite. Il est soigné
à l'hôpital de la Pitié. Son état est très grave.
Le corps de la défunte a été transporté d'abord a la Morgue, puis,
après qu'on eut établi son identité à l'aide des papiers trouvés sur
son mari, au domicile de sa mère.
Lu dans la presse...
La Fête Nationale du 30 juin 1878
La Fête Nationale du 30 juin 1878
Treizième arrondissement
La Lanterne ― 2 juillet 1878
C'est la barrière d'Italie.
Fête magnifique et presque sans rivale.
Nous ne parlerons que pour mémoire des concerts en plein air, des
promenades en musique escortées par des milliers de personnes, de la fête
foraine de l'avenue des Gobelins, des jeux divers, du mât de cocagne, etc.,
etc.
A midi et demi, on a inauguré le splendide jet d'eau de la place de la
mairie. La fanfare l'Amicale avait prêté son concours. Ce jet d'eau
est installé au milieu d'un vaste bassin de trente-huit mètres de diamètre :
il compte cent vingt-deux gerbes. La gerbe centrale atteint treize mètres de
hauteur. Vu du bas de l'avenue des Gobelins, ce jet d'eau, qui a joué toute
l'après-midi et toute la soirée, produisait un effet saisissant.
Les Gobelins étaient tout enguirlandés.
D'innombrables visiteurs ont parcouru, toute la journée, les splendides
galeries d'exposition des tapisseries.
A cinq heures et demie, il y a eu ascension d'un ballon place de la
Mairie.
A neuf heures un quart, le feu d'artifice de la place d'Italie a
commencé. Pendant plus d'une demi-heure, l'éclat de la fête dans cet
arrondissement privilégié a été relevé par un feu d'artifice splendide. Sur
la pièce principale se lisaient les mots : Paix, République, Travail.
La foule, très-compacte, gardera certainement le souvenir de cette fête.
Le treizième arrondissement avait commencée sa fête samedi soir par une
retraite aux flambeaux et l'essai de la rampe à gaz de la mairie.
Un commencement d'incendie a eu lieu : une corniche en bois, destinée à
supporter le zinc de la toiture, a pris fou, surchauffée par le gaz. Les
pompiers en ont eu bien vite raison.
Que dire encore ? Il faudrait tout notre journal pour être complet sur le
treizième arrondissement. Contentons-nous donc, en terminant, de signaler la
fort belle décoration du marché des Gobelins et de féliciter vivement M.
Rombeau(*), maire, et M. Morane, premier adjoint, qui, inspirés par le plus
vif patriotisme, se sont multipliés et même surmenés pour concourir fort
brillamment à la grande fête d'hier.
La Lanterne du 5 juillet :
"À propos de la fête du 30 juin, nous avons félicité la municipalité du
treizième arrondissement, et nous avons signalé M. comme étant le maire de
cet arrondissement, et l'un des principaux organisateurs de la fête.
Nous avons involontairement commis une erreur. Tous nos éloges reviennent
de droit à M. Duplessis, le véritable maire, et à son adjoint M. Morane. "
Contexte historique : Paris inaugure le 1er
mai 1878, sous la présidence de Mac-Mahon, sa troisième Exposition
universelle (après celles de 1855 et 1867), la première de l’ère
républicaine. L’enjeu est de taille : faire oublier au monde entier
l’effondrement de 1870, au pays le traumatisme de la défaite, aux Parisiens
les meurtrissures du siège et de la Commune, et, ce faisant, enraciner une
République encore fragile malgré l’échec de la Restauration et la victoire
des républicains à l’issue de la crise de régime qu’avait provoqué le renvoi
de Jules Simon par Mac-Mahon le 16 mai 1877. Le succès fut immense.
L’Exposition reçut 6 millions de visiteurs. Mais le plus beau jour fut le 30
juin, jour choisi pour célébrer « la paix et le travail ». Ce jour-là, qui
débuta par l’inauguration de la statue de la République de Clésinger au
Champ-de-Mars, Paris ne fut plus que lampions, lumières et musique ; pas une
rue, pas une maison qui ne fût pavoisée d’oriflammes et de drapeaux. Le
spectacle, unique et grandiose, devait marquer la foule immense qui, de
l’aube jusque tard dans la nuit, envahit les places, jardins, boulevards et
jusqu’aux plus petites rues, qui devinrent autant de lieux à célébrer par le
chant, la poésie, le dessin ou la peinture. (Source : L'Histoire par
l'image)
Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.
Rue Nationale, à Paris, au n° 13, à 200 mètres de la porte d'Ivry, près du boulevard Masséna et d'un terrain vague longeant les fortifications et appelé communément « champ de manœuvres d'Ivry », se trouve un petit débit le café des Trois Marches vertes, tenu par M. Paul Guignard.
Il était 8 heures du soir, mardi, quand M. Fauvel, secrétaire au commissariat du quartier de la Gare, fut averti par téléphone que deux coups de revolver venaient de retentir dans un débit, rue Nationale.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
Savez-vous ce que c'est qu'un Bijoutier ?... C'est un de ces industriels qui achètent aux laveurs de vaisselle des restaurants les débris de viande cuite jugés indignes d'être offerts à la clientèle, et qui vendent ces débris, connus sous le nom d'arlequins, aux pauvres gens des quartiers populeux. Or, depuis quelque temps, les étalages des bijoutiers du marché des Gobelins étaient mieux fournis que d'habitude... (1872)
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)
Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)
Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)
La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)
Il semble que dans ce lointain faubourg parisien le peuple ait voulu fleurir avec plus de ferveur la fille du peuple, la petite bergère de Domrémy qui sauva la France. (1913)
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles. (1877)
Une délibération municipale, approuvée par un arrêté préfectoral que ratifia, le 28 juillet dernier, un décret présidentiel, a donné le nom de Paul Verlaine à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement, à l'intersection des rues Bobillot, du Moulin-des-Prés et de la Butte-aux-Cailles. (1905)